Marchantiophyta

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Les Marchantiophytes ou Hépatiques (Marchantiophyta, Hepaticophyta ou Hepatophyta ou Hepaticae), forment le taxon des embryophytes (plantes terrestres) qui a conservé le plus de caractères « ancestraux » Modèle:Référence nécessaire.

Les Marchantiophytes comptent Modèle:Nombre dans le monde, dont 312 en France<ref name=":0" />.

Étymologie

Le terme Marchantiophyta vient de Marchantia (d'après Nicholas Marchant, un botaniste) et de φυτόν (phytón, « végétal »)

Description

Caractères généraux

Fichier:Haeckel Hepaticae.jpg
Page du « Kunstformen der Natur » (1904) décrivant quelques formes d'hépatiques, par Haeckel
Fichier:Hépatique immergée pied de berge de la rivière Les Baillons à Enquin-sur-Baillons aout 2017.jpg
certaines hépatiques peuvent vivre immergées a proximité de la surface, généralement alors en pied de berge
(ici dans la rivière "Les Baillons" à Enquin-sur-Baillons)

Les hépatiques sont généralement de petite taille et peu spectaculaires.

Leur appareil végétatif est formé d'un large ruban chlorophyllien ramifié dichotomiquement et appliqué au substratModèle:Référence souhaitée. Ce gamétophyte est constitué de deux couches de tissus différenciés. En coupe transversale on y voit plusieurs types de cellules parenchymateuses. La lame chlorophyllienne de certaines hépatiques communes est aplatie, avec des lobes qui rappellent ceux du foie, d'où le nom vernaculaire d'hépatique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cet aspect explique qu'elles ont été utilisées pour les maladies du foie en vertu de la théorie des signatures<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Synapomorphies

Leurs principales synapomorphies (caractères dérivés propres) sont :

Écologie

Habitat

Elles colonisent des milieux humides et ombragés comme les troncs ou les branches des arbres, milieux pierreux ou sols proches de sources, cours d'eau, maresModèle:Référence souhaitée. Elles sont parfois subaquatiques.

Épiphytisme

Les Hépatiques sont une des constituantes de la Bryoflore épiphyte corticole (ou foliicole en zone tropicale humide)<ref>page sur les hépatiques corticoles</ref>.
Parmi les éphiphytes, on trouve par exemple :

Symbioses

Une grande partie des hépatiques sont mycorhizées par des champignons (Glomerales)Modèle:Référence souhaitée, ce qui permet aussi probablement à certaines d'entre elles de mieux survivre dans les écosystèmes froids (toundra, taïga et localement en Antarctique<ref>Williams PG, Roser DJ, Seppelt RD. 1994. Mycorrhizas of hepatics in continental Antarctica. Mycol. Res. 98: 34-36 ISI.</ref>). Modèle:Loupe

Systématique

Dans l'ancienne classification, elles étaient séparées en<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> :

  • Marchantioïdes (hépatiques à thalle complexe)
  • Jungermannioïdes anacrogynes (hépatiques thalloïdes simples)
  • Jungermannioïdes acrogynes (hépatiques à feuilles)


Dans la nouvelle classification, les Marchantiophytes sont dividés en 3 classe<ref name=":0" /> :

Haplomitriopsida

Modèle:Section vide ou incomplète

Marchantiopsida

Les Marchantiopsida constituent la lignée la plus primitive et comprend environ Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Leur morphologie est de type thalloïde (thalle opaque et souvent épais), leur face inférieure est en contact avec le substrat et possède des structures unicellulaires, les rhizoïdes, leur permettant de se fixer au substrat. Leur croissance est dichotome et due à des cellules apicales (il n'y a pas de méristème).Ils ne possèdent pas de stomates mais des pores aérifères ouverts en permanence. Ces pores débouchent dans une chambre aérifère permettant ainsi la respiration et la photosynthèse. Il n'y a pas non plus de tissus conducteurs vrais, la conduction a lieu de cellule à cellule.

Reproduction :

Jungermanniopsida

La classe des Jungermanniopsida comprend environ Modèle:NombreModèle:Référence souhaitée. Ces espèces ressemblent extérieurement aux Bryopsida, constituant des axes feuillés à insertion bilatérale ramifiéeModèle:Référence souhaitée. Elles s’en distinguent par quelques caractères macroscopique : sporophyte possédant une soie hyaline et couronné par une capsule sans péristome ni opercule, absence de coiffe, symétrie dorso-ventrale des tiges feuillées. Beaucoup d'espèces étant couchées sur un substrat (formant un thalle translucide, peu épais), il s'ensuit que la ligne de feuilles en position ventrale (vers le sol), d’où partent généralement aussi les rhizoïdes, soit ne porte plus du tout de feuilles, soit porte des feuilles plus ou moins réduites (nommées « amphigastres »)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le gamétophyte est un axe cylindrique rampant qui porte des excroissances ou lobes de plusieurs types : dorsaux, latéraux, grand lobe ventral Modèle:Référence souhaitée.

Le sporophyte est plus volumineux, il est constitué d'un suspenseur : la soie et d'une capsule terminale qui s'ouvre par 4 valves (synapomorphie du groupe) Modèle:Référence souhaitée.

Classification

Selon Modèle:Bioref :

Selon NCBI :

Selon une autre sourceModèle:Référence nécessaire :


Selon une autre sourceModèle:Référence nécessaire :

Galerie

Quelques images illustrant la diversité des hépatiques :

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Modèle:Références

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