Ranunculaceae
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Ranunculaceae, en français les Ranunculacées ou plus traditionnellement les Renonculacées, sont une famille de plantes voisine des Dicotylédones vraies. Celle-ci comprend environ 2 500 espèces réparties en une soixantaine de genres<ref name="Martin">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Étymologie
Le nom de la famille vient du genre Modèle:Langue (« petite grenouille »), diminutif du latin Modèle:Langue (cf rainette), car plusieurs espèces sont aquatiques et plusieurs autres affectionnent les endroits humides que fréquentent ces amphibiens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Description
Les Ranunculaceae sont une famille par enchaînement<ref>Une grande différence existe entre les espèces, mais de nombreux intermédiaires les relient les unes aux autres. Elles ont en effet tenté toute une palette de lignes évolutives, si bien qu'elles possèdent des caractéristiques archaïques différant fortement de celles plus évoluées, mais sont reliées entre elles par de nombreux intermédiaires caractérisés par des transitions graduées et observables.</ref>, montrant plusieurs tendances évolutives, ce qui explique la diversité de l'appareil végétatif (grande variabilité morphologique) et reproducteur, ce dernier montrant plusieurs directions évolutives<ref name="Spichiger">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Appareil végétatif
Ce sont des plantes herbacées (quelques ligneuses, arbustes tel que Xanthorhiza, lianes et plantes grimpantes telles que les Clématite), annuelles ou pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions froides à tropicales, avec un maximum dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord. Les feuilles généralement sans stipules (exception : Thalictrum) et à pétioles élargis à la base (feuilles engainantes) montrent toutes les tendances évolutives : simples, entières (Caltha) ou souvent très découpées, parfois composées ; alternes, opposées (plus rarement, comme dans le genre Clematis) ou/et en rosettes basales ; l'hétérophyllie est marquée chez les espèces aquatiques. Chez certaines espèces, le pétiole est transformé en vrille (Clematis) ou ce sont les 3 folioles apicales qui sont réduites à des vrilles (Naravelia)<ref name="Spichiger"/>.
Les renonculacées sont des plantes toxiques de par leur production d'alcaloïdes, d'hétérosides, de lactones telles que la proto-anémonine, principe âcre et irritant qui est une cardiotoxine. Ces composés toxiques constituent une défense chimique contre les herbivores<ref name="Martin"/>.
Appareil reproducteur
L'appareil reproducteur montre les directions évolutives suivantes : périanthe non différencié (Helleborus) mais le plus souvent différenciation en sépales et pétales selon deux voies : par sépalisation de l'involucre bractéen (Anemone) ou par pétalisation progressive des nectaires ou des étamines (les pétales chez Ranunculus sont ainsi appelés feuilles nectarifères)<ref>Modèle:Article.</ref> ; gamocarpellie (Nigella) ; apparition de la zygomorphie (Aconitum) ; cyclisation par fragmentation de la spirale (Helleborus) ; évolution vers la superovarie ; réduction progressive du nombre d'étamines et de verticilles d'étamines (en lien avec la zygomorphie et des contraintes spatiales) puis polyandrie secondaire (polystémonie interprétée comme un moyen d'offrir une plus grande quantité de pollen aux pollinisateurs)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La fleur est parfois solitaire, comme chez certaines espèces des genres Anemone et Pulsatilla. Mais en général les fleurs sont groupées en inflorescences variées : généralement terminale (rarement axillaire), elle est de type grappe (Aconitum), panicule (Thalictrum) ou cyme (Helleborus). Elle regroupe des fleurs bisexuées spiralo-cycliques dialytépales ou dialypétales, actinomorphes ou zygomorphes (parfois éperonnées), polystémones (souvent avec les stades intermédiaires entre les spirales de nectaires et d'étamines à anthères à déhiscence longitudinale), hypogynes. La pollinisation est entomophile (anémophile chez Thalictrum). Les carpelles généralement libres sont surmontés de stigmates souvent bilobés, à placentation marginale ou axile<ref name="Spichiger"/>.
Formule florale<ref name="Spichiger"/> : Fichier:Male and female sign.svg <math>\ S(T)_{5-n} \; P_{0-5-n} \; E_{5-10-n St} ; C_{\underline{(2-n)}}</math>
Les fruits sont des akènes (Ranunculus, Clematis), follicule (Helleborus) ou capsule (Nigella), rarement des baies (Actaea) à dispersion ornithochore. Ils contiennent des graines à albumen oléagineux<ref name="Martin"/>.
Classification APG
Modèle:Bioref détermine 5 sous-familles :
- Hydrastidoideae (anciennement famille Hydrastidaceae) avec Hydrastis canadense originaire d'Amérique du Nord.
- Glaucidioideae (anciennement famille Glaucidiaceae) avec Glaucidium palmatum originaire du Japon.
- Coptidoideae avec 17 espèces en 3 genres.
- Isopyroideae avec 450 espèces en 9 genres.
- Ranunculoideae avec 2025 espèces en 46 genres.
Liste des genres
Les principaux genres sont Ranunculus (Modèle:Unité), Delphinium (Modèle:Unité), Aconitum (Modèle:Unité), Clematis (Modèle:Unité), Anemone (Modèle:Unité), Thalictrum (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La flore française est riche d'une vingtaine de genres et environ Modèle:Unité, avec Ranunculus (Modèle:Unité), Anemone (Modèle:Unité), Aquilegia (Modèle:Unité d'Ancolies), Thalictrum (Modèle:Unité de Pigamons), Delphinium (Modèle:Unité), Consolida (Modèle:Unité de Pieds-d'Alouette), Pulsatilla (Modèle:Unité), Aconitum (Modèle:Unité), Adonis (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En France, on peut citer les genres :
- Aconitum, qui comprend l'aconit napel.
- Anemone, qui comprend l'anémone sylvie commune dans les sous-bois.
- Aquilegia, avec les ancolies
- Caltha, avec le populage des marais.
- Clematis, avec la vigne blanche (Clematis vitalba) et les clématites horticoles.
- Delphinium, avec la dauphinelle ou pied d'alouette.
- Hepatica, avec Hepatica nobilis, l'hépatique.
- Helleborus, avec l'hellébore fétide.
- Ranunculus avec le bouton d'or (Ranunculus repens).
- Trollius, les trolles des montagnes.
Dans les jardins des régions tempérées, un grand nombre de variétés ornementales appartiennent à cette famille.
Selon Modèle:Bioref, la liste complète des genres est : Modèle:Colonnes
Selon Modèle:Bioref : Modèle:Colonnes
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Record
La renoncule des glaciers est une des plantes à fleurs européennes poussant à la plus haute altitude puisqu'elle se rencontre jusqu'à plus de Modèle:Unité (en Suisse)<ref>L. Persici et B. Charpentier, Fleurs du Mercantour, éd. Dromadaire, Parc National du Mercantour, Modèle:ISBN, DL juillet 1992</ref>. Avec la brassicacée Modèle:Lien, Ranunculus lobatus peut être trouvée à Modèle:Unité de hauteur dans l'Himalaya, la plus haute altitude jamais atteinte par une plante à fleur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notes et références
Bibliographie
- Les Renonculacées de France, par A. GONARD édité en 2011 par la [1] (fr)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Modèle:TPDB
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Ranunculaceae{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
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