Monstre du loch Ness
Modèle:Coord Modèle:Infobox Créature
Le monstre du loch Ness, que l'essor du tourisme a surnommé dans les années 1930 « Nessie » (parfois orthographié « Nessy ») pour supprimer le côté effrayant qu'il avait jusque-là, est une créature lacustre légendaire supposée vivre, ou avoir vécu, dans le loch Ness, un lac des Highlands en Écosse.
Ce fruit de l'imaginaire humain est devenu emblématique de la cryptozoologie<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et Robert H. Rines et le naturaliste Sir Peter Scott le dotèrent même en 1975 d'un nom binominal, Nessiteras rhombopteryx, comme on le fait pour une espèce animale attestée.
Il est généralement décrit comme ressemblant à un serpent de mer ou à un plésiosaure. De nombreux enthousiastes se rendent sur les eaux du loch depuis le début des Modèle:Nobr, date de la première apparition « moderne » du monstre, afin de le rechercher. Des photos et des films sont régulièrement présentés et les trucages tout aussi régulièrement déjoués (ou la supercherie finalement avouée par ses auteurs). La créature légendaire est au centre de nombreuses œuvres de fiction ou de représentations imaginaires comme certains dessins animés ou bandes dessinées.
Cette créature imaginaire a ainsi contribué à renforcer l'attrait des touristes pour les paysages écossais, notamment lacustres, et leur aspect mystérieux.
Légendes
L’Écosse a toujours été réputée pour ses légendes de monstres évoluant dans les eaux profondes des rivières et des lochs. Ces créatures aquatiques sont des dragons des eaux celtes qui gardaient jadis le trésor de chefs enterrés dans le loch, des kelpies ou « chevaux des eaux », qui ont la particularité de noyer les voyageurs imprudents. Jadis, les parents défendaient à leurs enfants de se baigner dans les profondes rivières, craignant que les esprits des eaux ne les emportent<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La légende du monstre pourrait également avoir pour origine un récit hagiographique, la Vita Columbae par Adomnan d'Iona qui raconte un miracle de saint Colomba, un moine irlandais. En 565, il aurait sauvé l'un de ses disciples d'une mort certaine alors qu'il tentait de traverser le lac à la nage pour ramener une barque échouée : un épouvantable monstre fit brusquement surface et se précipita sur lui, « avec de grands rugissements et la gueule ouverte ». Saint Colomba fit un signe de croix et invoqua la puissance de Dieu, en criant au monstre de ne pas toucher le malheureux, ce que fit « an Niseag » (nom celte de Nessie)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="alpha">Extrait de la Vie de saint Columba sur un monstre du fleuve Ness, par Adomnán d'Iona (lire le texte ici) :
« CHAPTER XXVIII.
How an Aquatic Monster was driven off by virtue of the blessed man's prayer.
ON another occasion also, when the blessed man was living for some days in the province of the Picts, he was obliged to cross the river Nesa (the Ness); and when he reached the bank of the river, he saw some of the inhabitants burying an unfortunate man, who, according to the account of those who were burying him, was a short time before seized, as he was swimming, and bitten most severely by a monster that lived in the water; his wretched body was, though too late, taken out with a hook, by those who came to his assistance in a boat. The blessed man, on hearing this, was so far from being dismayed, that he directed one of his companions to swim over and row across the coble that was moored at the farther bank. And Lugne Mocumin hearing the command of the excellent man, obeyed without the least delay, taking off all his clothes, except his tunic, and leaping into the water. But the monster, which, so far from being satiated, was only roused for more prey, was lying at the bottom of the stream, and when it felt the water disturbed above by the man swimming, suddenly rushed out, and, giving an awful roar, darted after him, with its mouth wide open, as the man swam in the middle of the stream. Then the blessed man observing this, raised his holy hand, while all the rest, brethren as well as strangers, were stupefied with terror, and, invoking the name of God, formed the saving sign of the cross in the air, and commanded the ferocious monster, saying, "Thou shalt go no further, nor touch the man; go back with all speed." Then at the voice of the saint, the monster was terrified, and fled more quickly than if it had been pulled back with ropes, though it had just got so near to Lugne, as he swam, that there was not more than the length of a spear-staff between the man and the beast. Then the brethren seeing that the monster had gone back, and that their comrade Lugne returned to them in the boat safe and sound, were struck with admiration, and gave glory to God in the blessed man. And even the barbarous heathens, who were present, were forced by the greatness of this miracle, which they themselves had seen, to magnify the God of the Christians. »</ref>.
