Point (unité)
Le point est une ancienne unité de longueur (cf. pied du Roi), qui vaut généralement Modèle:Nombre, soit environ Modèle:Nombre. Le pied est donc divisé en Modèle:Nombre, eux-mêmes divisés en Modèle:Nombre de Modèle:Nombre.
Point typographique
Le point typographique est l’unité de mesure principale de l’imprimerie et la typographie. Sa valeur a varié du simple au double au fil du temps.
Points français
Dans l’histoire de l’imprimerie, plusieurs tailles de points ont été définies. Certaines ont même coexisté.
- Le point Truchet : créé par Sébastien Truchet (1657-1729). Sa taille est de Modèle:Fraction d’un pied du roi, soit environ Modèle:Nombre.
- Le point Fournier : créé en 1737<ref>L. Ronner, Van Leerling tot Zetter, 1905, N.V.Drukkerij de Nieuwe Tijd, Amsterdam, chapitre 3, Modèle:P..</ref>, par Pierre-Simon Fournier (1712-1768). Sa taille est de Modèle:Fraction d’un « pied » arbitraire (Modèle:Nombre), soit environ Modèle:Nombre.
- Le point Didot : créé en 1770 par François-Ambroise Didot. Sa taille est approximativement de Modèle:Nombre, bien qu’il en existe certaines variantes :
- Modèle:Nombre (0,0249 % plus large), valeur traditionnellement utilisée en imprimerie européenne.
- Modèle:Nombre (0,0076 % plus large), utilisé par Hermann Berthold et bien d’autres. Le standard industriel de fait des producteurs de matériel en imprimerie. Par la loi de 1879 : Modèle:Unité = Modèle:Unité<ref>L. Ronner, Van Leerling tot Zetter, 1905, N.V.Drukkerij "de Nieuwe Tijd", Amsterdam, chapitre 3, Modèle:P..</ref>.
- Modèle:Nombre (0,0084 % plus petit), soit Modèle:Nombre par Modèle:Nombre. Utilisé par Jan Tschichold (1902-1974).
- Modèle:Nombre (0,2584 % plus petit), proposé en 1975 par l’ISO, mais jamais adopté en fait, car incompatible avec le matériel existant.
- Le point de l’Imprimerie nationale française (point « IN »), qui vaut Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" />, est un nouveau standard opérationnel, car suffisamment distinct du standard ancien. Malgré tout, il n’a jamais réussi à se faire prévaloir par ailleurs.
Peu à peu, principalement en raison de l’essor de l’informatique, le point Didot disparaît au profit du point pica.
Point DTP ou point pica
Le point DTP (Modèle:Lang), souvent appelé point pica, vaut Modèle:Fraction de pica. Le pica valant lui-même Modèle:Fraction de pouce, le point DTP vaut Modèle:Fraction de pouce.
Le point pica mesure environ Modèle:Nombre, c'est-à-dire Modèle:Nombre<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, ou Modèle:Nombre, alors que le Gros Point (bp de big point) mesure réellementModèle:Nombre, c'est-à-dire Modèle:Nombre<ref name=":0" />.
Actuellement, le point pica a tendance à prendre le pas sur le point Didot (d’autant que les deux unités sont du même ordre de grandeur), principalement à cause de la PAO, qui utilise majoritairement des programmes d’origine anglo-saxonne, basés implicitement sur des picas. Malgré tout, certains programmes et certaines machines utilisent toujours les points traditionnels, parfois les deux puisque certains logiciels acceptent l’unité c ou p selon le point désiré.
Approximations pour règles de trois
Quand on ne dispose pas de typomètre, picamètre ou autre règle spécialisée, mais seulement d’une banale règle graduée en millimètres et d’une calculette, on peut se contenter des approximations suivantes :
- Modèle:Nombre (ou 31 × Modèle:Nombre Didot) valent presque exactement Modèle:Nombre (cette approximation était d’ailleurs employée sur les tables de montage lumineuses avant la généralisation de la PAO).
- Modèle:Nombre (ou 189 × Modèle:Nombre pica) valent presque exactement Modèle:Nombre.
Multiples du point
Un cicéro, soit Modèle:Fraction d’un pied français équivaut à Modèle:Nombre Didot.
De nos jours, un pica, soit Modèle:Fraction de pouce anglais moderne équivaut à Modèle:Nombre DTP.