Opération Uranus
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes
Modèle:Infobox Conflit militaire L'opération Uranus (Modèle:Lang-ru) est le nom de code d'une offensive soviétique ayant entraîné l'encerclement de la [[6e armée (Union soviétique)|Modèle:6e allemande]], des [[3e armée (Roumanie)|Modèle:3e]] et [[4e armée (Roumanie)|Modèle:4e roumaines]] et des éléments de la [[4. Panzerarmee|Modèle:4e de Panzer]]. L'opération faisait partie de la bataille de Stalingrad et était destinée à détruire les forces allemandes positionnées aux alentours de la ville. La planification de l'opération Uranus avait commencé dès Modèle:Date- et fut développée simultanément à d'autres plans visant à encercler le groupe d'armées Centre (opération Mars) et les forces allemandes dans le Caucase (opération Saturne).
Après l'offensive d'été allemande destinée à prendre le contrôle des champs de pétrole du Caucase et de la ville de Stalingrad, le front s'était démesurément allongé et était devenu particulièrement difficile à défendre. La situation des Allemands fut aggravée par le redéploiement de plusieurs divisions mécanisées en Europe occidentale et par le besoin de renforcer les unités combattant à Stalingrad. Les Allemands ne pouvaient donc compter que sur le [[48e corps de blindés (Allemagne)|Modèle:48e corps de Panzer]], qui n'avait plus que la force d'une simple division de Panzer, et sur la [[29. Panzergrenadier-Division|Modèle:29e de Panzergrenadiers]] pour renforcer leurs alliés roumains déployés sur les flancs de la Modèle:6e allemande. Ces unités roumaines étaient qualitativement très inférieures aux unités allemandes que ce soit en termes d'équipement, d'entraînement et de commandement. De son côté, l'Armée rouge avait déployé plus d'un million d'hommes en prévision de l'offensive dans et autour de Stalingrad. Les mouvements de troupes soviétiques furent rendus difficiles par le besoin de cacher la préparation de l'attaque. En conséquence, le lancement de l'opération Uranus initialement prévu pour le Modèle:Date- fut repoussé au 17 puis au 19.
Le Modèle:Date- à Modèle:Heure (heure de Moscou), les forces soviétiques commencèrent leur attaque sur le flanc nord des forces de l'Axe ; l'offensive au sud commença le lendemain. Si les unités roumaines parvinrent à repousser les premières attaques, elles entamèrent un repli chaotique dès le Modèle:Date- alors que les Soviétiques brisaient l'ensemble du front. Les réserves des forces de l'Axe furent incapables de résister aux unités mécanisées soviétiques tandis que la Modèle:6e ne réagit pas suffisamment vite pour retirer les unités blindées allemandes de Stalingrad et ainsi éviter une défaite imminente. Le Modèle:Date-, quand les forces soviétiques firent leur jonction à Kalatch-na-Donou, près de Modèle:Nombre de l'Axe avaient été encerclés à l'est du Don. Au lieu d'ordonner une sortie, Adolf Hitler décida de maintenir ses forces dans Stalingrad et de les ravitailler par voie aérienne.
Contexte
Le Modèle:Date-, la Wehrmacht lança l'opération Fall Blau, une offensive contre les forces soviétiques faisant face au groupe d'armées SudModèle:Sfn. Après une percée le Modèle:Date-, les forces allemandes encerclèrent et capturèrent la ville de Rostov-sur-le-DonModèle:Sfn. Après la prise de la ville, Hitler divisa les unités allemandes combattant dans la région pour s'emparer simultanément de la ville de Stalingrad et des champs de pétrole du CaucaseModèle:Sfn. La responsabilité de la prise de Stalingrad fut confiée à la Modèle:6e, qui commença immédiatement sa progression vers la Volga avec le soutien de la Luftflotte 4 de la LuftwaffeModèle:Sfn. Malgré l'envoi par l'Armée rouge, début juillet, de trois armées de réserve (les [[62e armée|Modèle:62e]], [[63e armée|Modèle:63e]] et [[64e armée|Modèle:64e]]) pour bloquer la Modèle:6e avant qu'elle n'atteigne la ville, les forces allemandes franchirent le Don le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le lendemain, la bataille de Stalingrad commença quand des avant-gardes de la Modèle:6e entrèrent dans les faubourgs de la villeModèle:Sfn.
Fin septembre les deux premières offensives de Kotluban, menées par l'Armée rouge entre le Don et la Volga, pour tenter de dégager la ville et isoler les éléments de pointe de la Modèle:6e, s'avèrent être des échecs, malgré l'emploi de trois armées supplémentaires (les [[24e armée (Union soviétique)|Modèle:24e]] et [[66e armée|Modèle:66e]] et la [[1re armée de la Garde|Modèle:1re de la Garde]]) et la perte de près de Modèle:Nombre hommes et de Modèle:Nombre chars<ref>David Glantz, Armageddon in Stalingrad, Modèle:Pp.</ref>. Cet échec amène les Soviétiques à se pencher sur une "autre solution", un enveloppement plus large partant de l'ouest du Don. Le plan est probablement ébauché par la Stavka dans la réunion du 27-Modèle:Date-<ref>David Glantz, Endgame at Stalingrad, tome 1. Joukov et Vassilievski donnent la date du 12 septembre 1942. Cependant, ils étaient tous deux absents de Moscou et n'y rencontrent Staline ensemble que deux semaines plus tard du 27 au 29 septembre</ref> et ses grandes lignes sont définitivement fixées le Modèle:Date-<ref>David Glantz, Endgame at Stalingrad, tome 1, Modèle:P.</ref>.
En novembre, la Modèle:6e était parvenue à prendre le contrôle de la plus grande partie de Stalingrad en repoussant ses défenseurs sur les berges de la VolgaModèle:Sfn. À ce moment, les renseignements obtenus lors de l'interrogatoire de prisonniers soviétiques et l'activité soviétique en face des flancs de la Modèle:6e semblaient indiquer la préparation d'une offensive autour de la villeModèle:Sfn. Le commandement allemand était cependant plus intéressé par l'achèvement de la capture de StalingradModèle:Sfn. De fait, le chef d'état-major du commandement suprême de l'armée de terre, le général Franz Halder, fut destitué en septembre après notamment ses tentatives pour alerter du danger qui menaçait les flancs étirés à l'extrême de la Modèle:6e et de la Modèle:4e de PanzerModèle:Sfn. Dès septembre, la Stavka (haut-commandement) soviétique avait commencé à planifier une série de contre-offensives destinée à anéantir l'ensemble des troupes allemandes déployées au sud qui combattaient à Stalingrad et dans le Caucase et contre le groupe d'armées CentreModèle:Sfn. Les efforts soviétiques pour délivrer Stalingrad furent placés sous le commandement du général Alexandre VassilievskiModèle:Sfn.
La Stavka développa deux opérations majeures devant être menées contre les forces ennemies près de Stalingrad, Uranus et Saturne, et une troisième, Mars visant le groupe d'armées Centre pour empêcher le redéploiement de renforts au sudModèle:Sfn. L'opération Uranus impliquait l'emploi d'importantes unités d'infanterie et de chars pour encercler les forces de l'Axe autour de StalingradModèle:Sfn. Les cibles de l'attaque se trouvaient aux extrémités du front à l'arrière de la Modèle:6e allemande défendues par des unités de l'Axe trop peu nombreuses par rapport à la longueur du front et où les Allemands ne pourraient pas rassembler rapidement des réserves pour repousser l'offensiveModèle:Sfn. L'attaque consistait en un double enveloppement ; les unités mécanisées progresseraient en profondeur dans les arrières allemands tandis qu'une autre attaque aurait lieu plus près de Stalingrad pour empêcher le redéploiement des forces allemandesModèle:Sfn. Dans le même temps, le haut-commandement allemand considérait que, comme l'Armée rouge préparait une offensive contre le groupe d'armées Centre au nord, elle n'avait pas les moyens d'en préparer une autre au sud. En conséquence, ils rejetèrent la possibilité d'une telle attaque autour de Stalingrad<ref name="McTaggart20064950">Modèle:Harvsp</ref>.
Comparaison des forces
Axe
Dans le cadre de l'opération Fall Blau, les forces de l'Axe devaient défendre un front de plusieurs milliers de kilomètres s'étendant de la mer Noire, jusqu'à Stalingrad en passant par le CaucaseModèle:Sfn. Par exemple, au début du mois de juin, la Modèle:6e devait défendre un front de Modèle:Unité tout en menant une offensive impliquant une avancée de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le groupe d'armées B qui fut détaché du groupe d'armées Sud (les forces progressant vers le Caucase furent appelées groupe d'armées A) semblait impressionnant sur le papier<ref name="Erickson1975453">Modèle:Harvsp</ref> : il regroupait la [[2e armée (Allemagne)|Modèle:2de]] et la Modèle:6e allemandes, la Modèle:4e de Panzer, la Modèle:3e et Modèle:4e roumaines, la [[8e armée (Italie)|Modèle:8e italienne]] et la [[2e armée (Hongrie)|Modèle:2de armée hongroise]]Modèle:Sfn. Le groupe d'armées B gardait le Modèle:48e de Panzer, qui n'avait la force que d'une division, et une seule division d'infanterie en réserveModèle:Sfn. Pour la plus grande partie de l'offensive, les flancs étaient tenus par des armées alliées tandis que les forces allemandes étaient utilisées pour mener les opérations à Stalingrad et dans le Caucase<ref name="McTaggart200649">Modèle:Harvsp</ref>.
Si Adolf Hitler exprimait sa confiance dans la capacité des troupes alliées à défendre les flancs allemandsModèle:Sfn, en réalité ces unités étaient très mal équipées et démoraliséesModèle:Sfn. La Modèle:Lien roumaine disposait d'environ 100 chars Panzer 35(t) de conception tchèque<ref name="Erickson1975453" />. Son canon de Modèle:UnitéModèle:Sfn était inefficace contre les T-34 soviétiquesModèle:Sfn. De même les canons anti-chars 3,7 cm PaK 36 étaient obsolètes et manquaient de munitionsModèle:Sfn. Après de nombreuses demandes, les Allemands acceptèrent de donner des [[7,5-cm PaK 40|canons PaK 40 de Modèle:Unité]] aux unités roumaines à raison de six exemplaires par divisionModèle:Sfn. Ces unités devaient défendre de vastes sections du front ; par exemple, la Modèle:3e roumaine occupait une ligne de Modèle:Unité de long tandis que la Modèle:4e protégeait un secteur large de Modèle:Unité<ref name="McTaggart200649" />. Les Italiens et les Hongrois étaient positionnés sur le Don à l'ouest de la Modèle:3e roumaine<ref name="McTaggart200649" /> mais les commandants allemands tenaient en faible estime leurs capacités combativesModèle:Sfn. Ces unités étaient particulièrement mal équipées et les armes étaient de très mauvaise qualité : il n'y avait quasiment aucun matériel anti-char, les pièces d'artillerie étaient peu puissantes et mal approvisionnées, les grenades explosaient rarement et les fusils et les pistolets mitrailleurs fonctionnaient mal dans les conditions extrêmes de l'hiver russe.
De manière générale, les forces allemandes étaient mieux équipées et commandées mais elles avaient été épuisées par des mois de combats contre l'Armée rougeModèle:Sfn. De plus, durant l'offensive allemande entre mai et Modèle:Date-, deux divisions mécanisées d'élite, la Leibstandarte et la Grossdeutschland appartenant au groupe d'armées A, furent redéployées en France pour parer à l'éventualité d'un débarquement alliéModèle:Sfn. La Modèle:6e avait également subi de lourdes pertes durant les combats urbains dans StalingradModèle:Sfn. Dans certains cas, comme pour la [[22e Panzerdivision|Modèle:22e de Panzer]], leur équipement n'était pas meilleur que celui de la Modèle:1re blindée roumaineModèle:Sfn. Les formations allemandes étaient également dispersées sur de larges étendues de front ; le [[11e corps d'armée (Allemagne)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} corps]] devait par exemple défendre un front long de Modèle:Unité<ref name="McTaggart200650">Modèle:Harvsp</ref>.
Union soviétique
L'Union soviétique déploya environ Modèle:Nombre, 804 chars, Modèle:Nombre d'artillerie et plus de Modèle:Nombre en prévision de l'offensive<ref name="GlantzHouse134"/>. En face de la Modèle:3e roumaine, les Soviétiques redéployèrent la [[5e armée de chars#Deuxième formation|Modèle:5e de chars]] ainsi que les 21e et 65e armées afin de briser les flancs allemandsModèle:Sfn. Le flanc allemand sud fut ciblé par les [[51e armée (Union soviétique)|Modèle:51e]] et [[57e armée (Union soviétique)|Modèle:57e]] du Front de Stalingrad menés par les Modèle:Lien et Modèle:Lien ; ces derniers devaient percer le front de la Modèle:4e roumaine afin de rejoindre la Modèle:5e de chars près de la ville de KalachModèle:Sfn. Au total, les Soviétiques avaient rassemblé onze armées et divers corps et brigades blindés<ref name="McTaggart200650" />. Les préparations pour l'offensive furent cependant loin d'être parfaites ; le Modèle:Date-, la Stavka ordonna l'ajournement du lancement de l'offensive car des problèmes logistiques avaient empêché le déploiement des unitésModèle:Sfn. Dans le même temps, les unités sur le front réalisèrent des exercices destinés à repousser une contre-attaque et à exploiter une percée avec les forces mécaniséesModèle:Sfn. Ces mouvements furent dissimulés par une campagne de désinformation des Soviétiques comprenant une réduction des communications radio et l'emploi de courrier, le camouflage des unités et l'augmentation de l'activité militaire autour de MoscouModèle:Sfn. L'Armée rouge organisa également des attaques contre le groupe d'armées Centre et créa de fausses formations pour maintenir l'illusion d'une grande offensive dans le centre de l'Union soviétique<ref name="McTaggart20064950" />.
Les forces soviétiques du Front de Stalingrad firent l'objet d'intenses bombardements rendant la mobilisation plus difficile. Les 38 bataillons du génie durent transporter les munitions, les troupes et les chars à travers la Volga tout en réalisant des opérations de reconnaissance en prévision de l'offensive. En trois semaines, l'Armée rouge fit passer environ Modèle:Nombre, 420 chars et 556 pièces d'artillerie de l'autre côté de la VolgaModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, Vassilievski fut rappelé à Moscou où on lui montra une lettre du général Volsky, commandant du Modèle:4e mécanisé, destinée à Staline demandant le déclenchement immédiat de l'offensiveModèle:Sfn. Volsky considérait que l'offensive était vouée à l'échec du fait de l'état des forces allouées à l'opération ; il suggéra de repousser l'offensive et de la repenser complètementModèle:Sfn. De nombreux soldats soviétiques n'avaient pas reçu d'équipements hivernaux et de nombreux soldats moururent de froid Modèle:CitationModèle:Sfn. Bien que les services de renseignements eurent réalisé de grands efforts pour rassembler des informations sur la disposition des troupes de l'AxeModèle:Sfn, les Soviétiques manquaient d'informations sur l'état de la Modèle:6eModèle:Sfn. Les commandants soviétiques confirmèrent que l'offensive ne devrait pas être annuléeModèle:Sfn.
