Mille Plateaux

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Mille Plateaux (Paris, Éditions de Minuit, 1980) est le second des deux volumes ayant pour sous-titre Capitalisme et schizophrénie issu de la collaboration entre le philosophe Gilles Deleuze et le philosophe et psychanalyste Félix Guattari. Cet ouvrage continue à explorer par des voies inédites — en s'attaquant notamment à une série d'erreurs afférentes selon les auteurs à l'arborescence, à l'État, à l'immanence, au langage, au nomade… — la question déjà avancée dans L'Anti-Œdipe (premier volume) d'une ontologie révolutionnaire des devenirs (« presque imperceptibles ») qui ne cessent de défaire l'histoire des identités (« primauté des lignes de fuite ») et de produire des « coups » imprévisibles au sociologue et au militant.

Il s'agit sans doute de l'œuvre politique la plus importante de Deleuze et Guattari : leur conception originale du pluralisme et du rhizome (l'individu n'y est pas conçu comme fondement de l'organisation sociale : les subjectivités sociales sont toujours au-dessus ou en dessous du niveau de l'individu, composant et décomposant des collectivités de toutes sortes), amène à l'injonction de « défaire le visage » pour « devenir comme tout le monde » ; il faut échapper à l'identité, la visagéité, pour « se réduire à une ou plusieurs lignes abstraites qui vont se continuer et se conjuguer avec d'autres, pour produire immédiatement, directement, un monde[…]<ref>Mille plateaux. Cité dans Erik Bordeleau, « La Chine et la ligne », dans Giroux, Lemieux, Chénier (dir.), Contr'hommage pour Gilles Deleuze, Presses de l'Université Laval, 2009.</ref> ».

Citations

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Introductions, essais et prolongements

Voir aussi

Notes et références

<references />

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