Lycée Fénelon (Paris)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox École

Le lycée Fénelon est un établissement d'enseignement secondaire et supérieur du Quartier latin dans le [[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e]] de Paris.

Cette institution, premier lycée de filles parisien, a été fondée en 1883 dans des bâtiments datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour préparer ses élèves au concours de l'École normale supérieure. Son nom est celui de Fénelon, archevêque de Cambrai et écrivain français qui avait traité dans ses écrits le sujet de l'éducation des femmes. Il est devenu mixte en 1979 et en 1968 pour les classes préparatoires.

Ce site est desservi par les stations de métro Odéon et Saint-Michel.

Historique

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bâtiment qui abrite aujourd'hui le lycée était un luxueux hôtel particulier, l'hôtel de Villayer, où se réunissaient des savants des Lumières. Son dernier propriétaire le vendit à l'État en 1883, qui en fit le premier lycée de jeunes filles de Paris. Alors que la plupart des nouveaux lycées de garçons de l'époque sont construits ex nihilo, donnant naissance à des bâtiments au style monumental, les lycées de jeunes filles, comme le lycée Fénelon, réinvestissent souvent d'anciens bâtiments. Par ailleurs, l'emplacement de ce premier lycée féminin de la capitale n'est pas anodin, à proximité du Quartier latin, là où se concentrent les lycées historiques masculins de Paris<ref>Marc Le Cœur, « Les lycées dans la ville: l’exemple parisien (1802-1914) », Histoire de l'éducation, 90 | 2001, p. 131-167.</ref>.

Fichier:Paris, lycée Fénelon (J David).jpg
L'entrée du lycée photographiée par Jules David, ca. 1905.

Dès ses débuts, le lycée Fénelon prépare les filles à entrer à l'École normale supérieure de jeunes filles (ENSJF), située à Sèvres jusqu'en 1940, et qui fusionne avec celle de la rue d'Ulm (pour les garçons) en 1985. Il gagne rapidement une renommée importante par la qualité de l'enseignement prodiguéModèle:Refnec. Aujourd'hui, les effectifs sont composés de plus d'un tiers de garçons.

La Société des agrégées y est fondée en 1920. Professeure à Fénelon, Élisabeth Butiaux en devient la première présidente<ref>Yves Verneuil, « La Société des agrégées, entre féminisme et esprit de catégorie (1920-1948) », Histoire de l’éducation, n°115-116, 2007, p. 195-224.</ref>.

Initiatives pédagogiques et technologiques

Années 1970

En 1974, dans un objectif novateur d'initiation à l'informatique des élèves et enseignants intéressés, le lycée Fénélon, à Paris, fut éligible à l'opération ministérielle dite « [[Expérience des 58 lycées|Expérience des Modèle:Nb]] »<ref>Modèle:Article</ref> : utilisation de logiciels ainsi qu'enseignement de la programmation d'ordinateurs en langage LSE<ref>Modèle:Article</ref>, en club informatique de lycée<ref>Modèle:Article</ref>, pour Modèle:Nb de l’enseignement secondaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cet effet, dans une première phase, quelques professeurs du lycée, enseignants de diverses disciplines, furent préalablement formés à la programmation informatique. Puis, dans une seconde phase, l'établissement fut doté d'un ensemble informatique en temps partagé comportant : un mini-ordinateur français Télémécanique T1600<ref>Modèle:Lien web</ref> avec disque dur, un lecteur de disquettes Modèle:Nb, plusieurs terminaux écrans claviers Sintra TTE, un téléimprimeur Modèle:Lien et le langage LSE implémenté<ref>Modèle:Article</ref> ; tous ces moyens ayant permis de mettre en œuvre sur le terrain cette démarche expérimentale, avec du matériel informatique ultra-moderne pour l'époque.

Classement du lycée

En 2018, dans un classement établi par L'Express, le lycée se place en 34e position sur 108 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 121e sur 2277 au niveau national<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)<ref>Méthodologie du classement national des lycées français</ref>.

Bâtiments

Le bâtiment principal du lycée Fénelon est situé au 2, rue de l'Éperon. L'annexe du lycée est situé non loin, au 13, rue Suger.

Historiquement, l'annexe, de construction plus récente (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style Jules Ferry) que le bâtiment principal, est principalement utilisée par les lycéens.

Le bâtiment principal contient une aile de l'ancien hôtel de Villayer datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la majeure partie de l'administration, les salles historiques de l'ancien hôtel particulier, dont certaines sont classées aux monuments historiques, et les laboratoires de travaux pratiques. Les autres ailes encadrant la cour d'honneur sont composées des salles de classes, de salles de sciences et d'informatique ainsi que de la bibliothèque. Historiquement ce sont les élèves des classes préparatoires qui utilisent principalement ce bâtiment.

Les fresques du réfectoire ont été peintes par Albert Dagnaux.

La salle des professeurs, ainsi que le bureau du proviseur, sont inscrits à l'inventaire des Monuments historiques<ref>Modèle:Mérimée</ref>.

Classes

Fichier:Lycée Fénelon (Paris) - buste.jpg
Buste de Fénelon dans le parloir.
Fichier:Paris - Lycée Fénelon - Salle des professeurs - 1.jpg
La salle des professeurs.

Le lycée Fénelon comporte :

  • des classes de lycée (filières S, L, ES) : 5 classes de seconde générale, 2 classes de filière S en première et terminale, 1 classe de filière L en première et terminale et 2 classes de filière ES en première et terminale.
  • des classes préparatoires de première année : 2 MPSI, 1 PCSI, 1 BCPST, 3 hypokhâgnes.
  • des classes préparatoires de seconde année : 2 MP (dont une MP*), 1 PC*, 1 BCPST, 2 khâgnes classiques et 2 khâgnes modernes. Les classes de khâgne ont une réputation établie de longue date, et des résultats parmi les meilleurs au niveau national aux concours des Écoles normales supérieures.
  • Les khâgnes proposent les options histoire-géographie, lettres, philosophie, anglais, allemand, italien, espagnol, russe, chinois, lettres classiques, théâtre et musique.

L'effectif total varie entre 1 100 et 1 200 élèves.

Classements des CPGE

Le classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles. En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :

Filière Élèves admis dans
une grande école*
Taux
d'admission*
Taux moyen
sur 5 ans
Classement
national
Évolution
sur un an
Khâgne A/L <ref>Classement 2015 des prépas A/L</ref> 5 / 84 élèves 6 % 8 % Modèle:7e
sur 41
Modèle:Augmentation 2
Khâgne LSH <ref>Classement 2015 des prépas LSH</ref> 21 / 116 élèves 18 % 24 % Modèle:3e
sur 73
=
MP / MP* <ref>Classement 2015 des prépas MP</ref> 6 / 86 élèves 7 % 9 % Modèle:38e
sur 114
Modèle:Diminution 5
PC / PC* <ref>Classement 2015 des prépas PC</ref> 5 / 38 élèves 13 % 19 % Modèle:17e
sur 110
Modèle:Diminution 8
BCPST <ref>Classement 2015 des prépas BCPST</ref> 28 / 47 élèves 60 % 47 % Modèle:11eex-æquo
sur 53
Modèle:Augmentation 11
Source : Classement 2015 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2014).
* le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En khâgnes, ce sont
l'ENSAE, l'ENC,les 3 ENS, et 5 écoles de commerce qui ont été retenues. En filières scientifiques, c'est
un panier de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui a été retenu selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST).

Pour la session 2015, le lycée Fenelon a intégré 29 élèves à l'ENS-Lyon et 4 élèves à l'ENS-Ulm.

Personnalités liées au lycée

Professeurs

Élèves

Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Colonnes

Liste des proviseurs

  • 1883-1913 : Cécile Provost
  • 1913-1922 : Marguerite Kuss
  • 1922-1930 : Anna Caron
  • 1930-1943 : Marie Elichabe
  • 1943-1954 : Marie-Thérèse Laignel
  • 1954-1958 : Jeanne Grillet
  • 1958-1964 : Eva Cervoni
  • 1964-1978 : Bluette Solon
  • 1978-1995 : Marguerite Gentzbittel
  • 1995-1998 : Colette Woycikowska
  • 1998-2000 : Jean-Pierre Berland
  • 2000-2006 : Martine Valette
  • 2006-2016 : Jean-Jacques Courtiau
  • 2016-2017 : Véronique Redini
  • 2017-2018 : Patrick Rouil
  • 2018-2021 : Stéphanie Motta Garcia
  • Depuis 2021 : Nicolas Bray

Anecdotes

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail