Panique (mouvement)
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Panique est un mouvement artistique actionniste ou, comme le revendiquent ses fondateurs, un « anti-mouvement »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, fondé en février 1962 à l'initiative de Roland Topor avec ses amis Fernando Arrabal et Alejandro Jodorowsky à la suite du groupe « Burlesque » également créé par les trois mêmes au Café de Paris deux ans plus tôt<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, en compagnie de l'écrivain belge Jacques Sternberg, du peintre français Olivier O. Olivier, du peintre mexicain Alberto Gironella et de l'écrivain français André Ruellan<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
D'aspirations anarchique et antidogmatique<ref name=":0" />, « ni un groupe ni un mouvement artistique ou littéraire [mais ] plutôt un style de vie »<ref>Fernando Arrabal, Le Panique, 10/18, Paris, 1973.</ref>, Panique, qui se place sous le signe de la contradiction et de l'autodérision<ref>Modèle:Article</ref>, entend se démarquer du surréalisme et refuser toute hiérarchie, direction ou contrainte, se réclamant « de toutes les morales »<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>, avec un programme « suffisamment flou pour ne pas être acculé à le suivre »<ref>Topor cité par Modèle:Ouvrage</ref>.
Choisissant son nom en référence au dieu Pan<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et cultivant ce qu'il y a d'irrationnel et de peur dans la panique, le groupe mêle le baroque, le contradictoire, le monstrueux, le mythique dans ses travaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, pratiquant tant l'écriture, l'illustration, le théâtre que le cinéma. Arrabal donne une première formulation publique du mouvement lors d'une conférence donnée à Sydney en 1962, reprise en espagnol sous le titre El hombre panico, adapté en français sous le titre de L'Homme panique intégré à l'ouvrage Le panique paru en 1973<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
A partir de 1966, le groupe est rejoint par les peintres Christian Zeimert, Michel Parré puis Sam Szafran<ref name=":1" />, par le sculpteur Abel Ogier Diego Bardon ainsi que par graveur polonais Roman Cieslewicz<ref name=":1" /> ainsi que par le metteur en scène Jérôme Savary qui fonde en 1967 « Le Grand Théâtre Panique » avec Arrabal, Topor et Jodorowsky, qui devient par la suite « Le Grand Panic Circus » puis « Le Grand Magic Circus et ses animaux tristes »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Exposé aux galeries Aurora de Genève en 1973 et Messidor de Paris l'année suivante en compagnie des artistes Olivier O. Olivier, Christian Zeimert, les travaux du groupe reçoivent une reconnaissance publique avec la réalisation des films le film La Montagne sacrée de Jodorowsky, projeté au festival de Cannes de 1973, et la Planète sauvage qui y reçoit le prix spécial du jury<ref name=":2" />.
Ouvrages
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- Fernando Arrabal, Le Panique, 10/18, Paris 1973.
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- Fernando Arrabal, Panique Manifeste pour le troisième millénaire, Punctum éditions , Paris 2006. Modèle:ISBN.
Notes et références
Bibliographie
- Vincent Grégoire, Le Mouvement Panique, entretien avec Fernando Arrabal, revue Sens-Dessous 2015/1 (n°15).
- Frédéric Aranzueque-Arrieta, Paul & Tristan, roman panique, Édition Moires, Bordeaux, 2015. Modèle:ISBN.
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Annexes
Article connexe
Liens externes
- Groupe Panique, encyclopédie Larousse
- Le cinéma panique sur le site du Lausanne Underground Film and Music Festival