Puerto Williams
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune du Chili
Puerto Williams est une localité du Chili, située sur l’île Navarino en face du canal de Beagle. Elle est la localité la plus australe du monde, fondée en 1953. La population atteignait, en 2001, Modèle:Unité. Puerto Williams est la capitale de la commune de Cabo de Hornos et de la province de l'Antarctique chilien, située dans la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} province chilienne.
Il s'agit de l'un des établissements humains permanents les plus méridionaux au monde avec le village de Puerto Toro, situé légèrement plus au sud.
Histoire
En 1948, les autorités chiliennes décidèrent de créer une base navale sur l'île Navarino en raison de sa situation géopolitique et stratégique. L'emplacement, nommé Puerto Luisa, de l'actuelle ville fut trouvé sur la rive du canal Beagle, au Nord de l'île. Ce lieu était favorable à la construction d'un ponton en eau profonde, à la construction de casernes, d'habitations et d'un aérodrome. L'armée inaugura la base navale Puerto Luisa en Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, par un décret du Ministère de la Défense Nationale, Puerto Luisa fut renommée Puerto Williams en l'honneur du marin irlandais John Williams Wilson (nommé aussi Juan Wilson ou Juan Guillermos) qui rendit service au Chili en prenant possession, en Modèle:Date-, du détroit de Magellan et qui créa Fort Bulnes, au Sud de l'actuelle Punta Arenas. Le Modèle:Date-, le président du Chili, Carlos Ibañez del Campo visita les avancées des travaux et inaugura l'aérodrome.
Ce lieu était nommé Ushpashun par les amérindiens Yagans qui peuplaient l'île avant l'arrivée de la colonisation. « Ushpashun » est une déformation phonétique du mot Upuswea, association de deux mots, upus, salsepareille, une baie dans le sens d'un fruit, et de wea, baie, dans le sens d'une étendue d'eau.
À Modèle:Nobr de Puerto Williams se trouve le village Villa Ukika où ont été rassemblés en 1967 et où vivent une quarantaine des derniers descendants des amérindiens Yagans, dont la dernière femme de descendance directe, Cristina Calderón, décédée en 2022, qui était la seule à parler encore la langue de ce peuple. Il s'y trouve aussi un musée consacré à ces « nomades de la mer » dont l'ethnie remonte à plus de Modèle:Unité, le musée Martin Gusinde, du nom de celui qui, ayant vécu avec eux, connaissait bien les Yagans. Sur le domaine de ce musée a été remontée et restaurée la Casa Stirling, plus ancien bâtiment de la Terre de Feu et vestige de l'action missionnaire anglicane dans ces contrées au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Géographie
Climat
Le climat de Puerto Williams est celui de la Maritime subpolaire (Cfc selon la classification de Köppen<ref>https://fr.climate-data.org/location/21750/</ref>).
Tourisme
La localité obtient en 2021 le label Meilleurs villages touristiques de l'Organisation mondiale du tourisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Relevé météo
Économie
Ses principales activités sont sa base navale, son port de pêche et son port de plaisance, le Club Naval de Yates Micalvi. Celui-ci est le passage officiel et obligatoire pour tous les voiliers à destination des eaux chiliennes, principalement le cap Horn, l'Antarctique et le canal Beagle occidental. Ces voiliers utilisent le Micalvi comme point d'amarrage. Le Micalvi est un ancien cargo allemand offert au Chili après une livraison d'armes. Après la deuxième guerre mondiale, il devint un ravitailleur des bases chiliennes de cette région.
L'aéroport Guardia Marina Zañartu, se trouve à Modèle:Unité au nord-est. Puerto Williams possède une banque, la Banco de Chile, avec un distributeur de billets (change), une école, une poste, quelques épiceries, boutiques, cybercafés, et de rares hôtels, bars et restaurants. On y accède soit de Punta Arenas (Chili) par avion de la compagnie aérienne DAP (escale pour l'Antarctique) ou par ferry, le Transbordadora Austral Broom, soit de Ushuaïa (Argentine) par voilier (particulier ou charter) ou par embarcation à moteur de sociétés privées.
Iconographie
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Le bout du monde…
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Une rue du centre-ville
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Le port de plaisance, le Micalvi
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Île Navarino
- Parc ethnobotanique Omora, réserve naturelle ethnobotanique située à 3 km à l'ouest
- Région de Magallanes et de l'Antarctique chilien
- Honningsvåg, localité la plus boréale du monde, en Norvège
- Liste de points extrêmes du monde
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elsio Hugo Cárcamo Velásquez, Ushpashun, Puerto Williams Antes de 1956, 11/2007, Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tierra del Fuego & Isla Navarino, Travel Trekking Map, 1:500000-1:200000, Zagier & Urruty Publications, 2007, Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Patagonia Interactiva, Modèle:Date-, Punta Arenas
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} East Coast of South America, Pub. 124, Sailing Directions, 1997, Seventh Edition, NSN 7642014009014, SDPUB124
- Patagonia & Tierra del Fuego, Nautical Guide, Modèle:2e, 2007, Éditrice Incontri Nautici, Modèle:ISBN
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la liaison en ferry
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la liaison aérienne