Lydia Maria Child

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Modèle:Infobox Biographie2 Lydia Marie Child (née Lydia Maria Francis le Modèle:Date et morte le Modèle:Date) est une autrice, abolitionniste et féministe américaine.

Elle publie son premier roman en 1824, puis fonde un journal pour enfants en 1826. En 1831, après sa rencontre avec William Lloyd Garrison, abolitionniste le plus influent des États-Unis, elle s'engage dans la lutte contre l'esclavage. En 1833, elle publie le premier livre soutenant l'émancipation immédiate des esclaves, Modèle:Langue. Elle participe ensuite à la fondation du journal National Anti-Slavery Standard, et collecte des témoignages d'esclaves affranchis. Elle soutient aussi la cause des autochtones américains et les droits des femmes.

Biographie

Lydia Maria Francis, cadette de sept enfants<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, naît le 11 février 1802 à Medford, dans une famille d’abolitionnistes<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Son père est austère et pieux, et sa mère, malade, meurt alors que Lydia a douze ans<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Elle passe son adolescence chez une de ses sœurs, dans le Maine, où elle se lie d'amitié avec des autochtones Abénaquis et Pentagouets<ref name=":5" />. À 19 ans, elle va étudier chez son frère Modèle:Lien, ministre unitarien<ref name=":1" />,<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":5" />.

Dans les années 1820, elle est enseignante et écrit ses premiers romans historiques<ref name=":1" />, dont Modèle:Lien et Modèle:Langue en 1824 et 1825<ref name=":2" />. Dans Hobomok, le premier livre qu'elle publie, elle aborde le thème tabou du mariage interracial (l'héroïne Mary Conant épouse un autochtone)<ref name=":5" />. D'abord très critiqué par la presse, il devient un succès, tandis que Modèle:Langue se vend moins bien<ref name=":5" />. Elle s'intéresse aussi à la littérature pour enfants, et publie Modèle:Langue, un livre éducatif qui aborde l'histoire, la littérature, les sciences, mais aussi l'esclavage et la condition des autochtones<ref name=":5" />. Elle fonde la première revue pour enfants étasunienne, Modèle:Lien, en 1826<ref name=":1" />,<ref name=":2" />,<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>. Paraissant tous les deux mois, elle contient des fictions, des poèmes, des leçons d'histoire ou de botanique, et des jeux<ref name=":5" />.

En 1828 Lydia épouse David Lee Child, avocat et journaliste<ref name=":2" />, et se fait connaître pour un ouvrage à destination des femmes au foyer, Modèle:Langue<ref name=":1" />. Elle commence à publier dans le journal auquel participe déjà son mari, le Massachusetts Journal<ref name=":5" />. Après s'être engagée complètement dans le mouvement abolitionniste, elle publie moins de romans ; après Modèle:Langue, il faut attendre 1836 pour qu'elle publie Philothea, qui reçoit de bonnes critiques dans la presse<ref name=":5" />. Le couple Child vit pauvrement, submergé par les dettes de David, que les revenus de Lydia couvrent difficilement<ref name=":5" />. Après une période particulièrement difficile entre 1838 et 1841, elle devient rédactrice pour le Modèle:Langue, pour un salaire de 1000$ par an<ref name=":5" />. Elle vit alors seule à New York, jusqu'à ce que son mari la rejoigne en 1849<ref name=":5" />.

En 1854, le couple s'installe à Wayland (Massachusetts), à une trentaine de kilomètres de Boston<ref name=":5" />. Child se consacre alors pleinement à la littérature, publiant une biographie d'Modèle:Lien et un traité de tolérance entre les religions, Modèle:Langue (1855)<ref name=":5" />. Sa biographie de Harriet Jacobs, Modèle:Langue(1861), est publiée quelques mois avant la guerre de Sécession et reçoit par conséquent peu d'audience<ref name=":5" />. Pendant le conflit, elle publie des traités appelant les États du Nord à ne pas faire de compromis concernant l'esclavage, et les États du Sud à la tolérance et à l'émancipation des esclaves<ref name=":5" />. Après la guerre, elle écrit principalement des livres soutenant la cause des esclaves affranchis et des autochtones américains<ref name=":2" />. Son dernier roman, Modèle:Langue, est publié en 1867 ; elle y raconte la vie de deux sœurs métisses, esclaves affranchies originaires de La Nouvelle-Orléans, qui épousent des hommes blancs<ref name=":5" />. Le livre est peu vendu, et Child remarque avec dépit que la question du mariage interracial est toujours aussi sensible que lors de la publication d'Hobomok, quarante ans plus tôt<ref name=":5" />. Après la mort de son mari en 1874, Child vit seule dans leur maison de Wayland, et publie son dernier livre en 1878, Modèle:Langue, une anthologie d'écrits religieux<ref name=":5" />. Elle meurt à Wayland deux ans plus tard, le 20 octobre 1880<ref name=":5" />.

