Lurcy-Lévis

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Modèle:Infobox Commune de France

Lurcy-Lévis est une commune, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Lurcyquois et Lurcyquoises. La commune est aussi orthographiée Lurcy-Lévy.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Lurcy-Lévis est située au nord du département de l'Allier. C'est par ailleurs la commune la plus étendue du département de l'Allier : Modèle:Unité.

Accès

Communes limitrophes

Ses communes limitrophes sont<ref>Géoportail (consulté le 22 mai 2017).</ref> : Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Elle est traversée par l'Anduise.

Urbanisme

Typologie

Lurcy-Lévis est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En outre la commune est située hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), terres arables (13,8 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Histoire

Situé en pays biturige, Lurcy connait un peuplement dès l'époque gallo-romaine. En témoignent des vestiges retrouvés en 1865 (anciens bains, hypocaustes, poteries, écussons, médailles, armes) et quelques tracés de routes dallées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. On a trouvé des sarcophages gallo-romains en nivelant la place de l'Église en 1847 et en construisant un égout en 1889. Une belle statue de Vénus, des écussons et des médailles ont été trouvées en 1863. En 1831, près du château de Lévis, des médailles et des monnaies aux effigies d'empereurs romains du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont découverts.

Lurcy se trouve à l'origine dans une zone de défrichement nommée Poligny<ref name="germain">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le premier seigneur connu de ce fief est Eudes de la Porte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La maison de Châteaumorand succède à celle de la Porte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La seigneurie de Lurcy passe à la maison de Lévis en 1422, lorsqu'elle est apportée en dot par Agnès de Châteaumorand à son époux Brémont de Lévis qui est alors chambellan du duc de Bourbon<ref name="germain" />. Brémont de Lévis, qui descend des Lévis-Lautrec, branche cadette des Lévis-Mirepoix, est à l'origine de la lignée des Lévis-Ventadour, barons de Charlus.

Construit autour de l'abbaye Saint-Martin de Plaimpied-Givaudin, le bourg de Lurcy-Lévy (ancienne orthographe) possède le prieuré le plus important de la province.

Propriété de Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries, futur ministre de Louis XVI, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château et son domaine sont acquis en 1752 par l'architecte du roi, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, qui prend alors le nom de Mansart de Lévy. Il revend l'ensemble en 1759 à André de Sinéty (1712-1773), qui obtient alors l'érection en marquisat tant souhaitée par son prédécesseur.

Plusieurs personnages importants sont passés à Lurcy : Catherine de Médicis, Charles IX de France ou Waipher, duc d'Aquitaine.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom de Lurcy-le-Sauvage<ref name="Cassini" />, sans doute du fait de sa situation géographique au milieu des bois et marécages.

Lurcy-Lévis est connu pour ses rues typiques (rue de Lévy, rue Mazagran), son ancien palais de justice, l'ancienne salle de dégrisement dite le violon<ref>Le violon</ref>, le marché couvert, le vélodrome, l'église romane, la machine à sabot Baudin (fleuron de l'industrie lurcyquoise du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, très innovante pour l'époque, exportée dans le monde entier), et son folklore (plan d'eau des Sézeaux, rivière « l'Anduise », « Crottes du marquis<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> », la Dame blanche du pont de l’Étau<ref>La Dame blanche du pont de l’Étau</ref>, l’orme à la toupie<ref>L'orme à la toupie</ref>).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:Section vide ou incomplète

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Fichier:Musée des métiers du bois de Labaroche 165.jpg
Machine à sabots de la société Baudin de Lurcy-Lévy (1930)

En 2023, il y a 301 entreprises en activité à Lurcy-Lévis<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Les secteurs les plus actifs sont la location et l'exploitation de biens immobiliers (24 %), la production animale (14 %), les activités liées au sport (4 %), les activités associatives (4 %) et les activités culturelles (4 %)<ref name=":0" />. Les entreprises qui génèrent le plus de chiffre d'affaires sont Chamignon spécialisée dans la vente à domicile (Modèle:Unité), Sopagema spécialisée dans la gestion d'installations sportives (Modèle:Unité) et B&F spécialisée dans la broderie (Modèle:Unité)<ref name=":0" />.

En 2020, la part des foyers fiscaux imposés à Lurcy-Lévis s'élève à 42 % (contre 50 % en moyenne nationale). Le revenu fiscal de référence moyen par foyer s'y élève à Modèle:Unité (contre Modèle:Unité en moyenne nationale)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lurcy-Lévis a connu des entreprises florissantes : créée en 1904 par Antonin Baudin, la société Baudin est une entreprise spécialisée dans la fabrication de machines-outils. Ses machines à sabot, fleuron de l'industrie lurcyquoise du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, étaient exportées dans le monde entier. Au début des années 1960, la fille du fondateur réoriente l'entreprise : les ponceuses à bande utilisées pour la finition des sabots sont dévolues au polissage du verre. Le petit-fils d'Antonin Baudin, Alain Voulton, entré dans la société en 1976 après avoir terminé ses études d'ingénieur et avoir été pilote de chasse, lance des machines rectilignes qui permettent d'usiner le bord des plaques de verre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Platriere de Lurcy-Lévy.jpg
Plâtrière de Lurcy-Lévy (1907)

Créée en 1872, une plâtrière a fonctionné également au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, propriété successive de L.-M. David, de Gaston David, des frères Pérot, puis de L. Planchard, ingénieur civil des Mines. Elle a employé jusqu'à cent employés<ref>Modèle:Ouvrage</ref> pour extraire un gypse rose à Modèle:Unité de profondeur.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Fichier:Green GT H2 avant.jpg
    Voiture de course propulsée à l'hydrogène, pendant un roulage sur le circuit de Lurcy-Lévis (2016)
    Le circuit automobile : la piste de Lurcy-Lévis a la particularité d'être modulable et d'offrir cinq longueurs, de 1 100 à Modèle:Unité. Le circuit dispose d'une immense ligne droite, longue de Modèle:Unité, unique en Europe, ce qui permet à certaines écuries de Formule 1 de s'en servir pour effectuer des essais d'aérodynamique<ref>Site du Circuit de Lurcy-Lévis.</ref>. En 2001 et 2002, il accueille les « 12 heures Panhard »<ref>Modèle:Lien web</ref>, une course d'endurance pour voitures anciennes de la marque Panhard.
  • Le vélodrome : c'est l'un des plus anciens de France encore en activité. Créé en 1897 par la Société vélocipédique de Lurcy-Lévis (SVL) présidée par Gaston Montalescot, il bénéficie de subventions communales : l'entretien est assuré par les employés communaux ; un terrain communal, situé au champ de foire, lui est dévolu. Au début, la piste est en terre battue, longue de Modèle:Unité, large de Modèle:Unité, avec deux lignes droites et deux virages relevés à 40° permettant une vitesse de Modèle:Unité. Plus tard, les virages et les droites sont cimentés. Le succès est important et dès 1921 deux réunions annuelles se tiennent en mai et septembre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aujourd'hui, la piste est entièrement bétonnée.
  • Fichier:Lurcy-Lévis-FR-03-mairie & église-02.jpg
    La mairie et l'église Saint-Martin
    L’église Saint-Martin : église romane construite aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remaniée à diverses époques, avec un chevet à plans tréflés qui constitue un ensemble sinon unique, du moins rare en France. Le chevet possède trois absides en demi-coupole de grandeur à peu près égale, groupées en trèfle. La nef semble de construction postérieure à celle du chevet ou a dû subir des modifications à une époque plus récente. La croisée du transept est couverte par une voûte à oculus du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les arcs retombent sur les chapiteaux sculptés des demi-colonnes engagées des piles. Le chevet se compose de trois absides semi-circulaires, voûtées en cul-de-four, groupées en trèfle et donnant sur un carré voûté en berceau formant le chœur. L'abside orientale est décorée de cinq arcades supportées par des chapiteaux sculptés. Cette disposition de plan est une singularité, s'apparentant à certaines églises très anciennes de Rome, et interroge sur les influences subies par l'art roman en Bourbonnais. La porte d'entrée est remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1937<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle comprend un vitrail réalisé par Mansart, deux pietà, et une esquisse au fusain de Léon-François Bénonville, Jeanne d'Arc écoutant ses voix.
