Phéncyclidine

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Chimie La Modèle:Terme défini ou PCP, parfois surnommée « Angel Dust » est un psychotrope hallucinogène. D'abord développée en tant qu'anesthésique, elle a été retirée du marché à cause de ses effets secondaires (hallucinations, agitation).

Historique

Bien que synthétisée aux États-Unis en 1926<ref name="larousse">Modèle:Ouvrage</ref>, elle ne sera étudiée qu'en 1956 puis commercialisée dans les années 1960 sous le nom Modèle:Citation (comme anesthésiant général à usage vétérinaire<ref name="eyrolles">Modèle:Ouvrage</ref>) et sous le nom Modèle:Citation (comme analgésique)<ref name="larousse"/>.

Son usage est rapidement arrêté du fait des effets secondaires qu'elle engendre (troubles du comportement), mais dès les années 1970 elle fait l'objet d'un usage détourné et en 1978, sa fabrication commerciale est interdite<ref name="eyrolles"/>.

La PCP est répertoriée par la convention sur les substances psychotropes de 1971.

Chimie

Modèle:Section à sourcer Elle fait partie de la famille des arylcyclohexylamines.

Dans sa forme chlorhydrate, elle se présente sous forme d'une poudre cristalline soluble dans l'eau et l'alcool.

Pharmacologie

Modèle:Section à sourcer C'est un anesthésiant dissociatif.

Mode d'action

La PCP est un antagoniste non compétitif des récepteurs au glutamate de type N-méthyl-D-Aspartate (NMDA). Elle agit en se fixant sur un site situé à l'intérieur du canal qui n'est accessible que quand le canal est ouvert.

Le mécanisme d'action de la PCP en fait un outil pharmacologique très utilisé en recherche, en particulier sur la schizophrénie<ref name="gerber2004">Modèle:Cite pmid</ref>,<ref name="tsai2010">Modèle:Cite pmid</ref>.

Usage médical

Elle fut utilisée comme tranquillisant ou anesthésiant en médecine vétérinaire<ref name="synthese"/>.

Usage détourné et récréatif

La PCP est généralement consommée sous forme de « mess » c'est-à-dire « coupée » (mélangée à du lactose) pour pouvoir être prisée mais elle peut aussi être ingérée à l'état pur, dissoute dans différents breuvages (café, lait (Moloko), alcool), fumée, ou injectée<ref name="eyrolles"/>. Elle se fume parfois mélangée avec du cannabis d'où son appellation de supergrass<ref name="synthese">Modèle:Ouvrage</ref>.

Modèle:Refnec

Effets et conséquences

À faibles doses, elle induit une sorte d'ivresse accompagnée de relaxation, d'un sentiment de détachement du réel, d'incoordination motrice, des difficultés de concentration et de communication<ref name="eyrolles"/>,<ref name="synthese"/>. Les effets psychotropes comprennent des distorsions spatio-temporelles, des vécus de dépersonnalisation<ref name="synthese"/>. À fortes doses, elle peut provoquer la paranoïa, l'angoisse ou l'agressivité voire une expérience de mort imminente, une catalepsie, des bouffées délirantes aigües ou un coma<ref name="eyrolles"/>,<ref name="synthese"/>, de l'hyperacousie<ref>http://www.centres-pharmacodependance.net/grenoble/orithye/EDiagnos/IPhencyc.htm Modèle:Lien archive</ref>.

Les effets physiques sont l'hypertension artérielle, des troubles du rythme cardiaque et de la fréquence respiratoire, des nausées et des vomissements<ref name="synthese"/>.

L'usage à long terme entraîne une accoutumance et une dépendance. Des problèmes persistants d'élocution, une dépression ou une anxiété peuvent apparaître<ref name="eyrolles"/>.

La PCP est un produit psychotrope. Les effets recherchés peuvent se transformer en bad trip<ref name="eyrolles"/>.

Il existe un effet retour ou flash back qui replace brièvement l'usager dans l'état engendré par la consommation sans que celui-ci ait consommé récemment ; ces épisodes peuvent intervenir plusieurs mois après la dernière prise<ref name="synthese"/>.

En surdose, la PCP entraîne des convulsions, voire un coma<ref name="eyrolles"/>.

PCP et société

La littérature rapporte une incidence élevée entre manifestations violentes et consommation de PCP. C'est l'un des psychotropes les plus attachés à l'idée de violence dans l'imagerie populaire<ref name="synthese"/>.

Molécule voisine

La molécule de phéncyclidine est proche de la kétamine, notamment dans ses effets selon les usagers, et dans les risques liés à son usage non thérapeutique<ref name="synthese"/>.

Elle est souvent confondue par les usagers avec la méthamphétamine ou le LSD<ref name="synthese"/>.

Notes et références

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Liens externes

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