Les récits mythologiques et les témoignages sur la présence d'un monstre ont pu s'accumuler en raison de la présence dans le loch d'une couche thermique d'inversion à l'origine de mirages à la surface du lac qui peuvent faire croire à un tronc d'arbre (généralement un pin) redressé ou donner une apparence grotesque à toutes sortes d'objets (mouette, bouteille, tonneau)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette inversion thermique est également à l'origine de vagues sans vent qui peuvent faire dériver à contre-courant un tronc d'arbre, donnant l'impression d'un long sillage créé par une créature qui nage en remontant ce courant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des phoques (Phoca vitulina) ou des loutres qui entrent parfois dans le loch Ness en passant les écluses ont également pu alimenter ces légendes, leur silhouette pouvant être agrandie par le phénomène de réfraction atmosphérique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le mythe du monstre du loch Ness, quant à lui, acquiert une renommée mondiale dans les années 1933-1934 (voir plus bas, la section Canulars et mystification) qui voit la multiplication du nombre de témoins oculaires à la suite de l'expansion de la route qui longe le lac dans les années 1930, les ouvriers ayant abattu de nombreux pins sylvestres qui bouchaient la vue et dont la remontée en surface des troncs aurait pu susciter l'amoncellement de témoignages<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1961 fut officiellement créé le Loch Ness Phenomena Investigation Bureau (Bureau d’enquêtes sur les phénomènes du loch Ness). Le Modèle:Date, le père Gregory Brusey de l'Modèle:Lien contemplait le lac en compagnie d’un visiteur de l’abbaye bénédictine lorsqu'il vit un grand animal s’éloigner au largeModèle:Sfn. Depuis les observations se sont multipliées, surtout près des ruines du château d'Urquhart qui est un poste d’observation idéal. En 1972, un plongeur raconta avoir vu une énorme « grenouille » alors qu'il explorait l'épave d'un chalutier et refusa de descendre au fond du lac une nouvelle fois. Plusieurs pêcheurs mirent longtemps à révéler avoir vu le monstre dans les eaux du loch, par crainte d'être pris pour des affabulateursModèle:Sfn…
Modèle:Référence souhaitée. Plusieurs échos signalant la présence de « grandes masses non-identifiées en mouvement » et de cavernes sous-marines ont été enregistrées par les appareils mais il s'agit d'artefacts car le soubassement du loch est en granit et en schiste, ne pouvant donc pas abriter de grottes sous-marines<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 2007, une vidéo montrant un mouvement sous l'eau du lac ranime l'attraction autour du site<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CNN.com</ref>. En 2011, George Edward, propriétaire d’un bateau de tourisme, prend une photo saisissante, qualifiée de « la photographie la plus claire de la créature de légende »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle s’avérera finalement être une supercherie : la bosse marron apparaissant sur la photo était en réalité une reconstitution en fibre fabriquée pour un documentaire sur le monstre du Loch Ness<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Bien qu'il s'agisse d'un canular, le monstre continue de susciter la curiosité : en 2015 d'après Google, il est à l'origine de Modèle:Unité sur Internet par mois et Modèle:Unité d'informations touristiques afin de se rendre sur les lieux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Nom scientifique
En 1975, Sir Peter Scott et Robert Rines attribuent au monstre du loch Ness un nom scientifique, basé sur la photographie sous-marine floue d'une supposée nageoire du monstre : Nessiteras rhombopteryx. Ce nom vient du grec et signifie « la merveille du Ness à la nageoire en forme de diamant »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sir Peter Scott, Robert Rines, Naming the Loch Ness monster, dans la revue Nature no 258, 11 décembre 1975, 466-468.</ref>. Le journal Daily Telegraph nota par la suite que c'est également en anglais l'anagramme de Modèle:Langue qui signifie « Canular du monstre par Sir Peter S »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Monster Hoax?, dans New Scientist, Christmas Double Issue, volume 68, no 980, Modèle:P. (18–25 décembre 1975).</ref>.
