Luzancy

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Modèle:Infobox Commune de France

Luzancy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village est situé à Modèle:Unité à l'est de La Ferté-sous-Jouarre<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans une boucle de la Marne (rive gauche) face à Méry-sur-Marne sur l'autre rive. Luzancy est aux confins de l'Île-de-France et aux portes de la Route du Champagne.

Communes limitrophes

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Des coteaux boisés dominent la vallée de la Marne.

Hydrographie

Le système hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

La commune est aussi baignée de quelques plans d’eau issus de l’exploitation des gravières<ref>Plan d’occupation des sols 2001</ref>.

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">77265 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 janvier 2019</ref>.

Climat

Luzancy, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique.

Voies de communication et transports

Voies de communication

Transports

La commune est desservie par les lignes 31 et 32 du réseau de bus Brie et 2 Morin.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:77265-Luzancy-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoNatura2000>Modèle:Géoportail.</ref> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:77265-Luzancy-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Luzancy comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, les « Carrières souterraines de la Briqueterie » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le « plan d'eau de Messy » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Luzancy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saâcy-sur-Marne, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Messy, Courtaron, Vauharlin.

Occupation des sols

En 2018<ref>Site Corine Land Cover Mises à jour.</ref>, le territoire de la commune se répartit<ref group="Note">Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.</ref> en 42,7 % de terres arables, 19,2 % de forêts, 14,5 % d’eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref>, 9,8 % de zones urbanisées, 7,4 % de mines, décharges et chantiers et 6,5 % de zones agricoles hétérogènes<ref group="Note">Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.</ref>,<ref name="siges"/>,<ref name="iau-idf">Modèle:PdfFiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr</ref>.

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 84,9 % de maisons et 15,1 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 74,9 % contre 23,1 % de locataires et 2,1 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 30 juin 2020</ref>.

Toponymie

Modèle:... Le nom de la localité est mentionné sous les formes Lusenciacum en 1184<ref>Cartulaire de La Charité, p. 9.</ref> ; Luissensi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Bibl. nat., ms. français 11571, fol. 46.</ref> ; Lusency en 1325<ref>Longnon, II, 307.</ref>.

Histoire

Histoire de l commune<ref>Cette notice historique reprend in extenso le texte rédigé par Baudime Jam pour le site Les Jardinets à Luzancy</ref>.

Durant les deux derniers siècles, le village de Luzancy a été au cœur des grands épisodes historiques de la France, tout en accueillant de remarquables personnalités du monde artistique.

Les vicissitudes de la guerre d'abord : dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Luzancy, située au bord de la Marne, a vu passer les Normands qui remontaient jusqu'à Paris, détruisant et rançonnant tout sur leur passage. Mais c'est surtout l'époque moderne qui plaça Luzancy au centre des grands événements géopolitiques :

En Modèle:Date-, les troupes russes de la coalition des Alliés occupèrent le village. Le général Fabian Gottlieb von Osten-Sacken, qui prit ses quartiers au château, imposa à la commune ses exigences. Il en fut chassé peu après par l'armée impériale.

En Modèle:Date-, Modèle:Nombre prussiens cantonnèrent à Luzancy ; le lendemain, ils furent remplacés par Modèle:Nobr et Modèle:Nobr tandis que l'ambulance de Hambourg s'installait au château. Suivront l'artillerie wurtembourgeoise, en cantonnement, Modèle:Nombre du Modèle:38e prussienne et un immense troupeau de bœufs qui servira à nourrir l'armée assiégeant la capitale. Luzancy dut nourrir toutes ces troupes et la liste des réquisitions, s'ajoutant aux pillages, pesa lourd sur les charges de la commune. Dans le sens contraire, ce sont des convois de malades et de blessés, mais aussi de prisonniers français. Luzancy fut englobé dans un immense camp où séjournèrent des milliers de soldats Prussiens, Bavarois, Badois, Saxons et Wurtembergeois. La population fut réduite en esclavage, souffrant de la disette et se paupérisant par l'obligation de verser de lourdes contributions de guerre, sans parler du tribut humain : les vies offertes à la Nation par les conscrits du village. Napoléon III avait déclaré, peu après son coup d'État (le référendum de 1852) que "L'Empire c'est la Paix" : il avait été plébiscité par près de 8 millions de suffrages, contre 250 000 - preuve que la minorité avait eu raison.

Dans la nuit du 3 au Modèle:Date-, les troupes allemandes franchirent la Marne et occupèrent le village. La veille, la population avait été évacuée vers l'ouest (Orléans). Dix jours plus tard, à la suite des victoires des troupes alliées, les Allemands se retirèrent, rapidement remplacés par les soldats anglais qui y organisèrent des postes de sentinelle. Durant la guerre, le village eut à loger divers détachements d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie et de troupes coloniales qui séjournèrent plus ou moins longtemps. C'est également au cours de cette période que l'hôpital militaire fut installé au château. Celui-ci fut évacué en Modèle:Date- au moment de la rupture du front du Chemin des Dames et de l'avance allemande qui s'ensuivit. Le front se rapprochait dangereusement et les lignes ennemies n'étaient plus qu'à une vingtaine de kilomètres de Luzancy. Le village vit passer les troupes françaises en déroute et à nouveau, femmes, enfants et personnes âgées furent déplacés, vers Doue cette fois. Le soir même, un bataillon du Modèle:149e, une compagnie de chasseurs à pied, un escadron du train et une compagnie du Modèle:6e, soit environ Modèle:Nombre, occupaient le village quasiment vidé de ses habitants. La contre-offensive du Modèle:Date- verra le front s'éloigner peu à peu. Cette fois, ce sont les soldats américains qui s'installèrent à Luzancy. Une ambulance américaine fut postée au château : elle avait pour mission de soigner les gazés qui affluaient par centaines. Plusieurs succombèrent et furent inhumés dans le parc du château. À ce campement militaire succéda, toujours au château de Luzancy, le "Comité américain des régions dévastées" qui installa en moins d'un mois un hôpital de 150 lits destinés à soigner les populations. Entièrement géré par des femmes ("American Women's Hospital Modèle:N°"), cette institution fit preuve d'un dévouement sans faille : l'action de ce corps médical s'exerça non seulement à Luzancy mais aussi dans de nombreuses communes voisines et jusque dans l'Aisne, tandis que des visites à domicile étaient organisées dans toute la région depuis ce point central. Avant de regagner les États-Unis, le titre de Modèle:Citation fut décerné à toutes ces dames et une collecte permit de leur offrir deux cadeaux : une toile du peintre luzancéen Jean Massé, représentant La Marne à Luzancy, et un très symbolique David ayant renversé Goliath du sculpteur Antonin Mercié. Lors de cette cérémonie, les écolières du village prononcèrent un discours particulièrement émouvant. Quant à la commune de Luzancy, elle se vit décerner la Croix de Guerre "pour citation à l'Ordre de l'Armée".

En Modèle:Date-, l'Histoire se répéta. Toujours situé à un lieu stratégique (entre la Marne et la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg), le verrou de Luzancy fut la proie des combats. Le Modèle:Date-, et durant trois jours, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, séparés seulement par le talus de la voie ferrée, s'affrontèrent violemment. Quelques jours auparavant, l'Hôpital Complémentaire, installé une fois de plus au château, avait été partiellement déménagé, abandonnant sur place une partie des installations ce qui permit de soigner dans l'urgence les soldats qui tombèrent à quelques centaines de mètres de là. Au cours de cet assaut, on peut évaluer à 500 les bombes et obus divers qui tombèrent sur le territoire de la commune ; un relevé indique que 225 obus ont atteint les habitations de Luzancy, dont une quarantaine sur le château et ses dépendances. Ces détériorations (canalisations d'eau et d'électricité détruites) évitèrent toutefois au château d’être occupé par les troupes allemandes. À nouveau, la population repartit sur les routes : 500 villageois quittèrent leurs foyers dans un climat de chaos, les autorités ayant perdu le contrôle du pays. Après un périple de plusieurs jours, le maire de l'époque trouva refuge, avec un groupe de ses administrés, en Auvergne, à Yzeure, près de Moulins. Durant leur absence, le village fut la proie du vandalisme et des destructions inutiles, le vol ne paraissant pas le mobile de ces actions mais plutôt le dessein de tout saccager. Quant au pont sur la Marne et celui du chemin de fer, situés respectivement à l'entrée et au nord du village, ils étaient tombés sous les bombardements. Dès leur retour, les habitants enterrèrent les victimes qui étaient dans un état de décomposition très avancé, certains ayant été tués depuis une douzaine de jours. Au total, ce furent 53 soldats français et 9 Allemands qui furent inhumés dans la terre de Luzancy. Quatre ans plus tard, le village fut libéré - une fois encore - par les Américains : à nouveau, le village fut le théâtre de bombardements visant cette fois les installations de D.C.A. allemande installées dans la commune, et plusieurs combats aériens semèrent la panique dans la population. Les jardins du château furent écrasés sous deux bombes. Après la Libération, de nombreuses célébrations furent organisées dans ce petit village qui a tant souffert de la folie des hommes, notamment en Modèle:Date- : un détachement de soldats volontaires hongrois vint à Luzancy pour rendre hommage au maréchal de Bercheny, héros de l'indépendance hongroise, qui fut un des illustres propriétaires du château au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Luzancy : foyer des Arts

