Parc national de Huascarán
Modèle:Infobox Aire protégée Modèle:Infobox Patrimoine mondial
Le parc national de Huascarán (en Modèle:Lang-es) est un parc national du Pérou. Il porte le nom du sommet le plus haut du pays, le Huascarán. Il recouvre une grande partie de la cordillère Blanche (la plus haute chaîne de montagnes tropicale au monde) dans la partie centrale des Andes, dans la région d'Ancash<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":13" />. Le parc couvre une superficie de Modèle:Unité (soit Modèle:Unité), il est géré par la SERNANP (Servicio Nacional de Áreas Naturales Protegidas)<ref name=":2" />. Il est classé au Patrimoine mondial par l'UNESCO en 1985<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Réputé auprès des adeptes de l'alpinisme bien, il abrite une biodiversité unique avec des espèces végétales telles que la Reine des Andes, des arbres du genre Polylepis et Buddleja<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref> et des animaux tels que des ours à lunettes, condors, des vigognes et des tarucas<ref name=":1" />.
Le parc mesure environ Modèle:Unité de long du nord au sud et environ Modèle:Unité de large. Le versant occidental de la Cordillère Blanche s'écoule en direction de l'océan Pacifique à travers le río Santa et le versant oriental s'écoule dans le río Marañón, puis dans l'Amazone pour terminer dans l'océan Atlantique. Très accidenté, à des hauteurs comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, sa vie est rythmée par deux saisons : le printemps et l'automne.
Histoire
Les efforts officiels pour protéger cette zone ont commencé en 1960, lorsque le sénateur Augusto Guzmán Robles présente un projet de loi au Congrès péruvien pour la création du parc national de Huascarán<ref name=":1" />,<ref name=":3" />. En 1963, le Service forestier et de la chasse (Servicio Forestal y de Caza) présente un projet préliminaire pour la délimitation du parc national de la Cordillère Blanche, couvrant une superficie de Modèle:Unité<ref name=":1" />. Le Modèle:Date-, une résolution du gouvernement interdisant l'exploitation forestière et la chasse des espèces indigènes dans la région de la Cordillère Blanche est publiée<ref name=":1" />,<ref name=":3" />. Plus tard cette année-là, le Patronage du Parc national de Huascarán est formé en Yungay<ref name=":1" />. En 1967, Curry Slaymaker et Joel Albrecht, des volontaires du Corps de la paix, formulent une proposition de délimitation sur une superficie de Modèle:Unité ; et, simultanément, le Service régional forestier de Huaraz établit des aires de surveillance pour la vigogne et la Reine des Andes sur une superficie d'environ Modèle:Unité<ref name=":1" />,<ref name=":3" />. Finalement, le Modèle:Date-, le parc national de Huascarán est créé par le Décret Suprême Modèle:N°, avec une superficie de Modèle:Unité<ref name=":2" />,<ref name=":1" />.
La délimitation définitive du parc national de Huascarán est rendue possible grâce à la rétrocession de terres contrôlées par l'État et au moyen d'expropriations compensées par des attributions de terres<ref name=":3" />. Les limites du parc ont évité l'inclusion de colonies lorsque cela était possible, mais plusieurs communautés continuent d'élever du bétail, bien que les autorités du parc tentent de réglementer cette pratique<ref name=":3" />.
En 1977, l'UNESCO reconnaît le parc national de Huascarán comme une réserve de biosphère, couvrant la vallée du río Santa, bien au-delà des limites du parc, englobant de nombreuses villes et villages<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1985, le parc est inscrit sur la liste du patrimoine naturel de l'humanité ; le l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parc est également reconnu zone importante pour la conservation des oiseaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Modèle:Article connexe Le parc national de Huascarán protège la Cordillère Blanche, qui est la plus haute chaîne de montagnes tropicale du monde<ref name=":0" />. Situé dans les Andes centrales péruviennes, les Modèle:Unité du parc<ref name=":2" /> couvrent des hauteurs comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name=":0" />. Parmi les principaux sommets, le Huascarán (point culminant du Pérou, Modèle:Unité)<ref name=":0" /> mais également le Huandoy, le Copa, le Huantsán et de nombreux autres sommets de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>.
Parmi les autres caractéristiques géographiques à l'intérieur du parc, on trouve: des vallées glaciaires, 660 glaciers tropicaux (la plus grande zone glaciaire des tropiques), 300 lacs glaciaires et des hauts plateaux entrecoupés de ravins avec des criques torrentielles<ref name=":2" />,<ref name=":0" />,<ref name=":1" />.