Recherches et expéditions scientifiques
- Les premières recherches sérieuses en 1934 sont financées par un magnat de l'assurance Sir Modèle:Lien qui embauche vingt chômeurs équipés de jumelles et d'appareils photo pour surveiller le lac. Au bout de cinq semaines, l'absence de photographies formelles met fin à l'expédition officielle en Modèle:Date-. Le capitaine James Fraser qui accompagne l'expédition poursuit les observations et filme le Modèle:Date-, une silhouette qui s'avère être un phoqueModèle:Sfn.
- En 1961 est créé le Modèle:Langue (Bureau d’enquêtes sur les phénomènes du loch Ness) qui encourage jusqu'en 1974 les observations et les photographiesModèle:Sfn.
- L'équipe de l'université de Birmingham dirigée par le professeur Gordon Tucker mène en 1968, 1969 et 1970 des expéditions scientifiques qui sondent le lac au moyen d’un sonar. Elles enregistrent à deux ou trois reprises, des traces d'une grande masse en mouvementModèle:Sfn.
- Robert H. Rines, de l'Académie des sciences appliquées de Boston, produit des photos en 1972, 1975, 2001, qui montrent une créature volumineuse munie d'une tête minuscule. Constatant le déclin du nombre de témoins oculaires et l'absence de signal sonar depuis des années, il émet l'hypothèse lors de sa dernière expédition en 2008, que le monstre s'est éteint en raison du réchauffement climatique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- En 1987 est lancée une grande exploration au sonar. L'« Opération Deepscan » est très médiatisée mais déçoit la presse par l'absence de résultat concluantModèle:Sfn.
- En 2003, la BBC lance une opération impliquant six cents sonars et du tracking par satellite. Le documentaire lié à cette recherche, le Modèle:Langue, conclut que le monstre du loch Ness est un mythe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 2018, une étude portant sur 250 échantillons d'eau du lac, dans lesquelles des séquences d'ADN ont été analysées, a permis d'identifier plus de Modèle:Unité (ADN humain, de chien, de mouton, cerfs, blaireaux, renards, campagnols et de nombreuses espèces d'oiseaux et de poissons). Les résultats sont publiés en Modèle:Date-, permettant au généticien Neil Gemmel de l'université d'Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande) d'écarter la probabilité de l'existence d'un reptile préhistorique. Il propose la possibilité de la présence d'anguilles géantes qui pourraient être à l'origine du mythe<ref>"Le monstre du Loch Ness: et s'il y avait anguille (géante) sous roche?", TV5 Monde, le 5 septembre 2019</ref>.
Canulars et mystification
Selon Neil Clark, paléontologue et conservateur du musée Hunterian de l'université de Glasgow, la croyance populaire au sujet de l'existence du monstre serait seulement l'effet d'« un magnifique exemple de marketing »<ref>Article de l'Open Geological Society Journal, mars 2006</ref>. En effet, plusieurs rumeurs courent que l'invention du monstre serait due à un certain Bertram Mills, directeur de cirque de son état. En 1933, lors d'une tournée en Écosse, il faisait baigner longuement ses éléphants dans l'eau des lochs. Les gens d'alors qui n'avaient jamais vu un éléphant étaient particulièrement impressionnés par ces animaux dont « seuls la trompe, le haut de leur tête et de leur dos étaient visibles […] L'impression était alors celle d'un animal avec un long cou et deux bosses, et peut être davantage s'il y avait plus d'un animal ». Amusé par cette méprise, Mills offrit jusqu'à Modèle:Unité Modèle:Incise à quiconque capturerait le monstre pour sa ménagerie. Il était conscient de l'énorme publicité que cela allait engendrer, sans beaucoup de risques financiers pour lui puisqu'il pensait qu'il n'y avait pas de monstre, mais seulement une confusion avec ses pachydermes.