Entre ces tragiques épisodes politico-militaires, Luzancy a eu l'honneur d'accueillir des nombreux artistes qui font indéniablement de cette commune un "foyer des Arts".

Luzancy fut tout d'abord un havre pour bien des artistes des Beaux-Arts : Camille Corot y séjourna à plusieurs reprises, suscitant la vocation de Louis-Alexandre Bouché<ref>Il forma également son frère, Eugène, à la peinture. Celui-ci exposa notamment au salon de 1870.</ref> qui lui-même suscita celle de Jean Massé. Géo Roussel y acheta une propriété ("Les Vieux Toits") où séjourna également un autre peintre, Charles Gosselin. Luzancy accueillit encore deux élèves de Massé : Henriette Desportes, qui y vécut avec sa famille, et Suzanne Hurel, qui vint y étudier avec le disciple de Bouché. Avant eux, Adolphe Louis Portier de Beaulieu, qui initia Massé à l'art de la gravure, était venu s'installer à Luzancy : avec sa compagne, une lettrée, il y avait fondé "La Loge", un cénacle où se rencontrèrent de nombreux artistes, musiciens et hommes de lettres, parmi lesquels l'écrivain Jean de La Hire qui y résida durant une année.

Citons encore l'architecte Auguste Marteroy, ancien élève des Beaux-Arts, qui se fit construire une superbe demeure "aux Jardinets" et qui fut, entre autres, un des fondateurs en 1905 du Bon Bock, ce diner parisien où se rencontrait tout ce que les Lettres, la musique, les Beaux-Arts, le théâtre, comptaient de célébrités, et comme Marteroy recevait souvent chez lui de nombreuses personnalités, Luzancy fut quelque peu mêlée à la vie de cette belle société. Notons au passage que c'est dans cette grande maison que les Allemands installèrent leur QG durant la Deuxième Guerre mondiale : une batterie de DCA était postée dans son jardin. Plus tard, son fils Paul, lui aussi architecte, fit l'acquisition des "Vieux Toits" pour s'y installer.

Il faut également citer de grands musiciens, tels que Ernest Chausson (qui vint y achever son Poème de l'Amour et de la Mer), Vincent d'Indy, Claude Debussy, le violoniste Mathieu Crickboom, qui séjournèrent au château à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On pourrait encore mentionner trois artistes lyriques qui eurent leur résidence secondaire à Luzancy : le ténor Gaston Dubois et son épouse, la mezzo-soprano Tina Dubois-Lauger, tous deux de l'Opéra de Paris, qui y firent construire une maison que la soprano lyrique Marthe Rioton racheta en 1930. Ces personnalités de la scène lyrique ne furent pas les seules à fouler le pavé luzancéen puisque, plus récemment, en 2003, Roberto Alagna est venu assister, à l'église du village, au mariage d'un de ses frères (Frederico, artiste plasticien et musicien) avec une jeune luzancéenne. Savait-il, lorsqu'il interpréta le rôle de Lancelot dans la récente production du "Roi Arthus" d'Ernest Chausson (Opéra Bastille, Modèle:Date-), que le compositeur travailla précisément sur cette partition durant son séjour au château de Luzancy en 1893 ? Et savait-il qu'une autre personnalité avait été témoin de mariage dans cette même église, en 1912 ? Il s'agissait de Georges Courteline.

Il y aurait encore beaucoup à dire, notamment sur l'Histoire du château de Luzancy<ref>Lire à ce sujet la Notice sur la famille de Bercheny et le château de Luzancy de René Dupety (Bulletin de la SLHB, vol. 10, 1931) ainsi que la monographie d'Alix Bouteveille, Luzancy : un château au fil du temps (ISSN 0151-0541).</ref> : la résidence du comte Ladislas Ignace de Bercheny puis du général Claude Ignace François Michaud, la visite de la reine de France (Marie Leszczynska) et du roi de Pologne (Stanislas Leszczynski), et la destinée de ce bel édifice à partir de 1900, date à laquelle il fut transformé en école de plein air et colonie scolaire par la Caisse des écoles du Modèle:18e de Paris.