Climat
Le climat dans le parc a deux saisons bien définies : une saison des pluies de décembre à mars et une saison sèche d'avril à novembre. Pendant la saison des pluies, les orages sont fréquents. Les champs et les versants des montagnes sont couverts de nombreuses nuances de vert. Cependant, la saison sèche apporte du soleil presque tous les jours et des nuits sans nuages mais froides<ref name=":4">Modèle:Ouvrage</ref>. Les températures pendant la saison des pluies peuvent aller d'un maximum de Modèle:Tmp à un minimum de Modèle:Tmp ; alors que pendant la saison sèche elles peuvent aller d'un maximum de Modèle:Tmp à un minimum de Modèle:Tmp<ref name=":4" />.
Biodiversité et préservation
Étant la plus haute chaîne de montagnes tropicales du monde, la Cordillère Blanche a une variété significative de climats subalpin à alpin et toundra<ref name=":3">Modèle:Article</ref>. Les vallées et les pentes des montagnes sont couvertes de hautes forêts andines et puna<ref name=":2" />,<ref name=":1" />.
Faune
Plus de Modèle:Nombre d'oiseaux ont été signalées dans cette zone, parmi lesquelles le condor des Andes, la merganette des torrents, le tinamou quioula, le canard pilet du Chili, le canard huppé, le colibri géant, l'yanavico, la grèbe de Rolland, la foulque géante, le merle chiguanco et la mouette des Andes<ref name=":2" />,<ref name=":1" />.
Plus de dix espèces de mammifères ont été observées dans le parc, plusieurs d'entre elles étant menacées, parmi elles le colocolo, le chat des Andes, l'ours à lunettes, le taruca, la vigogne, le lama, l'alpaga, le cerf de Virginie, le puma, la viscache, la belette à longue queue, la moufette des Andes et le renard de Magellan<ref name=":2" />,<ref name=":1" />.
Flore
Quelques Modèle:Nombre de plantes ont été identifiées à l'intérieur du parc, la « Reine des Andes » (Puya raimondii) étant l'une des espèces les plus représentatives et l'objet de plans de conservation<ref name=":2" />. Cette plante porte le nom de l'archéologue qui étudia la stèle de Chavín, et dont la hauteur peut atteindre Modèle:Unité. Elle peut contenir Modèle:Unité et Modèle:Nombre de graines. Son cycle biologique est de Modèle:Nombre.
Parmi les autres espèces de plantes présentes dans le parc, on trouve : Polylepis racemosa, Escallonia resinosa, Alnus acuminata, Senna birostris, Vallea stipularis, Lupinus spp., Vaccinium floribundum, Calamagrostis vicunarum, Festuca dolichophylla, Jarava ichu, Azorella spp., etc.<ref name=":13">Modèle:Ouvrage</ref>
Activités
Les visiteurs du parc peuvent profiter d'activités telles que la randonnée, l'observation de la faune et de la flore, le vélo tout terrain, le ski, l'alpinisme, le trekking et le tourisme culturel<ref name=":2" />,<ref name=":13" />. Le parc national de Huascarán compte 25 itinéraires de trekking et Modèle:Nombre d'escalade<ref name=":2" />.
Le parc a également un potentiel de recherche dans de nombreux domaines scientifiques, tels que : la météorologie, la géologie, la glaciologie, la botanique, la limnologie, la zoologie, l'écologie et la gestion cynégétique<ref name=":13" />.
Il existe 33 sites archéologiques à l'intérieur du parc : des peintures rupestres, d'anciennes colonies, des terrasses pour l'agriculture, des tombeaux, des forteresses et des ouvrages pour l'irrigation<ref name=":2" />,<ref name=":1" />. Il y a également une route précolombienne entre les villes d'Olleros et de Chavin<ref name=":2" />.
Problèmes environnementaux
Parmi les principales menaces environnementales pour le parc, le retrait des glaciers en raison du réchauffement climatique<ref>Modèle:Article</ref>, les projets hydroélectriques, les opérations minières légales et illégales avec de faibles normes environnementales et la perte de la biodiversité en raison de l'avancée des terres agricoles et des pâturages (en raison d'un conflit entre les objectifs du parc et les droits ancestraux sur la terre défendus par les habitants)<ref name=":1" />.
Le glacier Pastoruri, considéré comme l’un des joyaux touristiques du parc, a perdu une partie de sa surface depuis les années 1980 sous l'effet du réchauffement climatique<ref>[1], SciencePost, 7 juillet 2020</ref>.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche du parc sur le site UNEP-WCMC
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Parque Nacional de Huascarán
- Modèle:Officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carte du Parc national de Huascaran
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Page dédiée sur le site de l'UNESCO
- Modèle:Lien web