Marianne de Dulac

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Modèle:Titre en italique {{#invoke:Infobox|build|nom=Timbre}}Modèle:Infobox en Lua

La « Marianne de Dulac » ou « Marianne de Londres » est une série de timbres d’usage courant.

Elle est conçue à la demande du général de Gaulle avec l'accord du gouvernement britannique en 1943. Elle sert en France libérée du Modèle:Date- pour le Modèle:Unité rose et en 1945 pour les Modèle:Nobr valeurs. Elles sont toutes retirées de la vente le Modèle:Date-, sauf le Modèle:Unité vendu jusqu’au Modèle:Date-. Le nombre de timbres de cette série qui ont été imprimés est estimé à Modèle:Nobr d’exemplaires, toutes valeurs confondues.

Description

Il s'agit de la deuxième série à représenter Marianne juste après la Marianne d'Alger ; elle est dessinée et gravée par Edmond Dulac, un Français naturalisé Britannique. Le timbre représente le profil gauche d’un buste de Marianne, coiffée d'un bonnet phrygien, encadré de deux rameaux d'olivier. Dulac s'est inspiré, pour la dessiner, de la femme d'un ami<ref name="LM"/>. En bas figurent la valeur faciale et le mot « POSTES ». En haut, la mention « RF » (pour République française) et une croix de Lorraine. Des essais portant sur différentes dispositions de ces mots et sur la présence ou non de la croix de Lorraine sont réalisés.

Histoire et usages postaux

En 1943, sous la pression du général de Gaulle, le gouvernement britannique accepte de commencer la préparation des timbres devant servir dès que la France sera libérée. De Gaulle refuse l’utilisation de timbres étrangers en France libérée (c'est la version initiale des timbres Arc de Triomphe qu’amènent les troupes américaines). Le sujet, Marianne, allégorie de la République, et le dessinateur (citoyen français naturalisé britannique) sont retenus en Modèle:Date- au terme d'un concours lancé en Modèle:Date-, même si le dessin du timbre reste encore à préciser dans les détailsModèle:Sfn. Deux imprimeurs soumettent leur projet à de Gaulle : en taille-douce pour De La Rue et en héliogravure pour Modèle:Lien<ref name="LM">Modèle:Article.</ref>. Le projet de De La Rue est retenu, même si des feuilles de Harrison and Sons font par la suite leur apparition sur le marché philatélique. Modèle:Média externe Les vingt valeurs faciales sont choisies en fonction des tarifs d'affranchissement en vigueur en France en 1942. Or, en 1945, les tarifs ont bien changé et les Marianne de Dulac servent peu et rarement seules sur pli. De plus, la France libérée ne connaît pas de pénurie de timbres malgré la démonétisation des timbres à l’effigie de Pétain ; en effet, lors de la libération de Paris, l’imprimerie des timbres-poste est retrouvée intacte et on peut réimprimer des timbres au type Iris d’avant la guerre, auxquels viennent s’ajouter les timbres Arc de Triomphe des États-Unis et la Marianne d'Alger du Comité français de libération nationale émise avec la libération de la Corse. Les Marianne de Dulac sont quand même émises malgré le retard mais l'impression de Modèle:Nobr de timbres destinés aux colonies est abandonnéeModèle:Sfn.

Les premières épreuves sont présentées vers le Modèle:Date-Modèle:Sfn ; le timbre à Modèle:Unité est émis le Modèle:Date- Modèle:Incise, la mise en circulation des dix-neuf autre valeurs s'échelonnant de mars à Modèle:Date-Modèle:Sfn. La quantité de timbres à imprimer, toutes valeurs confondues, est initialement fixée à 1 400 000 000 mais en raison de l'impression des autres types de timbres, la commande est réduite à Modèle:Unité, dont 250 000 000 pour le seul Modèle:Unité rose (affranchissement d'une lettre simple à l'intérieur de la France métropolitaine en 1942)Modèle:Sfn.

Si le Modèle:Unité est vendu jusqu'au Modèle:Date-, les autres valeurs sont retirées de la vente le Modèle:Date-. Charles de Gaulle, initiateur du projet, démissionne du gouvernement provisoire le Modèle:Date-, ce qui n'est peut-être pas étranger à l'abandon du timbre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En outre, les tarifs postaux sont modifiés à six reprises entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-.

Autres usages

L'effigie gravée par Dulac figure également sur un billet de banque de Modèle:Unité en circulation en Corse libérée (1943), sur deux billets de Modèle:Unité destinés à la France territoriale (1944) et sur une série de timbres des colonies pour l'Entraide française et sur des billets et timbres fiscaux des colonies<ref>« Marianne de Dulac », article publié sur le Blog philatélie, 24 août 2005 (page consultée le 26 novembre 2006).</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hommages

En Modèle:Date-, la Journée du timbre est consacrée à la Marianne de Dulac. Elle est reprise sur un timbre sur timbre en feuille et en carnet. Elle est gravée par Claude Jumelet<ref name="LM"/>.

En Modèle:Date-, la Marianne de Dulac est reprise pour le Modèle:60e de son émission. Elle figure en cinq exemplaires dans un carnet de timbres autocollants avec cinq exemplaires de la Marianne des Français. La Marianne de Dulac de 2005 est gravée par Jacky Larrivière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail