Mycose

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Wikidata {{#if:|Modèle:Infobox V3/Séparateur|}} Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte {{#if:Modèle:WikidataModèle:WikidataModèle:Wikidata |Modèle:Infobox V3/Tableau finModèle:Infobox V3/Tableau début |}} Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata {{#if:|Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début|}} Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Wikidata Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Fin avec Wikidata{{#if:||{{#if:Pulmonary aspergillosis.jpg|{{#if:||}}|}}}} Une mycose est une infection fongique provoquée par une ou plusieurs espèces de microchampignons parasites ou saprophytes. Les pathologies fongiques étudiées par la mycologie médicale, sont souvent subdivisées en infections appelées superficielles, mycoses sous-cutanées et mycoses systémiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elles concernent le plus souvent de petites zones de la peau et/ou des muqueuses. Beaucoup plus rarement le champignon envahit des organes internes (quand il s'agit des poumons ils peuvent y provoquer une infection évoquant une pneumonie ou une tuberculose pulmonaire).

Les infections graves ne surviennent habituellement que chez des individus immunodéficients, c'est-à-dire dont le système immunitaire a été inhibé ou détruit soit par une maladie comme le sida, soit par des médicaments anticancéreux ou par des radiations. Elles peuvent également concerner des patients traités par des hormones stéroïdes comme le cortisol, atteints de diabète sucré, et traités aux antibiotiques.

Organismes responsables

De très nombreuses espèces de champignons ou levures microscopiques peuvent se révéler pathogènes pour l'homme dans certaines conditions. De nouvelles espèces peuvent encore être découvertes. Les progrès de la connaissance du génome des dermatophytes ont récemment conduit à reclasser l'ancienne variété zoophile Trichophyton mentagrophytes var. en Trichophyton mentagrophytes (espèce distincte).

Des microlésions de la peau ou une baisse des défenses immunitaires leur permettent de pénétrer l'épiderme puis le derme, ou des muqueuses.

Deux grands types de mycoses sont :

La dermatophytie et l'onychomycose peuvent ainsi être causées par au moins trois espèces de dermatophytes anthropophiles :

  1. T. rubrum,
  2. T. interdigitale et
  3. Epidermophyton floccosum.

T. interdigitale (autrefois dénommé T. mentagrophytes) est aujourd'hui le deuxième dermatophyte le plus commun en Allemagne<ref name=MiseAjour2014/>.
Tous ces dermatophytes ciblent dans la couche de peau, dans le cheveu ou dans l'ongle la cytokératine, une matière protéique dure et ferme, qu'ils dégradent pour s'en nourrir. Pour cela ils sécrètent une enzyme dédiée : la kératinase, mais ils s'aident aussi d'autres enzymes protéolytiques (dont des nucléases) et de la cystéine dioxygénase considérés comme « facteurs de virulence »<ref name=MiseAjour2014/>.

Facteurs prédisposants

Plusieurs facteurs de prédisposition ont été découverts pour l'infection par tinea pedis et tinea unguium : ce sont principalement :

  • les troubles circulatoires affectant les membres inférieurs<ref name=MiseAjour2014/> ;
  • des troubles métaboliques tels que le diabète sucré<ref name=MiseAjour2014/> (risque plus élevé de tinea pedis et d'onychomycose<ref name=MiseAjour2014/>) ; L'onychomycose est maintenant considérée comme un prédicteur du syndrome du pied diabétique et le diabétique nécessitant une hémodialyse a 88 % de probabilités d'onychomycose de plus qu'un non-diabétiques<ref name=MiseAjour2014/> mais elle est également Modèle:Citation<ref name=MiseAjour2014/> ;
  • des troubles de l'immunité cellulaire (au moins pour la dermatophytose<ref name=MiseAjour2014/>) ;
  • le psoriasis (27 % des personnes atteintes de psoriasis dont l'ongle de pied présente un changement d'apparence ont une onychomycose<ref name=MiseAjour2014/>) ;
  • Facteurs génétiques et antécédents familiaux (dans le cas de l'onychomycose pour laquelle on a montré que Modèle:Citation et que certaines populations (juifs ashkénazes par exemple) sont protégés de l'onychomycose grâce à l'antigène leucocytaire humain DR4 (HLA-DR4).

Terminologie

L'adjectif en rapport avec « mycose » est « mycosique », synonyme de « fongique ». Le terme « mycotique », bien que largement employé ne figure pas dans les différents dictionnaires<ref>TLFI, Grand Robert de la langue française, Larousse</ref>. Une exception est l'expression « anévrisme mycotique », complication classique d'une endocardite infectieuse, mais qui n'est pourtant causée par aucune mycose.

Prévalence, tendances épidémiologiques

Les infections fongiques superficielles de la peau et des ongles, plus on moins contagieuses selon les souches et les contextes ont une forte prévalence dans le monde : 20 à 25 % de l'humanité souffre périodiquement de mycoses cutanées, le plus souvent bénignes ; c'est donc l'une des infections microbiennes les plus fréquentes<ref name=Havlickova2008>Havlickova B, Czaika V.A & Friedrich M (2008) Epidemiological trends in skin mycoses worldwide. Mycoses, 51(s4), 2-15.résumé</ref>. Les mycoses des ongles touchent certains groupes à risque (dont diabétiques, porteurs de psoriasis) plus que la population générale<ref name=MiseAjour2014>Pietro Nenoff, Constanze Krüger, Gabriele Ginter-Hanselmayer, Hans-Jürgen Tietz (2014) Mycology – an update. Part 1: Dermatomycoses: Causative agents, epidemiology and pathogenesis</ref>.

Dans le monde Trichophyton rubrum, T. interdigitale (mentagrophytes var. Interdigitale), M. canis, M. audouinii, T. tonsurans et T. verrucosum semblent être largement dominants, mais Modèle:Citation<ref name=Havlickova2008/>. Ainsi le pied d'athlète, généralement dû à T. rubrum est plus répandu dans les pays développés (port des chaussures fermées et chaussettes ?) que dans les pays pauvres où inversement les mycoses du cuir chevelu (tinea capitis) causées par T. soudanense ou M. audouinii seront plus courantes<ref name=Havlickova2008/>. Au sein des espèces courantes, on observer une forte variabilité inter- et intra-continentale des souches en cause et de leur prévalence<ref name=Havlickova2008/>.

Les infections cutanées superficielles liées à Malassezia (pityriasis versicolor surtout) sont très fréquentes<ref name=MiseAjour2014/>.

Les agents pathogènes les plus couramment identifiés chez les enfants et les adolescents sont les dermatophytes zoophiles pour lesquels certains animaux (chats, rongeurs, dont cochons d'Inde par exemple) sont des sources d'infection et de transmission ; les bovins sont aussi de plus en plus sources de Trichophyton verrucosum (faibles taux de vaccination du bétail et des veaux en particulier) ; veaux et vaches sont alors source d'infection principalement d'enfants et adolescents en vacances dans une ferme (maladie désormais considérée comme maladie professionnelle et à signalement obligatoire en Allemagne)<ref name=MiseAjour2014/>.

Contrairement à ce que son nom latin laisse entendre le réservoir de M. canis serait plutôt le chat avec pour les cas étudiés en Allemagne une contamination la plus fréquente en vacances en Europe du Sud (Espagne, Italie, Grèce) ou du Sud-Est (Balkans, dont Bulgarie) ou en Afrique du Nord (Tunisie, Maroc)<ref name=MiseAjour2014/> ; en Italie, 100 % des chats errants testés se sont montrés porteurs de M. canis.