Offensive soviétique
Le lancement de l'opération Uranus, repoussé au Modèle:Date- fut à nouveau retardé de deux jours car les unités aériennes n'étaient pas prêtes<ref name="McTaggart200651">Modèle:Harvsp</ref> ; elle fut finalement lancée le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le lieutenant allemand Gerhard Stöck, se trouvant sur le front, avait reçu le matin un appel des services de renseignements l'avertissant d'une possible attaque soviétique après Modèle:Heure ; cependant, comme il avait reçu le message après Modèle:Heure et ne voulait pas réveiller le commandant Arthur Schmidt avec une fausse alerte, il n'avertit pas les commandements roumains de l'information dont il disposaitModèle:Sfn. Les commandants soviétiques avaient suggéré de repousser le bombardement à cause de la faible visibilité liée à un épais brouillard mais l'état-major décida d'attaquer immédiatementModèle:Sfn. À Modèle:Heure (heure de Moscou; Modèle:Heure à l'heure allemande), les commandants d'artillerie soviétiques engagèrent un bombardement de 80 minutes presque entièrement dirigé contre les unités non allemandes protégeant les flancs allemands<ref name="McTaggart200651" />,Modèle:Sfn. Le flanc nord et la Modèle:3e roumaine furent la cible de près de Modèle:Nombre. Le brouillard empêcha l'artillerie soviétique de corriger ses tirs mais les semaines de préparations et d'exercices lui permirent de tirer avec précision sur les positions ennemies le long du frontModèle:Sfn. Le pilonnage fut dévastateur et il détruisit les moyens de communications, les dépôts de munitions et les postes d'observation. De nombreux soldats roumains qui avaient survécu au bombardement commencèrent à s'enfuir<ref name="McTaggart200651" />.
Contre la Modèle:3e roumaine : 19 novembre
L'offensive contre les positions roumaines commença à Modèle:HeureModèle:Sfn. Les deux premiers assauts furent repoussés par les RoumainsModèle:Sfn et les chars soviétiques eurent du mal à progresser sur le terrain ravagé par le bombardement d'artillerie. Néanmoins le manque de matériel anti-char entraîna l'effondrement de la défense roumaine et le Modèle:4e de chars et le Modèle:3e de cavalerie de la Garde avaient obtenu une percée à midi. Peu après, le Modèle:2e d'armée roumain s'effondra face aux attaques de la Modèle:5e de charsModèle:Sfn. Alors que les chars soviétiques progressaient à la boussole à cause de l'épais brouillard et contournèrent les positions d'artillerie de l'Axe, trois divisions d'infanterie roumaine commencèrent à se désintégrer car la Modèle:3e roumaine était encerclée à l'ouest et à l'estModèle:Sfn. Ayant reçu les nouvelles de l'attaque soviétique, l'état-major allemand n'ordonna pas aux [[16e Panzerdivision|Modèle:16e]] et [[24e Panzerdivision|Modèle:24e de Panzer]], alors engagées à Stalingrad, de se redéployer pour soutenir les défenses roumainesModèle:Sfn ; la tâche fut confiée au Modèle:48e de PanzerModèle:Sfn.
Manquant d'hommes et mal équipé, le Modèle:48e de Panzer ne disposait que de moins de 100 chars capables d'affronter les unités blindées soviétiques. La Modèle:22e de Panzer fut par exemple presque entièrement anéantie dans les combats<ref name="McCarthy2002140">Modèle:Harvsp</ref>. La Modèle:1re blindée roumaine, attachée au Modèle:48e de Panzer, engagea le Modèle:Lien soviétique après avoir perdu les communications avec l'état-major allemand et fut défaite le Modèle:Date-<ref name="Erickson1975465466">Modèle:Harvsp</ref>. Alors que les Soviétiques continuaient leur progression vers le sud, de nombreux équipages de chars commencèrent à souffrir du blizzard qui bloquait les viseurs des canons. Il n'était pas rare que des chars perdent leur traction sur le sol et qu'un membre d'équipage se casse le bras alors qu'il était projeté à l'intérieur de la coqueModèle:Sfn. Néanmoins, le blizzard neutralisa la coordination des unités allemandesModèle:Sfn.
La Modèle:3e roumaine commença à se désintégrer à la fin du Modèle:Date-<ref name="Erickson1975465466" />. La Modèle:21e et la Modèle:5e de chars soviétiques firent Modèle:Nombre roumains avant de poursuivre leur progressionModèle:Sfn. Ils coupèrent les lignes de communication entre les Roumains et la Modèle:8e italienne et se positionnèrent pour bloquer une possible contre-attaque sur le flanc soviétique<ref name="McTaggart200652">Modèle:Harvsp</ref>. Alors que les appareils soviétiques mitraillaient les soldats roumains en retraite, la Luftwaffe fut quasiment absente du ciel<ref name="McTaggart200652" />,Modèle:Sfn. Le retrait de la [[1re division de cavalerie (Roumanie)|Modèle:1re de cavalerie]] roumaine, initialement positionnée sur le flanc de la [[376e division d'infanterie|Modèle:376e d'infanterie]] allemande, permit à la Modèle:65e de contourner les défenses allemandesModèle:Sfn. Alors que les Allemands commençaient à réagir à la fin du Modèle:Date-, une autre attaque soviétique commença sur le flanc sud de la Modèle:6eModèle:Sfn.
Contre le flanc sud : 20 novembre
Au matin du Modèle:Date-, la Stavka contacta le commandant du Front de Stalingrad, Andreï Ieremenko, pour lui demander s'il commencerait son offensive contre le flanc sud à l'horaire prévu, soit Modèle:Heure. Il répondit qu'il n'attaquerait que si le brouillard se levait. La Modèle:51e commença son barrage d'artillerie à l'heure prévue car l'état-major n'était pas parvenu à la contacter mais le reste des forces reçut l'ordre de repousser l'assaut à Modèle:HeureModèle:Sfn. La Modèle:51e engagea le [[6e corps d'armée (Roumanie)|Modèle:6e]] roumain et fit de nombreux prisonniers. À Modèle:Heure, le Front de Stalingrad lança ses unités mécaniquesModèle:Sfn. Les forces roumaines furent rapidement repoussées par les unités soviétiques<ref name="McTaggart200654">Modèle:Harvsp</ref> mais le manque de coordination empêcha l'Armée rouge d'exploiter parfaitement les percées obtenuesModèle:Sfn.
Les Allemands répondirent plus vite que la veille en redéployant leur seule unité de réserve dans la zone, la Modèle:29e de Panzergrenadiers. Celle-ci fut envoyée au sud pour tenter de renforcer le front roumain au bord de l'implosion<ref name="McTaggart200654" />. Les contre-attaques de la Modèle:29e coûtèrent environ 50 chars aux Soviétiques qui s'inquiétèrent de la sécurité de leur flanc gaucheModèle:Sfn. Néanmoins le redéploiement de la division allemande signifiait qu'à la fin de la journée, il ne restait plus que le Modèle:6e de cavalerie roumain entre les forces soviétiques et le DonModèle:Sfn.
Poursuite des opérations : 20-23 novembre
Alors que le Front de Stalingrad lançait son offensive le Modèle:Date-, la Modèle:65e soviétique continuait son offensive contre le [[11e corps d'armée (Allemagne)|Modèle:11e allemand]] le long de l'aile nord du flanc de la Modèle:6e. Le [[4e corps de chars|Modèle:4e de chars]] et le [[3e corps de cavalerie de la Garde|Modèle:3e de cavalerie de la Garde]] soviétiques percèrent les lignes et attaquèrent les arrières allemands<ref name="Beevor1998251">Modèle:Harvsp</ref>. La Modèle:376e d'infanterie allemande et la [[44e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:44e d'infanterie autrichienne]] commencèrent à se redéployer pour faire face à cette menace mais furent handicapées par le manque de carburantModèle:Sfn. Le dernier régiment blindé de la [[14e Panzerdivision|Modèle:14e Panzerdivision]] détruisit une attaque soviétique contre son flanc mais son artillerie anti-char fut lourdement touchée par la contre-attaque soviétique<ref name="Beevor1998251" />. À la fin de la journée, le Modèle:Lien soviétique poursuivait le Modèle:48e de Panzer allemand en retraite tandis que le Modèle:26e de chars soviétique s'emparait de la ville de Perelazovsky à environ Modèle:Unité au nord-ouest de Stalingrad<ref name="McTaggart200655">Modèle:Harvsp</ref>.
L'offensive de l'Armée rouge continua le Modèle:Date- et les forces du Front de Stalingrad pénétrèrent à près de Modèle:Unité derrière les lignes allemandes. À ce moment, les dernières unités roumaines au nord étaient détruites dans des batailles séparées tandis que l'Armée rouge commençait son attaque contre le flanc de la Modèle:4e de Panzer et de la Modèle:6eModèle:Sfn. L'effectif de la Modèle:22e de Panzer allemande fut réduit à une compagnie de chars et dut se replier au sud-ouestModèle:Sfn. Le Modèle:26e de chars soviétique, ayant détruit une bonne part de la Modèle:1re blindée roumaine, continua sa progression au sud-est en essayant d'éviter les contre-attaques adversesModèle:Sfn. Le même jour, le général allemand Friedrich Paulus, commandant de la Modèle:6e, reçut des rapports indiquant que les Soviétiques étaient à moins de Modèle:Unité de son quartier général et qu'il n'y avait plus d'unités pour empêcher leur progressionModèle:Sfn. Au sud, le Modèle:Lien soviétique reprit son avancée vers le nord après une courte halte et reprit plusieurs villes en direction de StalingradModèle:Sfn. Comme les forces allemandes dans et autour de Stalingrad étaient en danger, Hitler ordonna aux unités de créer une « position défensive » appelée « Forteresse Stalingrad » regroupant toutes les unités situées entre le Don et la Volga. Il refusa d'autoriser la Modèle:6e à réaliser une percée pour tenter d'échapper à l'encerclement<ref name="McTaggart200655" />,Modèle:Sfn. Ainsi seule la [[16. Panzergrenadier-Division|Modèle:16e de Panzergrenadiers]] parvint à s'échapper tandis que les autres unités de l'Axe et la plupart des unités de la Modèle:4e de Panzer allemande étaient encerclées par les Soviétiques. Le manque de coordination entre les unités de l'Armée rouge permit également à la plus grande partie de la Modèle:4e roumaine d'échapper à la destruction sur le flanc sud<ref name="McTaggart200655" />.
Le Modèle:Date-, les forces soviétiques commencèrent à traverser le Don en direction de la ville de Kalatch<ref name="Erickson1975469">Modèle:Harvsp</ref>. Les forces allemandes défendant la ville, essentiellement des unités de maintenance et de logistique, n'apprirent l'offensive soviétique que le Modèle:Date- et ignoraient son ampleur<ref name="McTaggart200672">Modèle:Harvsp</ref>. La mission de prendre le contrôle du pont de Kalatch fut confiée au Modèle:26e de chars qui utilisa deux chars allemands capturés pour approcher et repousser les défenseursModèle:Sfn. Les forces soviétiques entrèrent dans la ville au milieu de la matinée et chassèrent les Allemands hors de la ville. Le Modèle:4e de chars et le Modèle:4e mécanisé venant du sud firent leur jonction dans la villeModèle:Sfn complétant ainsi l'encerclement des unités allemandes à StalingradModèle:Sfn. Le même jour, les combats se poursuivirent autour des poches de résistance roumaines comme celle mise en place par le [[5e corps d'armée (Roumanie)|Modèle:5e]] roumainModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, les Allemands lancèrent des contre-attaques locales pour essayer en vain de briser l'encerclement<ref name="Erickson1975469" />. À ce moment, les unités de l'Axe prises au piège se replièrent vers l'est en direction de Stalingrad pour éviter les chars soviétiques tandis que celles qui étaient parvenues à éviter l'encerclement avançaient vers l'ouest pour se regrouper avec les forces allemandesModèle:Sfn.
