Motion Picture Association of America
Modèle:Infobox Association La Modèle:Langue est une association interprofessionnelle américaine qui représente les intérêts des six plus grands studios hollywoodiens sur le territoire des États-Unis et à travers le monde.
Longtemps simple association d'intérêt, elle devient un lobby sous la présidence de Jack Valenti, ancien conseiller du président Lyndon B. Johnson. L'ancien ministre de l'agriculture de Bill Clinton, Dan Glickmann, lui succède, suivi par le sénateur (démocrate) Chris Dodd<ref>Modèle:Lien web</ref>. Structure à but-non-lucrafif, elle est devenue depuis les années 1960 le principal et plus puissant lobby du cinéma hollywoodien, et le représentant de fait des majors<ref name=":0">Frédéric Martel, Mainstream, Flammarion, 2010 (Champs-Flammarion 2012). Les premiers chapitres de ce livre sont une histoire de la MPAA. </ref>.
Elle est présidée entre 2011 et 2017 par l'ancien sénateur démocrate Christopher Dodd. En 2017, l'ancien ambassadeur Charles Rivkin lui succède en 2017<ref>Brent Lang et Ted Johnson, « MPAA Shakeup : Chief Chris Dodd to Be Replaced by Charles Rivkin », variety.com, 29 avril 2017.</ref>.
Histoire
L'association fut fondée en 1922 sous le nom de Motion Picture Producers and Distributors of America (MPPDA) par les trois grands studios de production de l'époque, Famous Players-Lasky, Metro-Goldwyn et First National<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [1]</ref>.
Longtemps simple association d'intérêt, elle va devenir peu à peu un important lobby avec l'arrivée à sa présidence de Jack Valenti, ancien conseiller du président Lyndon B. Johnson en 1972. Homme de communication, Valenti transforme une simple association corporatrice en une organisation majeure, rayonnant à travers le monde.
L'ancien ministre de l'agriculture de Bill Clinton, Dan Glickmann, lui succède, suivi par le sénateur (démocrate) Chris Dodd jusqu'en 2017<ref name=":0" />.
Le documentaire américain Modèle:Lang sorti en 2006 enquête sur le système de classement de la MPAA, et critique cette dernière.
La MPAA a proposé aux universités américaines un logiciel pour surveiller les échanges de fichiers, spécialement ceux qui enfreindraient le copyright des films. La distribution et l'utilisation de ce logiciel, Modèle:Lang, ont été interdites car elles se faisaient à l'encontre du droit d'auteur des logiciels sur lesquels il était fondé (Modèle:Lien et Xubuntu)<ref>Le logiciel en question était distribué sur le site http://universitytoolkit.org/ sans respecter la spécification de la licence GPL qui impose de rendre publiques les modifications apportées. Source : article de Brian Krebs sur blog.washingtonpost.com</ref>.
En Modèle:Date-, la MPAA a affirmé que l'algorithme des principaux moteurs de recherche favorisaient l'accès à des sites de piratage d'œuvres audiovisuelles<ref>« Cinéma, l'algorithme des moteurs de recherche favorable aux pirates ? » dans TheMediaShaker.com.</ref>.
Membres
Les membres du MPAA sont<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Motion Picture Association of America : About Us - Site officiel</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Paramount Pictures ;
- Sony Pictures Entertainment ;
- Netflix Studios ;
- Universal City Studios LLLP ;
- The Walt Disney Studios ;
- Warner Bros. Entertainment Inc.
20th Century Studios s’est retiré après son rachat par Walt Disney Studios Motion Pictures en Modèle:Date-. Pour maintenir le nombre de membres à six, à la suite de cette acquisition, Netflix Studios a été approuvé en tant que nouveau membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Présidents
Les présidents exécutifs de la MPAA ont été :
- Jack Valenti (1972-2004)
- Dan Glickman, ancien ministre de l'Agriculture de Bill Clinton (2004-2010)
- Christopher Dodd, ancien Sénateur démocrate (2011-2017)
- Charles Rivkin, ancien ambassadeur des Etats-Unis en France (depuis 2017)<ref>Voir Frédéric Martel, De la Culture en Amérique, Gallimard, 2006 (chapitre sur Jack Valenti) et Mainstream, Flammarion, 2010 (chapitre 1 sur l'histoire de la MPAA). </ref>.
Classification des films
Pour diverses raisons, l'association s'est imposé un code « déontologique » d'autocensure, le Code Hays ou Modèle:Lang. C'est la MPAA qui assure la classification des films aux États-Unis. La soumission d'un film à l'évaluation de la MPAA n'est pas obligatoire, les films non classés recevant la mention « Modèle:Lang » (non classifié). Peu de producteurs renoncent cependant à présenter leurs films à cette instance d'évaluation ; rares en effet sont les cinémas qui diffusent des films classés Modèle:Lang, ce qui diminue leur surface de diffusion et leurs chances de toucher un large public.
| Symbole | Signification<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} What Each Rating Means - Site officiel</ref> | |
|---|---|---|
(Équivalents : Jeux vidéo : E (Modèle:Lang) ; Télévision : High TV-Y, Low TV-G) | ||
(Équivalents : Jeux vidéo : E10+ ; Télévision : High TV-G, Low TV-PG) | ||
(Équivalents : Jeux vidéo : T (Modèle:Lang) ; Télévision : High TV-PG, Low TV-14) | ||
(Équivalents : Jeux vidéo : M (Modèle:Lang) ; Télévision : High TV-14, Low TV-MA) | ||
(Équivalent : Jeux vidéo : AO (réservé aux adultes<ref>la classification varie selon le pays et selon l'organisme classificateur.</ref>) ; Télévision : High TV-MA) |
Notes et références
<references/>
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Officiel
- Modèle:Lang, documentaire indépendant sur le système d'évaluation des films mis en place par la MPAA.
.svg){kind=link}
.svg){kind=link}
.svg){kind=link}
.svg){kind=link}
.svg){kind=link}