Un autre coup de marketing pourrait être à l'origine de cette légende. Le couple Mackay, gérant du « Drumnadrochit Hotel », revient d'Inverness en voiture le Modèle:Date-, et raconte voir un monstre ressemblant à une baleine s'ébrouer pendant une minute avant de plonger. Narrant cette aventure à leur ami Alex Campbell, jeune garde-pêche et journaliste amateur, ce dernier publie dans le journal local l’Inverness Courrier cette anecdote dans un article du Modèle:Date- sous le titre « Modèle:Langue », article bientôt repris par la presse londonienne, ce qui déclenche cette année-là une série d'« apparitions » et une vague touristique qui fait gonfler les réservations dans l'hôtel des MacKay<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, un couple de touristes londoniens, les Spicer raconte avoir vu un monstre ressemblant à un animal préhistorique. Le correspondant local Campbell propage dès lors l'histoire d'un plésiosaure dans le journal local<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La première photo officielle du monstre date du Modèle:Date-. Elle est prise par Hugh Gray. Floue et de mauvaise qualité, elle est aussitôt publiée par le Glasgow Daily Record et le Daily Sketch de Londres. Les sceptiques ont estimé que la forme grise était celle d'un labrador jouant dans l'eau, un bâton dans la gueule<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ambermont magazine</ref>,<ref>Institut virtuel de cryptozoologie</ref>.
La photo la plus célèbre du monstre du loch Ness, réalisée en 1934, montre la tête et le cou de l'animal émergeant du lac, entouré de cercles concentriques formés par l'eau. Elle est publiée le Modèle:Date- dans le Daily Mail et fait sensation car elle est nette et évoque un plésiosaure<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son auteur, le gynécologue londonien Robert Kenneth Wilson, prit une photo du monstre Modèle:Refnec. La photo fit le tour du monde, mais, quelques années plus tard, Robert Kenneth Wilson avoua que la photo était un canular : il s'agissait d'un jouet en plastique. Il a même avoué que c'était lui qui avait imprimé sur la berge de prétendues traces du monstre. Il en existe d'ailleurs une deuxième, montrant la tête de l'animal sous un angle différent, au moment de l'immersion.