Luzancy fait donc partie de ces communes qui se sont battues, en 1814, 1870, 1914 et 1940, contre les armées d'invasion qui marchaient sur la capitale ; elle fut également un lieu de résidence choisi pour bien des artistes qui fuyaient le vacarme parisien ; et enfin, elle fut, grâce à sa colonie scolaire, le lieu où les enfants "débiles et malingres" qui "souffrent à Paris de conditions d'hygiène déplorables" purent retrouver "force et vigueur" grâce à un séjour de quelques mois en pleine campagne : c'est ainsi qu'on considéra que la commune participait "au bien-être et au bonheur des jeunes déshérités de Montmartre" - (citations extraites d'un article paru dans “La Vie Illustrée“ du Modèle:Date-).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:…

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Modèle:… La commune fait partie de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

Politique environnementale

Modèle:…

Jumelages

Modèle:…

Population et société

Démographie

Les habitants sont appelés les Luzancéens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Sports

Modèle:…

Médias

Modèle:…

Cultes

Modèle:…

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 960 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages», consulté le 14 décembre 2020</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nobr, occupant Modèle:Nobr résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 64,8 % contre un taux de chômage de 12,4 %.

Les 22,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,6 % de retraités ou préretraités et 6,4 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 14 décembre 2020</ref>.

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’information et communication, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 13 décembre 2020</ref>.

En 2019, Modèle:Nobr entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Luzancy église 1.jpg
Église Saint-Germain-Saint-Leu.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Comte de Bercheny, (1689-1778) militaire hongrois élevé à la dignité de maréchal de France en 1758. Quand le roi Stanislas meurt à Lunéville en 1766, le comte de Bercheny qui lui était très proche n'a plus lieu de rester à Lunéville.La cour se disperse et tout comme son ami et frère en franc-maçonnerie, le comte Marie Elisabeth de la Vergne de Tressan qui lui s'installe à Nogent l'Artaud, il préfère se retirer sur ses terres à Lusancy<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Claude Ignace François Michaud, (1751-1835), général d'Empire, gouverneur des villes hanséatiques de 1806 à 1813, mort et enterré à Luzancy.
  • Jean-Baptiste Camille Corot, (1796-1875), un des fondateurs de l'école de peinture de Barbizon.
  • Adolphe Louis Portier de Beaulieu, (1820-?), graveur<ref name="monographie">Notre petite Patrie - Charles Chalamon et Marceau Rousseau - ca 1950 - Archives municipales de Luzancy</ref>.
  • Charles Gosselin, (1833-1892), peintre<ref name="monographie" />.
  • Louis-Alexandre Bouché, peintre paysagiste (1838-1911)<ref>Louis Alexandre Bouché sur musee-orsay.fr</ref>.
  • Ernest Chausson, (1855-1899), compositeur.
  • Claude Debussy, (1862-1918), compositeur.
  • Henriette Desportes, (1877-1951), peintre, élève de Jean Massé<ref name="monographie" />.
  • Jean de La Hire, (1878-1956), écrivain<ref name="monographie" />.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Fernand Baert, La Briqueterie de Luzancy, [sd], Bibliothèque municipale de Luzancy.
  • Fernand Baert, Luzancy, Modèle:Date-, [sd], Bibliothèque municipale de Luzancy.
  • Alix Bouteveille, Luzancy : un château au fil du temps, 2002 (ISSN 0151-0541).
  • Alix Bouteveille, Le dernier seigneur de Luzancy. Notes biographiques et historiques sur François-Antoine de Bercheny et sa proche famille, 2005, Bulletin de la SHMR Modèle:N°, 2005.
  • Charles Chalamon et Marceau Rousseau, Notre petite Patrie, ca 1950, Archives municipales de Luzancy.
  • Jack Chollet et Cédric Andriot, Les Mystères de la Franc-maçonnerie à Lunéville, Ed.Gérard Louis, Haroué, 54740, 2016.
  • René Dupety, Notice sur la famille de Bercheny et le château de Luzancy, 1931, Bulletin de la SLHB, vol. 10.
  • Maurice Ribier, Les Semailles de Corot, 1989.
  • Abbé Torchet, Notice historique sur le village de Luzancy, 1860 / 2006 Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Communes de Seine-et-Marne Modèle:Portail