Pausanias le Périégète

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Pausanias [en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Langue], dit le Périégète<ref group="Note">Périégète est le surnom donné à un auteur de récits de voyage ou de descriptions géographiques (CNRTL.fr Modèle:Lire en ligne).</ref>, est un voyageur de l'Antiquité. Né sans doute à Magnésie du Sipyle (Lydie) vers l'an 115, il meurt à Rome aux alentours de l'an 180. Il est l'auteur d'une Description de la Grèce ou Périégèse.

Parcours

Pausanias explore la Grèce, la Macédoine, l'Italie, l'Asie et l'Afrique avant de se fixer à Rome vers 174. Là, il écrit une Description de la Grèce (Modèle:Grec ancien / Periêgêsis [Hellados]), ou Périégèse, en dix livres. À la manière d'un guide de voyage moderne, il donne, au fil de son itinéraire, la liste détaillée des sites (dont une description de Delphes) qu'il visite et les légendes qui s'y rapportent. L'historien Paul Veyne va jusqu'à en dire, dans son ouvrage Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? (1983) : Modèle:Citation bloc

Œuvre

L'œuvre de Pausanias est ainsi un témoignage de première importance sur la Grèce à l'époque romaine, en particulier pour le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De nombreuses fouilles archéologiques ont confirmé à maintes reprises la véracité de ses informations, surtout en ce qui concerne les sites historiques et les œuvres d'art qu'ils contenaient.

Cependant, les découvertes de certaines fouilles se sont avérées en contradiction avec les descriptions de Pausanias, soit que celles-ci étaient dès l'origine incomplètes, en regard des vestiges découverts par l'archéologie moderne, soit qu'elles aient été tronquées lors des transcriptions et copies. Par ailleurs, Pausanias se complaît souvent à mêler histoire et mythologie, et cite des lieux difficilement identifiables comme les îles Satyrides. Cela fait de Pausanias un auteur à utiliser avec précaution, ses textes n'étant pas toujours des plus fiables.

Fichier:Pausanias Description of Greece map.svg
Carte de la Grèce. On y voit quelles sont les régions décrites dans chacun des dix livres.

La Description se décompose comme suit :

Îles Satyrides

Pausanias aurait relaté également l'existence d'îles situées au-delà des colonnes d'Hercule, donc dans l'océan Atlantique, dénommées îles Satyrides, certaines inhabitées et d'autres peuplées par des Satyres à la peau « rousse » et pourvus de Modèle:Citation<ref>Pausanias, Description de la Grèce, sections 5 et 6</ref>. Pausanias tiendrait cette information de marins au « long cours », notamment d'un certain Euphémos<ref>Jean-Michel Racault, L'aventure maritime dans l'Antiquité classique, éditions l'Harmattan, 2001, Modèle:P. 15. J.-M. Racault se réfère pour cette information à Pierre Lévêque, Empires et barbaries. Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant J.-C.—Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après J.-C., Modèle:P.7.</ref>, marin originaire de Carie<ref>Louis-Henri Parias, Histoire universelle des explorations, en 4 volumes, éditions Nouvelle Librairie de France, Paris, 1957-1959, tome 2, Modèle:P..</ref>.

Par la suite des historiens, ethnologues, ethnographes ou hellénistes donnèrent leur interprétation tentant d'expliquer le texte original de Pausanias. Ainsi l'helléniste Pierre Lévêque y voit Modèle:Citation<ref>Pierre Lévêque, Histoire universelle Larousse de poche : Empires et barbaries {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} s. av. - {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} s. ap. éditions Larousse, Paris, 1968 ; extrait : Modèle:Citation</ref>. Le père Joseph François Lafitau, ethnographe de la première heure, a également étudié ce texte de Pausanias et donne son interprétation reprise dans le volume IV de l'ouvrage Bibliothèque françoise, ou Histoire littéraire de la France<ref>Bibliothèque françoise, ou Histoire littéraire de la France, Volume 4, Amsterdam, 1724, Modèle:P.</ref>. Il y voit des hommes à la chair rougeâtre et dont leur queue située au bas de leur dos ou sur leur flanc, ne serait que celle des peaux de bêtes dont ces humains se couvraient. D'autres interprétations donnent une description Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. La description de ces « sauvages » s'apparente plus à des satyres selon la perception qu'en avaient les Anciens, plutôt qu'à l'existence d'un groupe d'aborigènes constituant un peuple autochtone, tant par l'apparence que par les mœurs. Les traductions que donnent ces sources secondaires forcent le trait (« à la peau rouge » plutôt que « roux », « chevelure noire et raide comme le crin d'un cheval » plutôt que ayant « des queues presque aussi longues que celles des chevaux »).

Cependant Pausanias précise que tous ces navigateurs, bien qu'ils soient des hardis marins, sont de fieffés menteurs. Néanmoins la description faite de ces hommes d'outre écoumène demeure une énigme qui pose la question récurrente sur d'hypothétiques navigations transocéaniques, involontaires ou non, connues ou restées secrètes, imprécises ou fantaisistes, au cours de l'Antiquité.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Traductions

Études

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harold N. Fowler, « Pausanias's Description of Greece », American Journal of Archaeology , Vol. 2, No. 5 (Sep. - Oct., 1898), Modèle:Pp. Lire en ligne

Articles connexes

Liens externes

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