Mingei
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Le mouvement Modèle:Japonais est un mouvement artistique japonais, principalement de poterie et de céramique, possiblement inspiré par le mouvement anglais Arts and CraftsModèle:Refnec. En effet, le fondateur du mouvement Mingei se défendait fermement d'avoir été inspiré par les idées de William Morris. Le nationalisme exacerbé lié à ce type de courant accentuant ce rejet de toute influence étrangère, il est difficile de mesurer exactement ce que le mouvement Mingei doit réellement au mouvement anglais Arts and Crafts<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Historique
Créé en 1925 au Japon pour la revalorisation d'un artisanat issu d'une longue tradition, son style est lui aussi une réaction à l'urbanisme grandissant, prônant le réveil des traditions et la beauté dans les objets de tous les jours, fabriqués en céramique, en bois, en laque, en ferronnerie, en vannerie et en textile.
Ses trois premiers maîtres furent le philosophe Modèle:Japonais<ref>Son prénom peut se lire Muneyoshi Modèle:Incise, ou Sōetsu car c'est ainsi qu'il est connu à l'étranger.</ref>, qui réaffirmait la valeur de l'artisanat traditionnel japonais, et les potiers et céramistes Shoji Hamada et Modèle:Japonais<ref name="portrait">Dauphine Scalbert, « Portrait de Yanagi et concept du Mingei », Yanagi et le Mingei.</ref>. Par la suite, le céramiste anglais Bernard Leach, le graveur sur bois Modèle:Japonais et le peintre sur tissu Modèle:Japonais rejoignirent le mouvement<ref name="portrait"/>.
Dans L'Idée du Mingei (1933), Sōetsu Yanagi définit ainsi le mouvement : Modèle:Citation bloc
Yanagi fut grandement inspiré par les poteries coréennes, particulièrement celles de la dynastie Yi, à la suite de plusieurs séjours en Corée<ref name="portrait"/>. Il convient également de préciser, comme le rappelle l'historien de l'art Michael Lucken, déplorant du même coup la méconnaissance en France à ce sujet, que le mouvement Mingei se situe dans le prolongement de l’« extraordinaire aventure humaine et intellectuelle » que constitua la publication de la revue Shirakaba à laquelle Yanagi Sōetsu prit une part active de même qu'il en subit fortement l'influence<ref>Modèle:Article.</ref>. Il fondera en 1936 le Modèle:Japonais à Komaba dans l'arrondissement de Meguro à Tokyo, avant que ses idées ne deviennent finalement populaires dans les années 1950<ref name="portrait"/>. Il inspira également Isamu Noguchi, la Française Charlotte Perriand, et bien sûr son fils, Modèle:Japonais<ref name="portrait"/>.
Exemples
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Tenue de pompier en cuir, fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brooklyn Museum.
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Inu-hariko, jouet en papier mâché, vers 1950, Brooklyn Museum.
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s }} }}, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brooklyn Museum.
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Futon-gawa (housse de futon), début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brooklyn Museum.
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Ko-mashiko ware mado-e dobin (théière), vers 1915-1935, Brooklyn Museum.
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Oshi-e (estampe en découpes de tissus) représentant une geisha, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brooklyn Museum.
Exposition temporaire 2021
Une exposition temporaire, « Simplicité japonaise », ayant pour thème le mouvement Mingei était visible à l'occasion de la réouverture du musée Guimet le 19 mai et jusqu'au 14 juin 2021. Une visite virtuelle et un texte cartel pédagogique étaient accessibles en ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Beauté du quotidien au Japon, collections de Jeffrey Montgomery, [catalogue d'exposition], Nice, musée des Arts asiatiques, 2000, 142 pages, 179 illustrations en couleur, textes de Marie-Pierre Foissy-Aufrère, Dominique Buisson, Robert Moes et Anna Jackson.
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- Yanagi et le Mingei, tiré à part du numéro 163 de La Revue de la céramique et du verre édité à l'occasion de l'exposition « L'esprit Mingei au Japon : de l'artisanat populaire au design » au musée du Quai Branly du Modèle:Date- au Modèle:Date- (commissaire d'exposition : Germain Viatte). Textes de Dauphine Scalbert, Issey Miyake, Sōetsu Yanagi et Isamu Noguchi.