Le Modèle:Date-, un article du Sunday Telegraph évoque un canular mais ne reçoit pas d'écho, jusqu'aux aveux de Christian Spurling lors d'un entretien auprès de deux auteurs anglais, peu avant sa mort, en 1993 (et non sur son lit de mort comme l'a prétendu une thèse abondamment reprise) et à la parution en 1999 du livre Modèle:Langue qui détaille la thèse du canular : au milieu des Modèle:Nobr, la compétition entre les cinq principaux quotidiens britanniques pour obtenir un cliché de qualité du monstre était intense. Le Daily Mail engage alors le chasseur de gros gibier Marmaduke Wetherell pour traquer Nessie. Wetherell publie à la fin de Modèle:Nobr les empreintes du monstre qui se révèlent, après l'analyse des scientifiques du British Museum, celles d'un hippopotame. Humilié par ses employeurs du Daily Mail, il se serait vengé en un réalisant un montage grossier avec un sous-marin pour enfant affublé d'une tête sculptée par son gendre Christian Spurling. Pour donner de la crédibilité à sa photo, il aurait demandé à Wilson, une de ses connaissances, d'endosser la paternité du cliché<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Un des riverains du loch Ness a laissé en testament, une lettre expliquant qu'il avait sculpté un monstre en bois, et qu'il s'amusait à le sortir pour gonfler la légende. On a retrouvé, effectivement, dans son hangar, le modèle du monstre du loch Ness qui perpétua le mythe et attira le tourisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Identités proposées
- Le plésiosaure, un grand reptile marin préhistorique doté d'un long cou et de nageoires dont la morphologie correspond aux descriptions du monstre faites par les témoins : c'est l'hypothèse la plus répandue dans le grand public, lancée par Robert Rines, inventeur, avocat, professeur et chercheur au prestigieux MIT. Trois coquillages fossilisés furent remontés à la surface par des robots sous-marins, apportant la preuve incontestable que le loch Ness, à une époque, donnait directement dans l'océan. La méthode du Modèle:Nobr a permis de faire remonter ces coquillages à Modèle:Unité, c'est-à-dire la fin de la dernière période glaciaireModèle:Refnec. Mais un reptile ne pourrait survivre dans le lac car il s'agit d'un animal à sang froid, inadapté à des eaux glaciales. Il est cependant admis que les plésiosaures ont eu un métabolisme endotherme et ont pu réguler leur température corporelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- En 1965, Bernard Heuvelmans, zoologue belge réputé pour sa ténacité à rechercher les animaux encore inconnus de la science, a émis l'hypothèse d'une espèce inconnue de pinnipède, une otarie à long cou nommée Megalotaria longicollis. Il a également suggéré que les « cornes » ou « épines » aperçues par les témoins pourraient s'expliquer par des tubes respiratoires. Heuvelmans a fait remarquer que l'on signale des créatures répondant au même portrait-robot dans d'autres lacs tout autour du monde. Tous ces lacs sont souvent d'anciens fjords coupés de la mer et sont situés de part et d'autre de la ligne isotherme Modèle:Tmp. Mais le nombre d'observations est très inférieur à ce que l'on peut attendre d'un mammifère respirant en surface plus de vingt-quatre fois par jour.
- L'esturgeon. Adrian Shine qui a mené l'opération Deepscan de 1987, affirme que le monstre pourrait être un esturgeon baltique<ref name="shine" />, une espèce de poisson qui peut mesurer jusqu'à Modèle:Unité pour un poids de Modèle:Unité. Les plaques osseuses épaisses et brillantes qui recouvrent leur corps forment un véritable bouclier. Leur longévité est de plus de Modèle:Nobr.
- Rupert Gould suggéra qu'il pourrait s'agir d'un triton à long cou. Roy Mackal la lista comme la plus probable.
- Jeremy Wade, dans l'émission River Monsters, estime qu'il s'agirait d'un requin du Groenland. En effet, ce requin qui peut mesurer jusqu'à Modèle:Unité affectionne les eaux ne dépassant pas Modèle:Tmp. Disposant d'un petit aileron, sa silhouette à la surface ressemble à une bosse.
- La Dame du Lac, ce qui laisse également supposer que la Légende arthurienne situe le site de Camelot bien trop loin du loch Ness et de Cherry Island, hypothétique Avalon.
- Le chasseur indépendant de Nessie, Steve Feltham, a quant à lui proposé la présence d’un silure glane. Selon lui, l’espèce aurait été introduite dans la région afin de favoriser la pêche. Néanmoins, aucune source concrète n’est venue étayer cette théorie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Phénomènes et témoignages
Liste des films et vidéos du monstre « réel »
Modèle:Section à sourcer Liste des documents présentés comme étant des témoignages visuels en mouvement de l'existence du monstre.