  • Fichier:Château-de-Lévis.jpg
    Château de Lévis
    Le château de Lévis : demeure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle édifiée à l'emplacement d'une ancienne forteresse, dite de Poligny. L'intérêt tient à la composition de l'ensemble : une grande cour précédant le château, des communs de chaque côté, deux pavillons d'entrée, une chapelle, le corps du château, un pont d'entrée au-dessus des douves sur plan semi-circulaire, ainsi que les plantations de tilleuls. Le château se compose d'un corps central flanqué de deux ailes. À l'intérieur, des cheminées d'époque et une tapisserie d'époque François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}. Les communs comprennent un pigeonnier féodal. L'ensemble fait l’objet d’une inscription à l'inventaire des monuments historiques en 1945<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Le château de Béguin : ancien château fort remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en incorporant une tour d'un ancien manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Y résida Pierre de Béguin qui, prieur, préside en 1489 la cérémonie d'investiture du duc Pierre II. En 1504, après l'assassinat du seigneur de Béguin, la terre est acquise par la famille de Lévis. Elle passe aux mains de la famille de Villars, puis revient en 1647 à la famille de Lévis. En 1834, la famille Thuret s'en porte acquéreur. Par alliance, elle échoit à la famille Fould en 1853.
  • Fichier:Lurcy chateau de neureux.jpg
    Château de Neureux (au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
    Le château de Neureux : c'est le plus ancien château de la commune, dont Guillaume d'Aubigny rendit aveu en 1301 ; sa famille le conserve jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et il passe ensuite de main en main jusqu'à ce que le roi le confisque en 1751-1752 et en fasse la résidence d'officiers des finances<ref>Modèle:ChâteauxBourbonnais, Modèle:P.126-127.</ref>. Ses domaines s'étendent jusqu'à Couleuvre. Château anglé de quatre tours à l'origine, et auquel il n'en reste que deux. Il est acquis par André de Sinéty en 1783 avec les terres qu'il réunit à son domaine. Victime en 2015 d'un incendie, le château est racheté par la famille d'Eddy Planckaert, qui le restaure afin d'y faire des chambres d'hôtes. Le château sert de décor pour des séries télévisées néerlandophones, Les Planckaerts et Les Planckies, diffusées sur la chaîne Vier, où l'on suit la famille lors de la restauration du château.
  • Fichier:Historique-meeting-1931-Lurcy.jpg
    L'aérodrome est l'hôte d'un meeting aérien dès 1931.
    L'aérodrome de Lurcy-Lévis, avec trois pistes (en herbe de Modèle:Unité, en herbe de Modèle:Unité, bitumée de Modèle:Unité), deux hangars et une station météo
  • Street Art City : espace consacré à l'art urbain<ref name="street-art-city">Site officiel de Street Art City (consulté le 22 avril 2018).</ref> installé dans les locaux d'un ancien centre de formation des PTT (ouverture en 2017)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Street Art City réunit treize bâtiments, dont Modèle:Unité sont recouverts de fresques<ref name="street-art-city" />. Dans cet espace sont aménagés « l'hôtel 128 », bâtiment désaffecté dans lequel chaque chambre est livrée à un street-artiste qui a pour consigne de la repeindre, en y intégrant son univers artistique, la galerie, l'atelier, où les visiteurs voient la préparation en amont des futures fresques, ainsi que la résidence des artistes<ref name="street-art-city" />. Chaque année, pour environ Modèle:Nobr d'artistes, l'organisation de ce projet n'en retient que 80. En 2017, Modèle:Unité sont venues visiter Street Art City pour voir ces œuvres éphémères<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des artistes du monde entier se succèdent pour enrichir cet espace consacré à l'art urbain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le collège André-Boutry : créé en 1956 par Émile Maurice, il succède à un « Cours complémentaire » créé en 1936. Modèle:Nobr y sont répartis en onze classes, de la Modèle:6e à la Modèle:3e.

