Pohénégamook

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Modèle:Infobox Municipalité du Canada Pohénégamook est une ville du Québec située dans la municipalité régionale de comté du Témiscouata au Bas-Saint-Laurent. Elle est née le Modèle:Date de la fusion des municipalités de Sully, Saint-Pierre-d'Estcourt et Saint-Éleuthère.

Toponymie

Le nom d'origine amérindienne a d'abord été donné au lac Pohénégamook, au canton et au bureau de poste<ref>toponymie.gouv.qc.ca</ref>.

Les gentilés sont nommés Pohénégamookois et Pohénégamookoises<ref name=mamrot>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Modèle:Carte interactive MRC

Fichier:Route 289 (Pohenegamook).jpg
La route 289 à Pohénégamook en octobre 2010
Fichier:Border USA-Canada - customs station Pohénégamook.jpg
Le poste frontalier à la frontière entre le Canada et les États-Unis à Pohénégamook en juillet 1997

Pohénégamook est situé sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à Modèle:Unité au nord-est de Québec et à Modèle:Unité au sud-ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Pohénégamook sont Témiscouata-sur-le-Lac à Modèle:Unité au nord-est et Rivière-du-Loup à Modèle:Unité au nord. Pohénégamook est situé sur la frontière avec les États-Unis. La ville est adjacente à Estcourt Station au Maine, qui se compose de plusieurs maisons, dont certaines ont été construites avant la frontière internationale a été correctement étudiée à travers la zone et qui divise aujourd'hui la frontière. La ville est située sur la route 289 entre Saint-Alexandre-de-Kamouraska au nord-ouest et Rivière-Bleue à l'est. Le territoire de Pohénégamook couvre une superficie de Modèle:Unité<ref name="mamrot"/>.

Le lac Pohénégamook bordant la ville mesure neuf kilomètres de longueur pour environ un kilomètre de largeur. Une légende prétend qu'un monstre connu sous le nom de Ponik errerait dans ce lac. La bête aurait la forme d'un canot renversé parsemé d'écailles. Les suppositions des origines de la bête sont nombreuses : esturgeon, serpent de mer ou encore de vieux billots de bois. Quoi qu'il en soit, cette histoire permet à la ville de Pohénégamook d'être reconnue par de nombreux Québécois.

Municipalités limitrophes

Histoire

Pohénégamook fut occupée à l'origine par les Malécites, pour qui l'appellation désignait un endroit du campement, lieu de repos, parce qu'ils étaient à l'abri des intempéries des plaines du Fleuve Saint-Laurent<ref>Toponymie : Lac Pohénégamook</ref>.

C'est l'une des localités organisatrices du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} Congrès mondial acadien en 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:RVN08799b.jpg
Folklore lake dragon creature Ponik depicted on town hall sign for Pohenegamook, Quebec

Saint-Éleuthère

Le canton de Pohénégamook fut érigé le Modèle:Date-. L'ouverture des registres de la paroisse catholique a lieu en 1874, la paroisse étant fondée en pleine forêt par l'abbé Clovis Roy de Saint-Alexandre-de-Kamouraska<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. La municipalité du canton de Pohénégamook est érigée le Modèle:Date-, il s'agit de la première organisation municipale de l'endroit. À partir du Modèle:Date-, la municipalité du canton de Pohénégamook prend le nom de la paroisse de Saint-Éleuthère.

Le nom de Saint-Éleuthère viens d'Éleuthère qui fut pape de 175 à 189<ref name="toponymie qc 56234">Modèle:Lien web</ref>.

Saint-Pierre-d'Estcourt

L'érection de la municipalité de la paroisse de Saint-Pierre-d'Estcourt a lieu le Modèle:Date- de la scission du canton de Pohénégamook et de la paroisse de Saint-David. Une mission catholique est fondée en 1923, les messes y sont alors célébrées dans une école. Dès l'année suivante, une chapelle y ouvre ses portes, cette dernière fera place à l'église paroissiale construite en 1933<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le nom d'Estcourt reprend le canton du même nom proclamé en 1866 et dénommé en souvenir de l'arpenteur et commissaire britannique James Bucknall Estcourt (1802-1855) qui fut chargé de tracé la frontière canado-américaine à la suite du traité Webster-Ashburton<ref name="toponymie qc 56234" />.

Sully

Une première mission catholique voit le jour à Sully en 1914, cette mission sera d'ailleurs rapidement remplacée par la paroisse de Saint-David-d'Estcourt dont l'érection canonique a lieu en Modèle:Date- et l'érection civile en 1919<ref name=":0" />. Par contre, l'organisation municipale voit le jour en 1915 sous le nom de municipalité d'Estcourt, celle-ci changera son nom pour Saint-David-d'Estcourt dès 1919. Une première église est construite en 1921 et incendiée par un feu de forêt en 1921. L'église actuelle date de 1924 et fut agrandie en 1946<ref>Modèle:Lien web</ref>.

C'est à partir du Modèle:Date- que la municipalité prend le nom de Sully, le nom est encore utilisé pour désigner le territoire de l'ancienne municipalité.

Le patronage de Saint-David rappelle le souvenir de David Chénard qui fut curé de la paroisse voisine de Saint-Éleuthère et un ancien desservant de la paroisse<ref name=":0" />. Quant à Sully, nom premièrement utilisé par le bureau de poste local, rappelle le souvenir de Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641) qui fut ministre français des Finances sous le règne du roi Henri-IV<ref name=":0" />.

Chronologie

  • Modèle:Date- : Érection de la municipalité du canton de Pohénégamook.
  • Modèle:Date- : Érection de la municipalité d'Estcourt.
  • Modèle:Date- : La municipalité d'Estcourt devient la municipalité de Saint-David-d'Estcourt.
  • Modèle:Date- : Érection de la paroisse de Saint-Pierre d'Estcourt à partir de territoire du canton de Pohénégamook et de la paroisse de Saint-David.
  • Modèle:Date- : La municipalité du canton de Pohénégamook devient la paroisse de St-Éleuthère.
  • Modèle:Date- : La municipalité de Saint-David-d'Estcourt change son nom pour Sully.
  • Modèle:Date- : La paroisse de St-Éleuthère change son nom et son statut et devient la municipalité de Saint-Éleuthère. La paroisse de Saint-Pierre d'Estcourt change son nom pour Saint-Pierre-d'Estcourt.
  • Modèle:Date- : Les municipalités de Saint-Éleuthère et de Sully ainsi que la paroisse de Saint-Pierre-d'Estcourt fusionnent lors de la création de la ville de Pohénégamook.

Démographie

Fichier:Pohénégamook-plage.jpg
Plage municipale à la tête du lac Pohénégamook.

Avant la fusion de 1973

Saint-Éleuthère

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Saint-Pierre-d'Estcourt

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Sully

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Après la fusion de 1973

Ville de Pohénégamook

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Selon Statistique Canada, la population de Pohénégamook était de Modèle:Nombre en 2006<ref name=StatCan2006>Modèle:Lien web</ref>. La tendance démographique des dernières années suit celle de l'Est du Québec, c'est-à-dire une décroissance. En effet, en 2001, la population était de Modèle:Nombre<ref name=StatCan2006/>. Ce qui correspond à un taux de décroissance de 8,6 % en cinq ans<ref name=StatCan2006/>. L'âge médian de la population de Pohénégamook va à l'inverse, en augmentant de Modèle:Nobr en 2006<ref name=StatCan2006/> à 48,3 en 2011<ref name=StatCan2011>Modèle:Lien web</ref>.

Le nombre total de logements privés dans la ville est de 1 406<ref name=StatCan2006/>. Cependant, seulement 1 203 de ces logements sont occupés par des résidents permanents<ref name=StatCan2006/>. La majorité des logements de Pohénégamook sont des maisons individuelles<ref name=StatCan2006/>.

0,3 % de la population de Pohénégamook est issue de l'immigration<ref name=StatCan2006/>. De plus, selon Statistiques Canada, 0,3 % de la population n'avait pas le statut de résident permanent du Canada en 2006<ref name=StatCan2006/>. 99,3 % de la population a le français en tant que langue maternelle ; le reste est partagé à parts égales entre l'anglais et une autre langue que le français et l'anglais<ref name=StatCan2006/>. 8,7 % de la population maitrise les deux langues officielles du Canada ; tous les habitants connaissent le français<ref name=StatCan2006/>. 1,4 % de la population de Pohénégamook a une identité autochtone<ref name=StatCan2006/>.

Le taux de chômage dans la ville était de 13 % en 2006<ref name=StatCan2006/>. Le revenu médian des Gamookois est de Modèle:Unité<ref name=StatCan2006/>.

42 % de la population de Modèle:Nobr et plus de Pohénégamook n'a aucun diplôme d'éducation<ref name=StatCan2006/>. 40 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles<ref name=StatCan2006/>. 4,5 % de cette population a un diplôme de niveau universitaire<ref name=StatCan2006/>. 1,7 % des diplômés postsecondaires ont effectué leurs études à l'extérieur du Canada<ref name=StatCan2006/>. Le principal domaine d'études des Gamookois est « l'architecture, le génie et les services connexes »<ref name=StatCan2006/>.

Administration

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers<ref>https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux</ref>.

Pohénégamook
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 André Sénéchal Voir
2005 Guy Leblanc Voir
2009 Louise Labonté Voir
2013 Voir
2017 Voir
2021 Benoit Morin Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Personnalités

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail