Marguerite Stuart (1424-1445)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rôle monarchique
Marguerite d'Écosse, née à Perth le Modèle:Date et morte à Châlons-en-Champagne le Modèle:Date, est une princesse écossaise devenue dauphine de France par son mariage avec le futur Louis XI.
Biographie
Marguerite est le premier enfant du roi [[Jacques Ier d'Écosse|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Écosse]] et de son épouse Jeanne Beaufort, et la sœur aînée du futur roi Jacques II.
En 1428, Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} accepte de marier Marguerite, âgée de quatre ans, avec le dauphin Louis, futur Louis XI. Cependant, Jacques ayant obtenu que sa fille ne se rende pas en France avant d'être plus âgée. Elle ne fut menée en France à Tours qu’en 1436 par le comte de Vendôme, Louis Ier de Bourbon-Vendôme, chargé de l’y mener, le mariage n'est célébré que le Modèle:Date au château de Tours par l'archevêque de Reims, Renault de Chartres. Marguerite se rend en France escortée de nobles écossais comme John Wishart. Sur le chemin, elle manque d'être interceptée par les Anglais, qui voient ce mariage d'un mauvais œil<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Décrite comme très belle et cultivée, Marguerite adore la vie de cour, mais son époux la néglige Modèle:Référence nécessaire. Elle ne s'entend pas avec son mari, allant jusqu'à prendre le parti de son beau-père Charles VII contre lui. Elle meurt à l'âge de 20 ans, de tuberculose ou de pneumonie, au cloître saint-Étienne de Châlons-en-Champagne. Sa maladie a été accentuée par le chagrin que lui avaient causé les accusations du courtisan Jamet de Tillay, qui l'avait surprise en compagnie de Jean d'Estouteville et d'un autre gentilhomme<ref>[Paula Higgins, « 'The Other Minervas': Creative Women at the Court of Margaret of Scotland », Kimberly Marshall, éd., Rediscovering the Muses: Women's Musical Traditions, Northeastern University Press, 1993, p. 172 Modèle:Lire en ligne]</ref>. Selon la tradition, ses derniers mots auraient été : Modèle:Citation
Le corps de Marguerite est d'abord inhumé en la cathédrale de Châlons. Le Modèle:Date-, il est transféré à Thouars, dans l'église collégiale Saint-Laon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une princesse artiste
Marguerite, délaissée par son époux et ne pouvant avoir d'enfants, a trouvé un dérivatif dans l'art poétique. Quoiqu'il ne reste pas trace de ses écrits, elle passait des nuits entières à composer des rondeaux<ref>Rondeaux et autres poésies du XVème siècle, page XV, note 5)</ref> ; sa cour comptait des poètes comme Jeanne Filleul, Louise de Beauchastel et une légende veut qu’elle ait donné à Alain Chartier un baiser sur la bouche (fait impossible en raison de la date de mort de ce poète : 1430, Marguerite avait alors 6 ans). Son époux le dauphin Louis la soupçonnait d'avoir des liaisons avec des poètes de son entourage (il la faisait espionner par Jamet de Tillay) ; ce dont la dauphine se défendit jusqu'à son lit de mort<ref> https://books.google.fr/books?id=k1IGAAAAQAAJ&pg=PA26&lpg=PA26&dq=%22Marguerite+d%27%C3%89cosse+++%22+Louis+XI+%22Jamet+de+Tillay%22&source=bl&ots=KxH_tJppLh&sig=DvoEFn4p9yk8vE5jE2fmlqqd-zk&hl=fr&sa=X&ei=vqpbUvjuCsjwhQf4_oDoBQ&sqi=2&ved=0CDkQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false Charles Pinot-Duclos, Joachim Le Grand : Histoire de Louis XI, page 26]</ref>.
Quoiqu'il fût d'usage de ne pas nommer les dames dans les rondeaux de l'époque, Blosseville est assez explicite dans Celle pour qui je porte l'M ; et la mort prématurée de Marguerite lui inspire Vous qui parlés de la beauté d'Élaine.
Ascendance
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Geneviève et Philippe Contamine (dir.), Autour de Marguerite d'Écosse. Reines, princesses et dames du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Actes du Colloque de Thouars (23 et Modèle:Date-), Paris, Honoré Champion, Modèle:Coll. « Études d'histoire médiévale », 4, 1999, 262Modèle:Nb p., Modèle:Lire en ligne.
- Priscilla Bawcutt et Bridget Henisch, « Scots Abroad in the Fifteenth Century: The Princesses Margaret, Isabella and Eleanor », dans Elizabeth Ewan et Maureen M. Meikle éd., Women in Scotland, c.1100-1750, East Linton, Tuckwell, 1999, p. 45-55. Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Paula Higgins, « 'The Other Minervas': Creative Women at the Court of Margaret of Scotland », Kimberly Marshall, éd., Rediscovering the Muses: Women's Musical Traditions, Northeastern University Press, 1993, p. 169-185 Modèle:Lire en ligne
Modèle:Début dynastie Modèle:Insérer dynastie Modèle:Fin dynastie