Festival

Personnalités liées à la commune

Folklore

En 2008, l'office du tourisme de Lurcy-Lévis a fait une liste de traditions du folklore lurcyquois<ref>Modèle:Lien web</ref> : légende des Crottes du marquis, légende de l'Orme à la toupie, légende de la Pierre noire des Avignons, légende de la Grande Jument blanche ou la Dame blanche du pont de l’Étau, légende de l'Acier de Fublène<ref>Modèle:Lien web</ref>…

  • La légende des Crottes du marquis<ref name=":1" /> veut que le marquis Charles Eugène de Lévis, devenu duc de Lévis, lieutenant des armées du roi et maréchal de camp, soit un homme imbu de son pouvoir et un amateur de truffes au chocolat. Un jour de chasse à cheval, il laisse tomber à terre un sac de ces friandises. Tandis que son palefrenier le ramasse pour le rendre au marquis, celui-ci le pousse du pied, en criant : « Comment oses-tu me donner ce qui a traîné par terre ? » Le palefrenier laisse échapper le sac et les boules de chocolat s'éparpillent dans le crottin de cheval et la menthe sauvage. Le marquis, méprisant, ricane : « Ramasse ces boules de chocolat et mange-les, manant que tu es ! » Et le pauvre homme de s'exécuter, sous les railleries : « Alors, c'est bon, les crottes de marquis ?» Mais l'histoire ne s'arrête pas là : la rumeur se répandit dans toute la campagne bourbonnaise que le jeune palefrenier, après avoir mangé « les crottes de marquis », avait acquis un allant et une vigueur que la gent féminine s'arrachait. Depuis trois siècles, on continue dans le Bourbonnais de s'offrir des chocolats pour Noël, sous l’appellation « crottes de marquis ».
  • Le majestueux Orme de la toupie<ref>Modèle:Lien web</ref> a bien existé ; il avait vécu environ 260 ans quand il a été abattu en 1920. La légende veut qu'un jeune garçon nommé Pierre ait été amoureux de Marie. Pierre, fils de paysan, possédait pour tout bien un couteau avec lequel il sculptait des pièces de bois. Un jour, Marie lui demanda une toupie, une toupie comme celle des enfants du château, avec des couleurs. Pierre décida de la sculpter dans un "ormeau" qu'il avait vu au croisement de la route de Ferrière, sur la propriété du seigneur de Neureux. Par une nuit de printemps, il alla déraciner l'arbre, quand soudain le garde de la propriété le surprit et le fit détaler. Le garde replanta le frêle arbre. Des années plus tard, Pierre emmena Marie devant l'arbre resplendissant et lui murmura à l'oreille des mots d'amour, tant et tant que le cœur de Marie déborda et qu'elle prit la main de Pierre pour la reposer doucement sur son sein. Et c'est ainsi qu'il devint le plus riche marchand de toupies de la contrée. L'Orme de la toupie devint un véritable lieu de pèlerinage où les amoureux se promettaient un bel avenir. Un jour, le Conseil municipal voulut élargir le chemin communal. Il fallut abattre l'arbre légendaire, ce qui fut fait un matin de printemps. Le vieil arbre s'écrasa avec fracas. Les bûcherons remarquèrent que la sève s'écoulait lentement en forme de toupie et qu'à l'intérieur du tronc noueux on pouvait distinguer les initiales « P M ». Il y a quelques années, l'Amicale des collectionneurs et de la culture lurcyquoise (ACCLL) a replanté un orme route de Ferrière.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Fichier:Desrue - LURCY-LEVY - La Gare.JPG
Gare ferroviaire de Lurcy-Lévy (1915).

Transports

Entre 1886 et 1949, la ligne de chemin de fer Saincoins–Lapeyrouse dessert Lurcy-Lévis.

La ligne d'autocar B03 relie Lurcy-Lévis à Moulins, en 1h15 environ<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Régis Fourneris, Histoire de Lurcy-Lévy, 1898, réimpr. Éd. Lorisse, coll. « Le Livre d'histoire ». Modèle:ISBN
  • Philippe Cachau, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778), thèse d'histoire de l'art soutenue à Paris I, 2004, t. I, p. 807-862 (Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, marquis de Lévy).
  • Laurent Bourdier, Lurcy d'hier et d'aujourd'hui : les châteaux, Éd. des Cahiers bourbonnais, 1965, 283 p.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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