Renan (Berne)

Renan (Modèle:MSAPI) est une commune suisse du canton de Berne, située dans l'arrondissement administratif du Jura bernois.

Géographie

Renan se trouve dans la partie supérieure du vallon de Saint-Imier, entre le mont d'Amin au sud et la montagne du Droit au nord, près de la rive gauche de la Suze, à Modèle:Unité à l'est de La Chaux-de-Fonds et à 13 km à l'ouest-sud-ouest de Courtelary<ref>Modèle:Dictionnaire géographique de la Suisse Modèle:Lire en ligne</ref>.

Le point culminant du territoire communal est à Modèle:Unité sur la Mont-d’Amin et à Modèle:Unité sur la Montagne du DroitModèle:Ref sou.

Le territoire de Renan s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.

Le vallon des Convers, fait des fermes disséminées, est située sur le territoire de la commune. La Suze y prend sa source dans sa zone marécageuse.

La surface forestière de cette commune s'étend sur 319 hectares, dont 52 appartiennent à la Municipalité et 267 à des propriétaires privés. Ces forêts contribuent efficacement à protéger les habitants des chutes de pierres qui seraient dues à la forte déclivité du terrain au versant nord du vallon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le nom de la commune, qui se prononce Modèle:MSAPI, est formé d'un nom de personne germanique du type Rūno et du suffixe germanique -ingōs, qui désigne un lieu. Il signifie chez les gens de Runo<ref name=":0">Modèle:Toponymes.ch</ref>.

Sa première occurrence écrite date de 1179, sous la forme de Runens<ref name=":0" />.

La commune se nomme Zarenna en dialecte du Jura bernois<ref name=":1" />.

Son ancien nom allemand est Modèle:Allemand<ref name=":1" />.

Histoire

L'origine du village remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'époque où les Burgondes défrichent les terres afin de s'installer. En 1375, Renan est pillé et brûlé par Enguerrand de Coucy, qui vient d'Alsace, avec ses bandes de mercenaires, réclamer l'héritage de sa mère au duc d'Autriche. En 1630, Jean-Henri d'Ostein, prince-évêque de Bâle, permet aux habitants de construire un temple. En 1639, Renan est à nouveau détruit par un incendie provoqué par les mercenaires du duc de Saxe-Weimar. De 1832 à 1834, le village donne asile à de nombreux réfugiés neuchâtelois qui y publient le journal "Le Proscrit"<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population et société

Surnoms

Les habitants de la commune sont surnommés les Bacons, les Patt'à Relaver et les Mendiants<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique

Le conseil communal de Renan est composé d'un maire, Jean-Claude Vaucher, d'un vice-maire, Éric Vuitel, et de cinq membres du conseil<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les huit dicastères sont répartis entre ces sept élus<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Modèle:Section à sourcer Aujourd'hui, Renan compte quelques petites industries (électronique, construction, polissage, mécanique) et plusieurs artisans. Le village est essentiellement agricole. On compte une trentaine d'exploitations, notamment dans la vallée des Convers. On y trouve également un Centre professionnel pour handicapés fondé en 1961.

Héraldique

Modèle:BlasonnementLes armoiries sont approuvées par le Conseil-exécutif du canton de Berne en 1947<ref name="Chrono Jura" />.

Personnalités

• André Evard (1876-1972), peintre et décorateur Art nouveau, naquit à Renan.
• Abraham Gagnebin (1707-1800), botaniste, accueillit Jean-Jacques Rousseau pour une excursion botanique à La Ferrière.
• Ami Girard, colonel qui prend une part active à l'indépendance neuchâteloise.
• Simone Oppliger (1947-2006), photographe, née à Renan

Transport

Renan est situé sur la ligne Bienne – La Chaux-de-Fonds, inaugurée en 1859 et électrifiée en 1934.