Plainville (Eure)

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Modèle:Infobox Commune de France

Plainville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie

Plainville se situe à l'Ouest du département de l'Eure dans le Lieuvin<ref>http://www.atlaspaysages.hautenormandie.fr/CONNAITRE-LES-PAYSAGES-HAUTS-NORMANDS/Les-pays-de-l-ouest-de-l-Eure/Le-Lieuvin (consulté le 27 mars 2017).</ref> et le canton de Bernay.

Communes limitrophes

Les villages bordant Plainville sont Saint-Vincent-du-Boulay au nord, Saint-Martin-du-Tilleul au nord-est/est, Caorches-Saint-Nicolas au sud-est, Saint-Victor-de-Chrétienville au sud, Capelles-les-Grands au sud-ouest et Saint-Mards-de Fresne à l'ouest.

Modèle:Communes limitrophes

Le village est composé de plusieurs hameaux, lieux-dits et triages : le triage du Bois d'Aufresne, le Tourmesnil, la Héberdiere, le Village, le Vast, les Épines, le Château, le Lieu de Bas, la Vassourie, la Londe et le Bosc-Ricard.

Voies de communication et transports

Transport ferroviaire

La ligne Paris-Cherbourg

Depuis 1855, Plainville est traversée en son milieu par la ligne Paris-Cherbourg.

La ligne Bernay-Cormeilles

De 1905 à 1934, Plainville est desservie par une ligne à voie unique reliant Bernay à Cormeilles, longeant la limite nord/nord-est de Plainville (entre Tourmesnil et La Croix Blanche (Saint-Vincent-du-Boulay) avant de suivre l'actuelle RD 22. La desserte est assurée au moyen d'une petite gare installée aux abords de cette limite. Ce projet de gare fut défendu devant le conseil général de l'Eure par le conseiller du canton de Brionne Arthur Join-Lambert<ref>Rapports et délibérations - Conseil Général de l'Eure - 1904</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Plainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,9 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), forêts (2,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Il est fait mention de Plainville à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la formes latinisée Peleavilla (cartulaire de Lyre)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve le nom de Pelleville et Tortmesnil dans les archives du notariat de Bernay, puis Plainville-Tour-Menil jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Tourmesnil est aujourd'hui un hameau de la commune.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville, appellatif issu du gallo-roman VILLA « domaine rural ». L'interprétation du premier élément Plain- pose problème et a divisé les toponymistes.

  • Albert Dauzat et Charles Rostaing ont vu dans le premier élément un nom de personne germanique Pellin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En effet, la plupart des toponymes en -ville sont formés avec un anthroponyme. Cependant, la forme la plus ancienne, qu'ils ne devaient pas connaître, ainsi que celles des autres Modèle:Page h' s'opposent à cette interprétation.
  • François de Beaurepaire se fonde sur les formes anciennes et propose la traduction « ville pelée » en référence à une terre peu fertile. Cette proposition a l'avantage de correspondre aux formes anciennes des différents Plainville. En outre, même si cette interprétation semble a priori obscure, elle est confortée par quelques toponymes en -ville se référant à la nature du sol du domaine rural, de manière dépréciative ou positive. Ainsi, trouvait-on jadis en Seine-Maritime, Merdeuseville, aujourd'hui Belleville-en-Caux<ref>François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, éditions Picard 1979. Modèle:P..</ref> et dans la Manche, Merdosavilla au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aujourd'hui La Bonneville<ref>François de Beaurepaire, op. cit.</ref>. Inversement, Richeville se réfère probablement à la fertilité de la terre ou à la richesse domaine rural. Il existe aussi un type Grigneuseville (Seine-Maritime), Grenieuseville (Eure) dont le premier élément représente l'ancien français grignos « triste »<ref>François de Beaurepaire, op. cit., Modèle:P..</ref>. Ces formations toponymiques sont toutes composées à partir d'un adjectif roman.
  • René Lepelley reprend la proposition du précédent.

Histoire

Les origines

Dans l'Antiquité, Plainville est située sur une portion de terres dépendant initialement des Lexoviens (peuple gaulois occupant un territoire situé approximativement entre la Manche, la Touques, la Charentonne et la Risle soit le territoire de l'ancien grand Lieuvin décomposé aujourd'hui en pays d'Auge (essentiellement Calvados et Orne) et l'actuel Lieuvin (Eure).

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on possède davantage d'informations sur la paroisse actuelle. Ainsi, l'église gothique fut-elle édifiée durant ce siècle et c'est à cette période que l'on retrouve plusieurs premiers écrits traitant de chartes et donations concernant le fief de Plainville et les environs et impliquant les seigneurs ou le curé.

