Muş

{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Homophone Modèle:Paronyme Modèle:Infobox Ville de Turquie Muş (Mouch, en arménien Modèle:Lang; en kurde Modèle:Lang) est une ville de Turquie, préfecture de la province du même nom.

Histoire

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Une statue portant un poignard sur le dos dans Aslanlı Han de la ville de Muş.

L'histoire antique de la ville est peu connue ; son nom pourrait trouver son origine dans les « Mouchki », le nom que les Assyriens donnaient aux Phrygiens<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian Baghesh/Bitlis and Taron/Mush, Mazda Publishers, Costa Mesa, 2001 Modèle:ISBN, Modèle:P.52.</ref>.

Au sein du royaume d'Arménie, Mouch est située au centre de la plaine principale du Taron, dans la province de Tôroubéran<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard G. Hovannisian (dir.), op. cit., Modèle:P.52.</ref>. À la disparition de celui-ci en 428, elle passe, comme le reste du haut-plateau arménien, aux mains des Sassanides, des Byzantins puis des Arabes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle fait partie de la principauté bagratide du Taron<ref>Claude Mutafian et Éric Van Lauwe, Atlas historique de l'Arménie, Autrement, coll. « Atlas / Mémoires », 2005 Modèle:ISBN, Modèle:P.46-47.</ref>, laquelle est annexée par les Byzantins en 968<ref>Jean-Claude Cheynet (dir.), Le monde byzantin, vol. II : L'Empire byzantin (641-1204), coll. « Nouvelle Clio — L'histoire et ses problèmes », Presses universitaires de France, Paris, 2006 Modèle:ISBN, Modèle:P.33.</ref>.

Après la bataille de Manzikert, elle fait partie de la principauté arménienne autonome du Sassoun<ref>Claude Mutafian et Éric Van Lauwe, op. cit., Modèle:P.52-53.</ref>, puis passe aux Ayyoubides<ref>Claude Mutafian et Éric Van Lauwe, op. cit., Modèle:P.54-55.</ref>, aux Mongols<ref>Claude Mutafian et Éric Van Lauwe, op. cit., Modèle:P.56-57.</ref>, aux Qara Qoyunlu<ref>Claude Mutafian et Éric Van Lauwe, op. cit., Modèle:P.58-59.</ref>, et enfin aux Ottomans<ref>Claude Mutafian et Éric Van Lauwe, op. cit., Modèle:P.62-63.</ref>.

À la veille du génocide arménien, sa région est majoritairement peuplée d'Arméniens<ref>Raymond Haroutioun Kévorkian, Le Génocide des Arméniens, Odile Jacob, Paris, 2006 Modèle:ISBN, Modèle:P.293.</ref> : plus de 140 000 Arméniens vivent dans le sandjak, dans 234 localités<ref>Raymond Haroutioun Kévorkian, op. cit., Modèle:P.421.</ref> ; la ville est cependant majoritairement musulmane<ref>Raymond Haroutioun Kévorkian, op. cit., Modèle:P.425.</ref>. Les Arméniens de la plaine de Mouch en sont éradiqués en juillet 1915<ref>Raymond Haroutioun Kévorkian, op. cit., Modèle:P.422.</ref>, malgré une résistance dans la ville même<ref>Raymond Haroutioun Kévorkian, op. cit., Modèle:P.424.</ref>.

Lien externe

• {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la préfecture de Muş