Engagement contre l'esclavage

Fichier:National Anti-Slavery Standard Newspaper January 7, 1841.jpg
La une du National Anti-Slavery Standard, 7 janvier 1841.

En 1831, Child rencontre William Lloyd Garrison, journaliste abolitionniste qui joue un grand rôle dans la lutte contre l’esclavage aux États-Unis<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Le journal qu’il fonde, The Liberator, prône l’émancipation immédiate des esclaves, et Garrison devient connu aux États-Unis et en Angleterre comme l’abolitionniste le plus radical<ref name=":4" />. Cette rencontre a une influence décisive sur le couple Child, qui se dédie à la lutte contre l'esclavage<ref name=":1" />,<ref name=":3" />.

En 1833, Child publie Modèle:Lien, qui retrace l’histoire de l’esclavage et des inégalités raciales aux États-Unis<ref name=":1" />. Il s’agit du premier livre publié sur le sujet<ref name=":3" />. Elle soutient une suppression immédiate de l'esclavage et des lois interdisant les mariages interraciaux<ref name=":5" />. Garrison fait son éloge dans Modèle:Langue<ref name=":5" />, mais hors des cercles abolitionnistes, le livre fait scandale. Child est obligée de mettre fin à la publication de son journal Modèle:Langue<ref name=":1" />,<ref name=":5" />. Cependant Modèle:Langue attire aussi de nombreuses personnes qui s’engage dans la cause abolitionniste<ref name=":1" />,<ref name=":2" />. Plus tard, entre 1841 et 1843, Child participe à la fondation et à la rédaction du Modèle:Langue et collecte des témoignages d’esclaves affranchis<ref name=":1" />. L'audience du journal dépasse bientôt celle de Modèle:Langue<ref name=":5" />. Les Modèle:Langue, des tribunes écrites par Child, sont particulièrement appréciées, ce qui lui permet de les publier dans un recueil en 1843<ref name=":5" />.

Engagement pour les droits des autochtones

Fichier:Hobomok 1824.jpg
La page de titre du premier roman de Child, Hobomok.

Son premier roman, Hobomok, aborde déjà le thème de l'égalité entre les autochtones et les blancs. En 1829, elle publie Modèle:Langue, qui a la particularité de mettre en avant les atrocités commises par les colons sur les autochtones au XVIIe siècle, sous la forme d'un dialogue entre une mère et ses enfants<ref name=":5" />. En 1868, elle publie Modèle:Langue, où elle prend position contre la réclusion des autochtones dans des réserves, et plaide pour un enseignement bilingue<ref name=":5" />. Elle n'échappe cependant pas à certains biais de son époque, comme l'idée qu'il est nécessaire d'éduquer les autochtones selon les standards blancs<ref name=":5" />.

Féminisme

Dès les années 1830, Child publie un certain nombre de livres à destination des femmes, notamment des classes défavorisées, pour leur apprendre à gérer leur foyer de façon pratique et économique<ref name=":5" />. Ses livres Modèle:Langue (1829) et Modèle:Langue (1830) sont des succès, bien que certains critiques jugent Modèle:Langue, qui encourage l'éducation des filles, trop libéral<ref name=":5" />. Elle publie aussi une Histoire des femmes en deux tomes et Modèle:Langue, une compilation de biographies en cinq tomes<ref name=":2" />,<ref name=":3" />. Son livre le plus ambitieux, intitulé Modèle:Langue, est publié en 1835. Elle y soutient l'idée que les sociétés qui respectent les femmes sont plus prospères, rejoignant les idées de Sarah Grimké et Margaret Fuller<ref name=":5" />. Si sa Biography of Madame de Staël and Madame Roland (1832) met en avant des femmes émancipées, Modèle:Langue (1833) encourage les femmes à être pieuses et soumises à leurs maris<ref name=":5" />. Child participe à la fondation de la Modèle:Lien, et certains de ses livres influencent grandement les suffragettes de la génération suivante<ref name=":0" />.

Postérité

Si les fictions de Child n'ont jamais reçu autant d'attention que celles de Harriet Beecher Stowe, ses essais et articles ont largement influencé le mouvement abolitionniste aux États-Unis<ref name=":5" />. Elle est admise au National Women's Hall of Fame en 2001<ref name=":0" />.

Œuvres

Notes et références

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Bibliographie

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Liens externes

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