Les familles seigneuriales de Plainville

Au cours de l'histoire du village, au moins deux grandes familles seigneuriales sont répertoriées et citées fréquemment dans différents textes et ouvrages, il s'agit de la famille Néel et de la famille du Bosc-Henry. Cependant, quelque traces écrites montrent l'existence d'une famille de Pelville entre le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0">M. Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l’Eure. Histoire, géographie, statistiques, réédition 1968 (de l'original 1868 - 1879 ), F.E.R.N., Avallon, 2 volumes, Volume 2.</ref>.

  • La famille de Pelville

Seules quelques traces écrites concernent cette famille. Ainsi l'on retrouve deux actes mentionnant pour le premier la présence d'un certain Cardot de Pelville lors d'une charte de Gilbert du Val et pour le deuxième la présence de Richard de Pelville pour une charte en faveur de Saint-Nicolas à Capelle-les-Grands.

  • La famille Néel

Plus de membres de cette famille sont mentionnés dans les écrits disponibles. Le premier se prénomme Antoine, il est seigneur de Plainville à partir de 1463. Il présentera son fils lors de la montre de Beaumont de 1470. Saturnin Néel possède le fief au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; et serait ainsi le dernier Néel qui possédera le fief.

  • La famille du Bosc-Henry

On trouve ici la famille qui aura sans doute eu le plus d'importance pour la commune de Plainville. Le premier de la lignée fut Jean du Bosc-Henry qui a rendu hommage au fief de Plainville en 1577, celui-ci fut aussi baron de Drucourt (ces enfants reprendront la seigneurie de ce village par la suite). Son frère Philbert (ce nom apparait dans les recherches de généalogie mais le nom de Philippe apparait dans certaines œuvres<ref name=":0" />,<ref>Histoire de Saint-Martin du Tilleul par Auguste Le Prévost Modèle:P..</ref>) reprit probablement la seigneurie à sa suite et sa descendance en garda la possession. Cela commença par son fils Robert, il ne posséda sûrement pas longtemps le fief étant donné qu'il mourut en 1648 seulement 3 ans après Philbert (1645). Son fils Jean-Baptiste, né en 1647, dut reprendre la seigneurie dès qu'il en fut d'âge avant de mourir en 1684. François, né en 1675 fut son héritier et ne dut passer le flambeau que très tard étant donné qu'il ne mourra qu'à l'âge de 92 ans soit en 1767.

Enfin la dernière génération de seigneurs de la famille fut plus abstraite, Esprit-Jean-Baptiste qui était communément appelé chevalier de Plainville, capitaine du régiment de Monaco et a qui l'on doit probablement la construction du château actuel (daté de 1754)<ref>Gentilhommières des pays de l'Eure, Franck Beaumont, Philippe Seydoux , Morande, 1999</ref>, mourut assassiné et jeté dans la Seine à Ambourville en 1768. Lors du dépôt de ses bans de mariage en 1752 avec Marguerite Suzanne De Ragayne De Tallonay, il est décrit comme seigneur de Plainville, son père lui laissa donc probablement le fief bien avant sa mort. Cependant entre 1768 et la Révolution, il n'y a pas de trace d'un réel seigneur, Esprit-Jean-Baptiste n'ayant pas eu de fils, c'est probablement un de ses deux frères (certainement Jacques Hubert<ref name=":0" />) qui dut reprendre la seigneurie.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune de Plainville compte un édifice classé au titre des monuments historiques :

Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :

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}} au lieu-dit le Bosc-Ricard<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et enfin, une du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit la Vassourie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

L'abbé Bessin

Alexandre-Jacques Bessin, ou l'abbé Bessin, né en 1754 à Glos-la-Ferrière et mort en mars en 1810 à Plainville (Plainville-Tour-Ménil à l'époque) était curé de cette dernière commune. Il était réputé pour ses poèmes tel « L'école des Sages » et ses liens avec les nombreux philosophes et grands écrivains de l'époque comme Voltaire ou Delille. Ce dernier venait même régulièrement en séjour au presbytère de Plainville, chez l'abbé Bessin, pour y écrire ses œuvres. Peu avant sa mort, Voltaire écrivit à l'abbé pour lui faire part de sa sympathie pour son travail et sa personne<ref>Œuvres complètes de Voltaire avec des remarques et des notes historiques</ref>.

Voir aussi

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

Modèle:Autres projets

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