Date | Auteur |
---|---|
Modèle:Date- | Guillaume Adhémard |
Modèle:Date- | Malcolm Irvine<ref>The Loch Ness Monster: Proof at last!, allociné, consulté le 7 avril 2023</ref> |
Modèle:Date- | Modèle:Dr McRae |
Modèle:Date- | G.E. Taylor |
1938 | James Currie |
Modèle:Date- | James Fraser |
Modèle:Date- | Tim Dinsdale |
Modèle:Date- | Loch Ness Investigation Bureau |
Modèle:Date- | Nyan McCain |
Modèle:Date- | Loch Ness Investigation Bureau |
Modèle:Date- | Pauline Hodge |
Modèle:Date- | Elizabeth Hall (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Christian Bastit (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Dick Raynor (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Chapman/Christopher (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Samson Convert (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Edouard Emuralian (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Luigi Skelton (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Irvine / Young / Barnett |
Modèle:Date- | Mario Barsky |
Modèle:Date- | Skelton / Daevis (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Shield / Baker (Loch Ness Investigation Bureau) |
Modèle:Date- | Margaret Edward |
Modèle:Date- | Renzo Serafini |
Modèle:Date- | Alan Wikins |
Modèle:Date- | Gwen Smith |
Modèle:Date- | Marion Aquino (FBI) |
Modèle:Date- | John Eric Beckjord |
Tableau des expériences d'échos au sonar
Date | Instigateurs | Résultats |
---|---|---|
1954 | Capitaine Donald MacLean et Mate Peter | Non concluant |
1965 | Andersone | Non concluant |
1961 | Modèle:Dr Peter F. Baker et Mark Westwood | Non concluant |
1962 | Birmingham University Loch Ness Expedition | Non concluant |
Modèle:Date- | Oxford and Cambridge Loch Ness Expedition | Positif, écho étrange |
Modèle:Date- | Université de Birmingham | Positif, écho étrange |
1969 | Université de Birmingham, même équipe | Non concluant |
1969 | Université de Birmingham, même équipe | Positif, écho étrange |
1969 | Vickers, Ltd., R.W. Eastaugh | Non concluant |
1969 | Loch Ness Investigation Bureau (LNPIB) | Non concluant |
1969 | Independant Television (ITN) | Positif, écho étrange |
1970 | World Book Encyclopaedia Griffis Foundation | Positif, écho étrange |
1970 | Université de Birmingham | Positif, écho étrange |
1970 | World Book Encyclopaedia | Positif, écho étrange |
1972 | Academy of Applied Science | Positif, écho étrange |
Méprises
Plusieurs photographies ont été publiées pour prouver l'existence de Nessie. Si l'on exclut les mystifications avérées, des phénomènes liés aux conditions de prise de vue peuvent expliquer bon nombre d'images controversées : lumière rasante, reflets sur l'eau, obscurité…
Dans un certain nombre de cas, l'objet photographié a pu être identifié. Dans le cas contraire, les observateurs estiment que l'image s'explique clairement sans qu'on ait à évoquer l'hypothèse d'un monstre. On peut ainsi voir :
- un esturgeon<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> ;
- un ou plusieurs phoques<ref name=":0" /> ;
- un groupe d'oiseaux s'envolant ou amerrissant ;
- un nageur ;
- un soliton (vague se propageant sur de longues distances comme un mascaret ou un raz-de-marée) ;
- un tronc d'arbre de forme bizarre, pouvant figurer un long cou et une tête. Il existe un phénomène naturel appelé sèche dans le loch Ness, naissant de la superposition de couches d'eau chaude et froide, et qui crée un courant à la surface. Ce courant peut entraîner des débris avec lui, même contre le sens du vent. On peut ainsi voir des souches sembler naviguer contre le vent, ce qui peut enflammer les imaginations ;
- des phénomènes sismiques souterrains créant des remous à la surface (le loch Ness est le long de la ligne de faille des Highlands) ;
- les vagues provoquées par l'étrave d'un navire lui-même hors de vue, peuvent être prises pour le dos d'un animal, sur des photographies de mauvaise qualité. En 2004, un reportage présenté sur différentes chaînes de télévision européennes montrait que lorsqu'une baleinière à moteur accomplit un large virage, et que la vague principale de l'étrave reflète une ligne de crête assez douce, cela ressemble au cou et/ou au corps d'un paléo-reptile ;
- un éléphant de cirque se baignant dans ces eaux.
Modèle:Citation. Dans ce lac oligotrophe, la biomasse de Modèle:Nb de poisson (estimation la plus haute) est en effet juste assez suffisante pour nourrir un animal de deux tonnes comme le monstre, mais insuffisante pour nourrir une population de plusieurs dizaines d'individus, nombre nécessaire pour la survie d'une espèce<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le professeur et docteur Richard Carl Gustav Hennig était quant à lui catégorique concernant l'existence réelle du monstre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Œuvres de fiction
Films
- 1934 : The Secret of the Loch, de Milton Rosmer<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1959 : Behemoth the Sea Monster, de Eugène Lourié<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1961 : What a Whooper, de Gilbert Gunn<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1966 : Le Saint : Un drôle de monstre (The Saint : The Convenient Monster) de Leslie Norman
- 1970 : La Vie privée de Sherlock Holmes, film de Billy Wilder (hypothèse d'un monstre artificiel dissimulant, en fait, un sous-marin militaire)
- 1975 : The Mysterious Monsters, de Robert Guenette<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1976 : Legend of Loch Ness, de Richard Martin<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1977 : The Crater Lake Monster, de William R. Stromberg<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1981 : Modèle:Lien, de Larry Buchanan
- 1996 : Loch Ness, film américain de John Henderson, avec Ted Danson, Joely Richardson, Ian Holm
- 2003 : Le Secret du loch Ness, série télévisée d'animation
- 2004 : Incident au Loch Ness (Incident at Loch Ness), documentaire de Zak Penn, avec Werner Herzog, Zak Penn, Michael Karnow
- 2007 : Le Dragon des mers : La Dernière Légende (The Water Horse: Legend of the Deep), film de Jay Russell, d'après un roman de Dick King-Smith, avec Emily Watson, Alex Etel, Ben Chaplin
- 2008 : Beyond Loch Ness, film de Paul Ziller, avec Brian Krause, Niall Matter, Don S. Davis
- 2008 : Le Secret du Loch Ness (Das Wunder von Loch Ness), téléfilm de Michael Rowitz
Littérature
- Witchell, Nicholas. Le Monstre du loch Ness.(The Loch Ness Story), 1976 Terence Dalton Limited <ref>Modèle:Lien web</ref> Paris : Belfond, 1977, 220 p. Modèle:ISBN <ref>Modèle:Lien web</ref>le Livre de poche, 1979, 316 p. (Le Livre de poche ; 6806). Modèle:ISBN
- Livingstone, J. B. Les Disparus du loch Ness. Monaco ; Paris, éd. du Rocher, 1991, 199 p. (Dossiers de Scotland Yard). Modèle:ISBN
- Wolff, Patrice R. A. Lona et le Temps des Dragons. Édition des Mondes oranges, 2007, 180p. Modèle:ISBN
- Bibi Fricotin et le monstre du loch Ness / ill. Pierre Lacroix, textes de Manguin. Paris : Société parisienne d'éd., 1981, 47 p. (Bibi Fricotin ; 114) (Les Beaux albums de la jeunesse joyeuse).