Tendances

  • Des moisissures non dermatophytes (NDM) sont de plus en plus souvent à l'origine de l'onychomycose des ongles des pieds<ref name=MiseAjour2014/>.
  • Un phénomène d'abord passé inaperçu a été récemment souligné en Allemagne est un changement de pathogènes vers les infections à Trichophyton (Arthroderma benhamiae) qui peut provoquer une teigne accompagnée d'une inflammation sévère chez les enfants/adolescents et des patients immunodéprimés. Cette évolution est passée inaperçue d'une part car la maladie n'est pas à déclaration obligatoire et d'autre part parce que ce microchampignon pathogène peut, lors du diagnostic, être très facilement confondue avec M. canis, T. interdigitale, T. erinacei ou T. soudanense). Un test d'identification de A. benhamiae dans des flocons de peau est maintenant disponible (PCR-Elisa)<ref name=MiseAjour2014/>.
  • Un pathogène émergent, dermatophyte zoophile transmis aux humains par des hérissons non menacés importés d'Afrique en Europe est Trichophyton erinacei, qui cause une inflammation sévère<ref name=MiseAjour2014/>.

Détection, diagnostic

Les mycoses externes présentent pour certaines des caractéristiques susceptibles d'orienter le diagnostic. C'est le cas par exemple d'un microchampignon comme Hendersonula toruloidea qui peut infecter la peau ou les ongles<ref>Campbell, C. K., Kurwa, A., ABDEL‐AZIZ, A. H., & Hodgson, C. (1973). Fungal infection of skin and nails by Hendersonula toruloidea. British journal of dermatology, 89(1), 45-52.</ref> ou des mycoses de la langue (aussi dites perlèche, muguet… par exemple dues à candida albicans) qui apparaissent parfois après un traitement antibiotique ou chez des personnes en état de déficit immunitaire.

Les endomycoses (mycoses internes) sont beaucoup plus difficiles à détecter.

Depuis quelques années des tests biomoléculaires se développent, qui permettent de détecter un nombre croissant de souches pathogènes, par exemple dans le cadre d'analyses de sang<ref>Van Burik, J. A., Myerson, D., Schreckhise, R. W., & Bowden, R. A. (1998). Panfungal PCR assay for detection of fungal infection in human blood specimens. Journal of Clinical Microbiology, 36(5), 1169-1175.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Traitements

Les médicaments sont des antibiotiques dits antifongiques ou fongicides. Les médicaments à ingérer présentent une certaine toxicité pour l'organisme (des microchampignons font partie de la flore intestinale naturelle).

Dans le cas de candidoses génitales relativement bénignes, on prescrit le plus souvent un ovule vaginal (exemple : Gynopévaryl). On complète parfois le traitement par une crème, dont on sait depuis peu qu'il n'est pas nécessaire de la prescrire au partenaire sexuelModèle:Refnec. Si la mycose revient fréquemment il est possible de prescrire un ovule chaque mois.

Dans l'onychomycose (infection de l'ongle) réfractaire au traitement, les troubles de la kératinisation affectant la peau et les ongles sont plus fréquents que ce qu'on avait précédemment estimé<ref name=MiseAjour2014/>.

Modèle:Article détaillé

Dans le monde animal

Chez les poissons

Les mycoses du poisson sont caractérisées par des croissances duveteuses comme du coton en amas. Les champignons attaquent les parties du corps dont le mucus a été abimé. Ces mycoses sont une infection secondaire d'une blessure existante. Elles peuvent être détruites en traitant tout le bac au fongicide<ref>Page 231 du Manuel de l'aquariophilie de G.Sandford</ref>.

Chez les amphibiens

Depuis quelques années des mortalités massives d'amphibiens sont dues à une maladie émergente. Il s'agit d'une infection fongique qui s'étend dans le monde, et qui est en partie responsable du déclin des populations d'amphibiens dans le monde.

Le champignon en cause est un Chytride (chytridiomycète) dénommé Batrachochytrium dendrobatidis). La mycose qu'il provoque est dénommée Chytridiomycose. En 2004, 30 % des espèces mondiales d'amphibiens étaient concernées<ref>Modèle:Article</ref>. et Modèle:Citation<ref name=FIg2014>Un champignon parasite décime les amphibiens Le Figaro, 2014</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Bibliographie

  • Al-Shorbaji FN, Gozlan RE, Roche B, Britton JR, Andreou D. (2015 ) The alternate role of direct and environmental transmission in fungal infectious disease in wildlife: threats for biodiversity conservation. Sci Rep. Modèle:Date- ; 5:10368. Epub 2015 May 20 (résumé).

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