Mansour Kamardine
Modèle:BPV à sourcerModèle:Infobox Personnalité politique
Mansour Kamardine, né le Modèle:Date de naissance à Sada (Mayotte), est un avocat et homme politique français.
Député de Mayotte de 2002 à 2007, il est à l’origine de l'abolition de la polygamie dans ce territoire de la France d'outre-mer, puis de la tenue d’un référendum sur la départementalisation de Mayotte. Il est réélu député sous l’étiquette Les Républicains en 2017 et 2022.
Biographie
Mansour Kamardine est le fils de Daniel Kamardine, né en 1934 dans le village de Mangajou (commune de Sada) et lieutenant de Marcel Henry lors du combat dans les années 1960 pour le maintien de Mayotte dans la France. Sa mère, Fatima Mansour, cultivatrice, est née en 1936 à Sada.
Il est avocat inscrit au barreau de Mayotte, barreau dont il fut bâtonnier de 1997 à 1999.
Parcours politique
À 18 ans, il s'engage, dès sa création, au sein du RMPR (Mouvement Mahorais pour la République), puis au RPR lors de la création de la fédération de Mayotte de ce parti politique. À 23 ans, il est élu maire de la commune de Sada lors des élections de 1983, devenant alors le plus jeune maire de France. Proche de Jacques Chirac, il poursuit son engagement après le retrait de ce dernier de la vie publique auprès d'Alain Juppé.
Candidat malheureux aux législatives de 1993, avec 44,3 % des voix au premier tour, il est élu conseiller général de Mayotte en 1994 dont il devient Modèle:1er vice-président en 2001.
Député de Mayotte
Premier mandat et opposition à la polygamie
Il est élu député de Mayotte à sa Modèle:3e tentative lors des législatives de 2002, face au candidat UDF-MDM.
Élu député le Modèle:Date de la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature]] (2002-2007), dans la circonscription de Mayotte (circonscription unique), il siège au sein du groupe UMP. Membre de la commission des affaires culturelles familiales et sociales en début de mandat, il intègre la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République à partir de 2005. Il est membre de la Délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes.
Il défend et obtient l'abolition de la polygamie à Mayotte par un amendement en 2003<ref name="DOMX0500203L">Modèle:Légifrance</ref>. La même année, il défend et obtient également que la Constitution cite nominativement Mayotte. Fervent partisan de la départementalisation de Mayotte, il milite pour qu'une loi d'organisation d'un référendum local soit adoptée. La loi sur la consultation préalable à la départementalisation de Mayotte est adoptée en 2007 et la consultation est organisée en 2009, faisant de Mayotte le 101e département de France le Modèle:Date-.
Battu aux élections législatives du Modèle:Date- par le candidat du MDM, principalement du fait de son opposition à la polygamie<ref>Guide encyclopédique Mayotte, par Gilles Nourault et François Perrin, Collection Encycloguide, éditions Orphie, 2012.</ref>, il poursuit son engagement pour la départementalisation de Mayotte jusqu'à l'obtention officielle du statut de département, puis se met en retrait de la vie politique jusqu'en 2016.
Retour à l'Assemblée nationale et critiques sur l'immigration
Il retrouve les bancs de l'Assemblée Nationale en Modèle:Date- en gagnant le scrutin législatif de la Modèle:2e circonscription de Mayotte.
Il siège au sein du groupe Les Républicains dont il est le député ultramarin le mieux élu (64,6%)<ref>Modèle:Lien web</ref> et retrouve la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République. Alors qu'un quart des députés du groupe d'opposition Les Républicains vote contre la confiance au gouvernement d’Édouard Philippe après le discours de politique générale du Premier Ministre et que les trois quarts du groupe s'abstiennent, Mansour Kamardine est le seul membre LR à voter la confiance le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parallèlement il alerte le pouvoir exécutif sur les risques de troubles liés à la pression migratoire<ref>Modèle:Article.</ref> et sur la situation sociale éducative et sanitaire<ref name=fiche>Modèle:Lien web.</ref>. Il défend l'accélération de l'élargissement du droit commun à Mayotte pour lutter contre la pauvreté, l'illettrisme et le déficit d'accès au système de santé. Il se mobilise contre la signature<ref name=fiche/> de la feuille de route franco-comorienne du Modèle:Date- vers la libre circulation des personnes entre l'Union des Comores et Mayotte<ref>Modèle:Lien web</ref> et est acteur du mouvement populaire de manifestation<ref>Modèle:Lien web</ref> qui aboutit au retrait par le gouvernement français de l'accord du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il accompagne le mouvement social de 2018 à Mayotte et considère que le plan de sortie de crise du gouvernement ne prend pas suffisamment en compte les priorités des Mahorais<ref>Modèle:Lien web</ref>
Il est membre de la délégation aux outre-mer, de la commission spéciale d'apurement des comptes publics de la chambre basse et de la commission nationale d'évaluation des politiques de l’État outre-mer. Il est membre de l'assemblée parlementaire de la Francophonie et siège comme rapporteur au sein du bureau de la commission de la coopération et du développement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il préside le groupe d'amitié France Comores à l'Assemblée Nationale française<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est réélu lors des élections départementales de 2021 mais son élection est annulée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il perd son siège lors de l'élection partielle.
Il soutient en avril 2023 l'Opération Wuambushu menée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, visant à rétablir l'ordre sur l'île et expulser les étrangers<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Publications
Distinctions
- Modèle:Déco Chevalier de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Déco Chevalier de l'ordre national du Mérite
Notes et références
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