Mahinda Rajapaksa

Mahinda Rajapaksa<ref>Modèle:Lien web.</ref><ref>Modèle:Lien web.</ref> (en Modèle:Lang-si ; en Modèle:Lang-ta), né le Modèle:Date de naissance à Weeraketiya, dans le district de Hambantota (Sri Lanka), est un homme d'État sri-lankais, membre du Parti de la liberté du Sri Lanka (SLFP) puis du SLPP, et s'est situé depuis le début de sa carrière politique au centre-gauche.

Député de 1970 à 1977, puis à nouveau en 1989, avant de devenir ministre dans les années 1990 puis Premier ministre (2004-2005), il est élu au poste de président de la République pour deux mandats (2005-2015) avant de redevenir de manière contestée Premier ministre en Modèle:Date-. Il démissionne en décembre de la même année, après l'annulation par la Cour suprême de législatives anticipées et un mois après avoir été renversé par une motion de censure. Il redevient Premier ministre l'année suivante, à la suite de l'élection de son frère Gotabaya Rajapaksa à la tête du pays.

Famille, études et carrière

Modèle:Article détaillé Rajapakse est né dans le sud du pays, dans une famille de l'oligarchie : son père, D. A. Rajapaksa, avait été ministre de l'Agriculture du gouvernement colonial de Wijeyananda Dahanayake (1959-60), et son oncle, D.M. Rajapaksa, avait été Modèle:Lien (fonction législative) dans les années 1930. D.M. Rajapaksa portait alors le voile marron traditionnel des paysans cultivateurs de l'éleusine, symbole repris par son neveu Mahinda<ref name=Bio> Biographie officielle du président (sur site gouvernemental) </ref>.

Mahinda Rajapkase fit ses études au collège Richmond, à Galle (Modèle:Unité de Colombo) avant d'aller à la capitale, étudiant d'abord au Nalanda College Colombo (bouddhiste), puis au Thurstan College<ref name=Bio/>. Après la mort de son père, en 1967, il devint le candidat du Sri Lanka Freedom Party (SLFP) dans sa circonscription natale de Beliatta. Trois ans plus tard, il entra au Parlement, devenant à 24 ans le plus jeune député sri-lankais, et se situant au centre-gauche <ref name=Bio/>.

Il entama des études de droit en 1974 au Sri Lanka Law College, prêtant serment en tant qu'avocat en Modèle:Date-, année où il perdit son siège de député, victime de la défaite électorale historique du SLPF<ref name=Bio/>. Sauf pendant les périodes où il fut ministre, il exerça tout au long de sa carrière parlementaire, ayant une étude à Tangalle, dans son district natal de Hambantota, et défendant les droits de l'homme <ref name=Bio/>. Pendant 25 ans (jusqu'en 2004), il présida le Comité sri-lankais de solidarité avec la Palestine<ref name=Bio/>, militant pour la résolution pacifique du conflit israélo-palestinien et la création d'un État palestinien souverain<ref name=Bio/>.

Il fut élu à nouveau député (de Hambantota) en 1989, et se fit connaître en militant avec Manorani Saravanamuttu pour organiser le Front des mères, qui s'opposait en 1988-1990 à la « terreur blanche » du groupe rebelle Deshapremi Jathika Vyaparaya (Front patriotique national)<ref name=Bio/>.

Années 1990

Ministre du Travail du gouvernement de Sirimavo Bandaranaike (1994-97) puis ministre de la Pêche du même gouvernement, reconduit en 2001 dans ses fonctions par Ratnasiri Wickremanayake, il sortit du gouvernement à la suite de la victoire électorale, en 2001, du Parti national uni. Au gouvernement, il établit notamment l'Université de l'Océanographie <ref name=Bio/> ainsi qu'une unité de garde-côte<ref name=Bio/>, et initia les travaux pour un nouveau port à Hambantota<ref name=Bio/>.

Il est élu leader de l'opposition en Modèle:Date-<ref name=Bio/>.

Premier ministre (2004-2005)

Succédant à Ranil Wickremesinghe, il devint Premier ministre de la présidente Chandrika Kumaratunga (Modèle:Date-Modèle:Date) à la suite de la victoire aux législatives de la coalition de l'UPFA (United People's Freedom Alliance). Il doit alors faire face aux conséquences du tsunami de décembre 2004 (séisme d'une magnitude supérieure à 9), qui fait plus de 35 000 morts, suivi en Modèle:Date- par un nouveau séisme (de magnitude 8,7).

Président de la République (2005-2015)

Premier mandat

Le Modèle:Date, candidat du SLFP, il remporte l'élection présidentielle avec 50,33 % des voix face à Wickremesinghe. Sa candidature est soutenue par une coalition de 25 partis<ref name=Bio/>, et Rajapakse est investi dans ses fonctions deux jours plus tard.

Rajapakse remporte un succès historique en défaisant militairement, en Modèle:Date-, la guérilla séparatiste des Tigres tamouls (LTTE), mettant un terme définitif à un conflit de plus de 40 ans, qui a fait entre 80 et 100 000 morts.

Second mandat

Soutenu par la coalition de l'UPFA (United People's Freedom Alliance), il remporte l'élection présidentielle de janvier 2010 face à l'ex-chef des Armées Sarath Fonseka (Nouveau Front démocratique), son ancien allié dans la guerre contre le LTTE, et entame ainsi un deuxième mandat de cinq ans<ref name=FG> Flore Galaud, Sri Lanka : tensions après la réélection du président, Le Figaro, 27 janvier 2010 </ref>. Les deux candidats s'accusent mutuellement de préparer un coup d'État<ref name=FG/>. Les Tamouls sont totalement ignorés lors de la campagne, et aucun des candidats n'évoque de politique de réconciliation nationale<ref> Marie-France Calle, Les Tamouls oubliés de l'élection sri-lankaise, Le Figaro, 26 janvier 2010 </ref>.

Lors de l'élection présidentielle du Modèle:Date, il est battu par Maithripala Sirisena également membre du SLFP<ref>L'outsider Sirisena élu nouveau président du Sri Lanka, France 24, 9 janvier 2015</ref>.

Dans l'opposition

Son parti bloquant les réformes de Sirisena et son rapprochement avec la minorité tamoule, ce dernier organisa des élections législatives anticipées au cours desquelles le parti de Rajapakse, fut défait, bien que lui-même remportât un siège<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais échoue à obtenir le poste de Premier ministre qu'il briguait<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Nomination controversée comme Premier ministre (2018)

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, le président Maithripala Sirisena démet Ranil Wickremesinghe de ses fonctions de Premier ministre et nomme immédiatement Rajapaksa à sa place. Ayant fait amender en 2015 la constitution de sorte de retirer au président le droit de limoger le Premier ministre<ref>Modèle:Lien web</ref>, Wickremesinghe considère cet acte comme inconstitutionnel et déclare demeurer à son poste<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rulers.</ref>. Il refuse alors de quitter ses fonctions, recevant ainsi le soutien du président du Parlement, institution suspendue jusqu'au Modèle:Date- par le président de la République<ref>https://www.swissinfo.ch/fre/le-premier-ministre-refuse-de-quitter-sa-résidence--un-mort/44504184</ref>.

Le Modèle:Date-, alors que les partisans de Rajapaksa tentent d'entrer dans sa résidence, un garde du corps du ministre sortant du Pétrole tire sur eux, faisant un mort et deux blessés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:1er novembre, le président annonce la levée de la suspension du parlement<ref>Modèle:Lien web</ref> et le convoque pour le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis reporte la date au 7 puis au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le président dissout le parlement et convoque des législatives anticipées pour le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le président du Parlement conteste cette décision, estime que le président ne possède pas le pouvoir de dissolution<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, la Cour suprême annule la dissolution<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, son gouvernement est renversé par une motion de censure<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les 15 et Modèle:Date-, ont lieu des séances houleuses au parlement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Wickremesinghe demande alors à être réinvesti<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date- a lieu une réunion de sortie de crise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Sirisena annonce qu'il ne nommera plus jamais Wickremesinghe comme Premier ministre, l'accusant de corruption<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, la Cour suprême suspend les pouvoirs du second Premier ministre, Mahinda Rajapaksa. Cette décision très attendue des magistrats a été rendu avant le Modèle:Date-, car ils ont estimé que des « dommages irréparables ou irrémédiables » pouvaient survenir sur l'île<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, la Cour suprême confirme l'annulation des élections anticipées, estimant que le président ne possède pas le droit de dissoudre la chambre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, la démission prochaine de Rajapaksa est annoncée par son fils, étant effective pour le lendemain Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Wickremesinghe est réinvesti le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Premier ministre (2019-2022)

Le Modèle:Date-, après la démission du Premier ministre sortant Ranil Wickremesinghe, à la suite de l'élection de son frère Gotabaya Rajapaksa comme président de la République, il devient Premier ministre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après la victoire de son parti aux élections législatives srilankaises de 2020, il est de nouveau désigné Premier ministre le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ensemble des membres de son gouvernement présentent leur démission à titre individuel début avril 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 9 mai 2022, il annonce sa démission, ce qui provoque de violents heurts entre manifestants de son parti et des activistes anti-gouvernementaux, faisant 5 morts et plus de 150 blessés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

• {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. A. Gunarwardena, « Mahinda Rajapakse », in Encyclopedia of Sri Lanka, New Dawn Press, New Delhi, 2006 (Modèle:2e éd.), Modèle:P. Modèle:ISBN

Liens externes

• Modèle:Autorité
• {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site personnel de Mahinda Rajapakse

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