- Duquennoy, Jacques. Les Fantômes au loch Ness. Paris : A. Michel jeunesse, 1996, 48 p. (Collection Zéphyr). Modèle:ISBN
- Probst, Pierre. Caroline et le fantôme du loch Ness. Paris : Hachette jeunesse, 2004, 24 p. (Caroline ; 25). Modèle:ISBN
- Kérillis, Hélène. La Classe de Modèle:6e et le monstre du loch Ness. Paris : Hatier, 2004, 93 p. (La classe de Modèle:6e) (Ratus poche : grands lecteurs ; 42). Modèle:ISBN
Pièce de théâtre
- Profit, Jean. L'Influence du mystère du loch Ness : comédie en trois actes. Valence : J. Profit, 1997, 90 p. Modèle:ISBN
Bandes dessinées
- Jean-Claude Forest, Hypocrite et le monstre du loch Ness, Paris : l'Association, 2001, 50 p. Modèle:ISBN
- Mikaël, Loch Ness : l'étrange rencontre, Rennes : Éd. P'tit Louis, 2002, 45 p. (Junior l'aventurier ; 2). Modèle:ISBN
- Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, Astérix chez les Pictes, Éd. Albert René. 2013. 48 p., Astérix et Obélix sont aidés par « l'énorme Afnor », monstre du loch Ness
- Alexandre Astier et Steven Dupré, Le Serpent Géant du Lac de l'Ombre, Éd. Casterman. 2010, 48 p., Perceval et Karadoc ont pour mission de chasser le Serpent Géant du Lac de l'Ombre en Calédonie, inspiré du monstre du Loch Ness.
Jeux vidéo
- Loch Ness (2001), enquête policière autour du loch et de son monstre.
- Lokhlass, un Pokémon marin fondé sur le monstre en question.
- Dans le jeu League of Legends, l'un des skins disponible pour le personnage "Cho'gath" est appelé : "Cho'gath du loch Ness".
- Dans le jeu de super Nintendo nommé earthbound on peut rencontrer un monstre nommé Tessie inspiré du monstre marin en question.
- Dans le jeu Super Mario 64, dans le niveau "Caverne brumeuse", on peut rencontrer un monstre nommé "Gros Bibi" inspiré du monstre marin.
Jouets
- La marque de jouets Playmobil commercialisa deux boites mettant en scène un serpent de mer géant et vert. La première où l'animal est avec un viking et une autre avec le monstre seul (nommé Nessie dans la légende).
Dessin animé
- L'épisode 1 saison 1 de l'Inspecteur Gadget a comme titre le monstre du loch Ness (qui en fin de compte est une machine construite par le Docteur Gang).
- Dans l'épisode 20 de la série télévisée Esprit fantômes « Le Monstre d'Albert Creek », apparaît une machine imitant un monstre marin et est clairement inspirée du mythe de Nessie.
- L'épisode 21 de la saison 10 Les Simpson fait référence au monstre, qui est capturé très facilement en vidant le lac.
- Dans l'épisode 36 de Clémentine, apparaît Nessie.
- L'épisode 55 de Goldorak en France est intitulé « Le Monstre du loch Ness ».
- Scooby-Doo et le monstre du loch Ness fait référence au monstre dans une des aventures de Scooby-Doo.
- Dinosaur King (saison 1 épisode 23 Le Dino Loch Ness), des pêcheurs aperçoivent un Amargasaurus sur le loch comme étant Nessie.
- Dans le dessin animé Freddie la grenouille (1992), Freddie se lie d'amitié avec Nessie.
- Dans la série d'animation Souvenirs de Gravity Falls, l'Modèle:Nobr de la Modèle:Nobr : La légende du Gloutosore faisant référence à Nessie, où les jumeaux, Stan et Mouse, alertés par le fou du village ayant vu une créature marine ; étant parti à la base pour une bonne journée de pêche, ils continuent la journée en essayant de démanteler l'histoire du fou, étant finalement une machine télécommandée de l'intérieur par le fou.
Notes et références
Références
Notes
Annexes
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger Grimshaw et Paul Alfred Lester, The Meaning of the Loch Ness Monster, Birmingham, Centre for Contemporary Cultural Studies, University of Birmingham, 1976, 42 p.
- Rémy T.F. Gantès, Le Mystère du loch Ness, ill. Chantal Beaumont, Jacques Blanpain. Montréal / Paris, Études vivantes, 1979, 62 p. (Mysterium ; 1). Modèle:ISBN
- Modèle:Chapitre.