Conséquence
L'opération Uranus permit l'encerclement d'entre Modèle:Unité de l'Axe dans une zone large de Modèle:Unité et longue de Modèle:UnitéModèle:Sfn. À l'intérieur de la poche se trouvaient environ 100 chars, Modèle:Unité d'artillerie et Modèle:UnitéModèle:Sfn. Les unités s'étant repliées vers Stalingrad avaient abandonné une grande partie de leur armement et matérielModèle:Sfn. Les ponts enjambant le Don étaient encombrés de soldats progressant hâtivement vers l'est dans le froid avant que les unités soviétiques ne coupent cette retraite vers StalingradModèle:Sfn. De nombreux soldats blessés furent piétinés tandis que beaucoup de ceux qui tentaient de traverser la rivière sur la glace se noyèrentModèle:Sfn. Les soldats affamés pillèrent les villages soviétiques à la recherche de nourriture de même que les ordures laissées par les unités de ravitaillementModèle:Sfn. Les derniers traînards traversèrent le Don le Modèle:Date- et démolirent les ponts pour bloquer la progression des Soviétiques vers StalingradModèle:Sfn.
Au milieu du chaos, la Modèle:6e commença à construire des lignes défensives malgré le manque de carburant, de ravitaillement, de munitions et l'arrivée de l'hiver. Elle dut également combler les intervalles laissés par la désintégration des unités roumainesModèle:Sfn. Alors que les commandants allemands considéraient que les forces de la Wehrmacht encerclées devaient tenter une sortie, entre le 23 et le Modèle:Date-, Hitler ordonna aux unités de garder leurs positions et demanda la mise en place d'un pont aérien pour ravitailler la Modèle:6eModèle:Sfn. Les unités encerclées dans Stalingrad avaient besoin d'au moins Modèle:Unité de ravitaillement par jour, ce que la Luftwaffe décimée était incapable de réaliser. De plus, l'aviation soviétique s'était renforcée et menaçait les appareils allemands survolant la ville. Malgré le rassemblement de 500 appareils en décembre, cela n'était pas suffisant pour ravitailler les unités allemandes encercléesModèle:Sfn qui, durant la première moitié de décembre, ne reçurent que moins de 20 % de leurs besoins journaliersModèle:Sfn.
Dans le même temps, l'Armée rouge renforça son encerclement avec l'intention de détruire les unités prises au piège. L'encerclement extérieur s'étendait sur environ Modèle:Unité même si un quart de cette distance n'était pas protégé par des troupes soviétiques ; la distance initiale entre les encerclements extérieur et intérieur n'était que de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le haut-commandement soviétique commença également à planifier l'opération SaturneModèle:Sfn dont l'objectif était de détruire la Modèle:8e italienne et d'encercler les forces allemandes combattant dans le CaucaseModèle:Sfn. L'opération devait commencer le Modèle:Date-Modèle:Sfn tandis que les Allemands préparaient une offensive pour rompre l'encerclement de Stalingrad, dont le déclenchement était prévu pour le Modèle:Date-.
Références
Voir aussi
Bibliographie
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Lien externe
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ordre de bataille de l'opération Uranus par Anton Joly