Onfroy II de Toron

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Modèle:Noble-, né vers 1117, mort vers 1179, était seigneur de Toron<ref> Charles Cawley, « Jerusalem Nobility - lords of Toron », Chapter 16. LORDS of TORON. </ref>,<ref>Charles Du Cange, Familles d'Outremer, publiées par Emmanuel Guillaume Rey, Imprimerie Impériale, Paris, 1869, pages 468-476.</ref>, connétable du royaume de Jérusalem, fils d'Modèle:Noble<ref>Modèle:Noble- n'apparaît qu'une fois, en 1115, parmi les témoins (Omfredus de Torum) d'une charte de Baudoin 1e en faveur de l'abbaye de Josaphat (Delaborde, Chartes de Zerre Sainte provenant de l'abbaye de Josaphat, dans Bibliothèque des Ecrivains français d'Athènes et de Rome, 1880, Modèle:Nobr rom, n° 5).</ref>.

Biographie

Il épousa la fille de Rénier Brus, seigneur de Banias. Ce mariage lui apporta Banias qu'il ajouta à Toron. Onfroy devint ensuite châtelain d'Hébron en 1149 quand celui-ci retourna au domaine royal. En 1153, il devint connétable du royaume quand Modèle:Noble devint seul régnant après une lutte contre sa mère Mélisende.

Onfroy fut battu par Nur ad-Din à Banias en 1157 et fut assiégé dans le château jusqu'à ce que Modèle:Noble- arrive pour faire lever le siège. La même année, Onfroy vendit Banias et Chastel Neuf aux chevaliers de l'Hôpital (Chastel Neuf fut pris par Nur ad-Din en 1167). Toujours la même année, il participa aux négociations du mariage entre Modèle:Noble- et Théodora, nièce de l'empereur byzantin Modèle:Noble. Onfroy se remaria plus tard à Philippa, sœur de Modèle:Noble, qui avait eu une liaison avec Modèle:Noble. Il n'eut pas d'enfants de ce second mariage.

En 1173, Onfroy força Nur ad-Din à lever le siège du krak de Montréal en Oultre-Jourdain. En 1176, son importance à la cour diminua, principalement à cause de l'influence d'Agnès de Courtenay, mais il conserva son office de connétable. En 1177, la perte de son influence fut manifeste quand la seigneurie d'Hébron lui fut reprise et donnée à Renaud de Châtillon. Il fut partisan de Modèle:Noble, régent pour Modèle:Noble. Raymond, Onfroy et d'autres étaient de la faction de familles anciennes à la cour, opposés à des nouveaux venus comme Renaud de Châtillon et plus tard Guy de Lusignan.

En 1179, Onfroy fit reconstruire Chastel Neuf qui avait été détruit après plusieurs sièges. Toujours en 1179, il aida à arranger un différend entre les Chevaliers de l'Hôpital et les Templiers. Le 10 mars<ref>Ou 10 avril</ref>, il accompagna le roi Modèle:Noble- lors d'un raid vers Damas. Au retour ils furent attaqués près de Panéas, par un petit détachement musulman. Modèle:Noble- se sacrifia pour sauver la vie du roi et protéger sa retraite ; reculant pas à pas, il fut criblé de flèches par les musulmans qui tirèrent sur lui « comme sur une cible. » Il reçut une flèche en plein visage, deux autres dans la jambe et trois blessures au flanc. Ramené par ses compagnons à Chastel Neuf, il y mourut le 22 avril et fut enterré dans l'église Notre-Dame du Toron<ref>Guillaume de Tyr, page 1053.</ref>,<ref>Abu Chama, Deux Jardins, ‘’Livre des deux jardins", histoire des deux règnes : celui de Nour Ed-Dîn et celui de Salah Ed-Dîn, Traduction d'Adrien-Charles Barbier de Meynard. Recueil des Historiens des Croisades, Publié par les soins de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Historiens Orientaux, Modèle:Nobr rom, Paris, Imprimerie Nationale, Librarie C. Klincksieck, Rue de Lille, 11, Modèle:Rom-maj Modèle:Rom-maj, pages 194 et 195.</ref>. On l'appelait le bon chevalier<ref>Selon Jacques de Vitry, Saladin se serait fait armer par lui chevalier à la manière franque (38).Historia orientalis, éditions Bongars, page 1152 : « Processu temporis cum jara actas robustior offirium militare deposceret [Salahadinus], ad Enfridum de Turone, illustrem Palaestinae principem, paludandus accessit ; et Francorum ritu militiae cingulum ab ipso suscepit. »</ref>. L’historien musulman Ibn al-Athir parlait de lui avec bienveillance : « Il est impossible : de donner une idée de ce qu'était Onfroi. On se servait de son nom comme synonyme de bravoure et de prudence dans la guerre »<ref>Ibn al-Athir, Modèle:Rom-maj, page 635. </ref>. De son premier mariage, il avait eu un fils, Modèle:Noble, décédé en 1173. Ce fut son petit-fils Modèle:Noble qui lui succéda.

Notes et références

Modèle:Références

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