Redessan
Modèle:Infobox Commune de France
Redessan est une commune française située dans le sud-est du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Buffalon. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Redessan est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Manduel et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Redessanais ou Redessanaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la Via Domitienne, inscrite en 1987.
Géographie
Commune située dans l'aire urbaine de Nîmes sur la ligne Tarascon - Sète-Ville et l'ancienne route nationale 99 entre Nîmes et Beaucaire.
Les communes de Bezouce, Marguerittes, Manduel, Jonquières-Saint-Vincent, Beaucaire et Meynes sont limitrophes de la commune de Redessan.
Redessan est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du pays Garrigues et Costières de Nîmes.
Hydrographie et Relief
La commune est proche du Rhône et de la Provence, non loin du plateau des Costières contre lequel elle s'appuie.
Transports en commun
La commune est desservie par la ligne 31, 33 et 212 du réseau de bus Tango qui relie Nîmes et Redessan.
Axes ferroviaires
Redessan est desservie par des trains TER Occitanie qui circulent entre les gares d'Avignon-Centre et de Narbonne, ou Montpellier-Saint-Roch, ou Nîmes.
La gare TGV (gare de Nîmes-Pont-du-Gard) se situe à cheval sur la commune de Redessan et celle de Manduel.
Le contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier se situe lui aussi sur une partie de la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, qui accueillait, en 2004, Modèle:Unité chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « plaine de Manduel et Meynes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Redessan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Manduel, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (65,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (10,7 %), terres arables (0,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Redessan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant Modèle:Nobr soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1998, 2002 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1407 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Attesté sous la forme Villa de Rediciano, in comitatu Nemausense (cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 197) en 909. Le nom de la localité est issu de l'anthroponyme latin Reticius suivi d’-anum, suffixe latin de propriété<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN, p. 559b.</ref> ou encore du nom de personne gaulois *Reticianus (non attesté), forme masculine du nom de personne féminin Reticiana, pris absolument<ref>Ernest Nègre : Toponymie générale de la France (lire en ligne)</ref>.
Histoire
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Canton
La commune faisait partie du canton de Marguerittes jusqu'en 2015.
Après 2015, la commune fait partie du Canton de Redessan et de la Modèle:6e Circonscription du Gard dont elle est le bureau centralisateur.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes.
Manifestations culturelles et sociétés
La fête votive se déroule chaque année le week-end suivant le Modèle:Date-. Elle est l'occasion de festivités durant plusieurs jours. C'est une des principales attractions touristiques du village.
Depuis 2015, Redessan accueille chaque année le "Festival de cinéma argentique en plein air"<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est organisé par l'association "Jean-Paul Boyer, Culture et Cinéma", en mémoire de ce Redessanais qui fonda en 1959 dans le village un laboratoire cinématographique lié à la Cinémathèque française<ref>Modèle:Article.</ref>. L'édition 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> a réuni plus de Modèle:Nombre.
La commune organise les célébrations à caractère national (Fête du travail, commémoration des armistices de guerre, Fête de la musique…).
Sports
La ville de Redessan est impliquée dans la vie sportive avec une vingtaine de sports différents (Foot, Tennis, Danse, Boule, Chasse, etc)
Vie associative
De nombreuses associations sont présentes dans le village.
Médias
Un correspondant du journal Midi libre est présent dans le village.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économies
Agriculture
Bien que diversifiée (abricotiers, pêchers, oliviers), l'essentiel de l'économie agricole repose sur la vigne. Située dans le terroir de l'AOC « Costières de Nîmes » (anciennement appelées « Costières du Gard »), la commune possède sa propre cave coopérative.
Artisanat et commerces
La commune à plus de 100 dans des domaines différents (santé, alimentation, bâtiment, café, restaurant, etc)
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Via Domitia (tronçon ; également sur communes de Jonquières-Saint-Vincent et Beaucaire, dans le Gard, et Castelnau-le-Lez, dans l'Hérault). Route (Antiquité), inscription MH Modèle:Date-, propriété de la commune. Adresse : sur le chemin vieux de Jonquières, dit chemin romain. Plusieurs bornes milliaires sont ainsi situé le long de cette voix et sont visibles dans la commune.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Redessan.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Paul Boyer (1921-1974) est un restaurateur de films cinématographiques et réalisateur français.
- Jean-Marie Marconot vit dans la commune et a écrit un ouvrage à son sujet.
- Mathieu Michel originaire de la commune, il devient footballeur professionnel évoluant notamment au Nîmes Olympique et actuellement à l'AJ Auxerre.
Jumelages
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes