Offemont
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Modèle:Infobox Commune de France
Offemont est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté. C'est l'une des huit communes du canton de Valdoie et l'une des Modèle:Unité du Grand Belfort. Ses habitants sont appelés les Offemontois<ref>Gentilé, Territoire de Belfort, habitants.fr</ref>.
Géographie
Jouxtant la ville de Belfort, la partie ouest d’Offemont s’intègre dans le paysage urbain belfortain, alors que sa partie est évoque davantage un bourg, avec pour centre la mairie et l’église.
Située entre les derniers reliefs vosgiens (mont du Rudolphe) et les derniers reliefs jurassiques (colline de la Miotte), la ville d’Offemont s’étire le long d’un axe ouest-est, dont les limites sont : l’étang des Forges et la colline de la Miotte au sud, la forêt de l’Arsot et le Bois d’Offemont au nord.
Dans le massif forestier, de nombreuses sources (fontaine des Maçons, fontaine des Sapeux, etc.) alimentent des ruisseaux et des étangs (les étangs Damois, du Moulin aux Soiras et du Rudolphe, en limite de la forêt communale). Ces ruisseaux traversent Offemont du nord au sud et rejoignent l’étang des Forges au niveau de la lagune située sur sa rive nord-est. Le canal du Martinet, dérivation de la Savoureuse, longe le quartier de l’Arsot, traverse le carrefour du Martinet et rejoint l’étang des Forges au niveau de la lagune située sur sa rive nord-ouest. Le ruisseau de la Femme prend sa source à proximité des « Champs cerisiers » et se jette dans l’Autruche, rivière provenant de l’étang de l’Autruche, situé dans la forêt communale de Roppe.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Offemont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (36,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,7 %), zones urbanisées (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), terres arables (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Offemot et Affemet (1347), Offemůnt (1394), Offemon (1655), Offemont (1670).
Allemand: Offenberg
Histoire
Le site d’Offemont était déjà fréquenté au Néolithique (4000 à 2500 av. J.C.).
Deux sites archéologiques sont connus dans le secteur de l’étang des Forges à l'Est de la Miotte :
- un petit atelier de taille de haches et de lames en pélite-quartz situé dans le vallon à l’extrémité Est de l’étang des Forges,
- un camp fortifié de hauteur au lieu-dit le « Bramont » sur la colline de la Miotte, où des parures en bronze datant de l’âge du bronze (2500 à 1000 ans av. J.C.) furent également découvertes.
Une enceinte celtique, datant de la tène finale (période de l’âge du fer, 750 à 52 avant J.C.), est présente au lieu-dit « le Bois d’Arsot » sous forme d’un quadrilatère de terre d’une superficie de Modèle:Unité environ. Il s’agit d’un lieu de culte : des traces d’un puits rituel ont aussi été découvertes lors des travaux de construction de l’école du Martinet.
La période gallo-romaine (52 avant J.C. à 476 après J.C.) fut marquée par une activité importante, comme en témoignent les vestiges découverts à partir de 1839 :
- un atelier de potier au lieu-dit « la Cornée » à proximité de la berge nord de l’étang des Forges. Sept fours à céramique ont été repérés ainsi qu’un four à tuiles dont la présence semble acquise. Les fouilles ont permis de mettre au jour des fragments de céramiques (assiettes, cruches, etc.), de tuiles et de moules pour la fabrication de poterie sigillée.
- une villa avec sa voie d’accès au lieu-dit « le Ballon » occupée, au minimum, du Ier au IVe siècle. Cette villa gallo-romaine était une ferme de grande importance avec plusieurs édifices. Sa situation, derrière le quartier des casernes, explique les noms donnés aux rues de ce secteur (voie romaine, voie neptune, etc.).
- un fanum, daté du Ier siècle, petit temple de forme rectangulaire, dont les fondations sont visibles au bord de la rue Aristide Briand. La rareté d’un tel site a permis sa réhabilitation.
Les grandes invasions barbares, qui ont suivi la chute de l’empire romain, détruisirent ce que la civilisation romaine avait édifié dans la région.
Le plus ancien témoin du passé du village dans les archives est daté de 1324, année du décès de Ulrich II, comte de Ferrette.
En 1350, le village passait sous la domination de la maison d’Autriche. Offemündt, ainsi désigné dans les actes rédigés en allemand, se développe et fait alors partie de la mairie de Pérouse. Ces deux villages étaient reliés par une ancienne voie romaine secondaire.
Après l’annexion de l’Alsace à la France en 1648, Offemont fut érigée en commune distincte et conserve depuis ce statut.
En 1655, la commune figure sous le nom d’Offemon.
En 1670, elle porte pour la première fois le nom d’Offemont.
En 1553, les habitants d’Offemont dépendaient de la paroisse de Brasse à Belfort (l’une des plus anciennes églises du Territoire de Belfort) et fréquentaient à Offemont une chapelle, située en face de l’église actuelle. Cette chapelle, dédiée à Saint Guérin et édifiée dès le XIVe siècle, en 1349, fut détruite à la révolution.
La construction de l’église actuelle, dédiée à Saint Augustin, commença en 1844.
Offemont devint paroisse autonome en 1847.
Les carrières d’Offemont, au nord du village, fournirent pendant plusieurs siècles les pierres en grès rose permettant la construction de nombreux édifices (Cathédrale Saint-Christophe de Belfort, église d’Offemont, etc.)
Au sommet du mont Rudolphe, on peut découvrir un ouvrage fortifié dont la construction débuta en 1914 ; c'est un ouvrage intermédiaire d’artillerie faisant partie de la ceinture fortifiée belfortaine. Cet ouvrage n’a pas été terminé. Situé en terrain militaire, il est la propriété de la ville de Belfort.
Sur le territoire de la commune, les trains du chemin de fer stratégique desservaient les infrastructures militaires de la ceinture fortifiée : le Fort de la Miotte, le Fort de Roppe, la caserne du Rudolphe, les magasins, les batteries, etc.
La rue du stratégique rappelle le tracé de l’une de ces voies ferrées.
De 1913 à 1948, circulaient à Offemont les trains du chemin de fer local reliant Belfort à Rougemont-le-Château. Ce chemin de fer passait par l’actuelle piste cyclable. L’ancienne gare, reconvertie en maison d’habitation, est située rue Welsch, à proximité de la rue de la gare.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La Commune d'Offemont compte 4 écoles :
- École primaire du Centre (rue Etienne Welsch)
- École maternelle du Centre (rue Etienne Welsch)
- École primaire du Martinet (21 rue Aristide Briand)
- École maternelle Jean MACÉ (Rue Jean Macé)
Elle possède deux accueils collectifs de mineurs : la Ruche et la CLÉ (Culture Loisirs Éducation).Modèle:...
Santé
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie Lang, professeur de médecine spécialiste du VIH, né à Offemont.
Économie
Patrimoine
- Une croix de chemin datée de 1712, inscrite aux monuments historiques depuis 1964.
- Une croix de chemin datée de 1716.
- L'église Saint-Augustin.
- Le fanum d'Offemont, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle inscrit aux monuments historiques en 1987.
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Église Saint-Augustin.
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Église.
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Ruines du fanum.
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Croix ancienne, devant le cimetière
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Autre croix ancienne, devant le cimetière