Requin longimane

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Le Requin longimane (Carcharhinus longimanus), aussi appelé Requin océanique, Aileron blanc du large ou encore Requin pointes blanches du large, ainsi que Parata en Polynésie française<ref>Polynésie française:Une femme grièvement blessée par un requin </ref> est une espèce de grand requin pélagique vivant dans les eaux profondes des océans tropicaux et les zones chaudes des océans tempérés. Son corps trapu est surtout reconnaissable à son aileron et ses nageoires longues, arrondies et se finissant en pointes blanches. Sa longueur n'excède généralement pas les trois mètres.

Ce requin est agressif, solitaire et se déplace lentement. Il se nourrit principalement de céphalopodes et de poissons osseux. Il domine les frénésies alimentaires et peut être un danger pour les survivants de naufrages ou de crashs aériens. Les attaques dans les eaux de baignade sont cependant rares, car le requin longimane vit exclusivement loin des côtes.

De récentes études montrent que la population de requins longimanes décroît fortement en raison de l'utilisation de ses ailerons comme ingrédient phare de la soupe d'ailerons, ainsi que de la pression de la pêche sur tous les échelons de sa chaîne alimentaire (comme pour la plupart des autres espèces de requins). Son statut sur la liste rouge de l'UICN est « vulnérable » mondialement et « en danger critique d'extinction » pour l'Atlantique nord-ouest et centre-ouest.

Modèle:Sommaire

Description

Dessin d'un requin longimane avec des nageoires et un aileron proéminents, se finissant en pointes blanches.
Croquis d'un Requin longimane.

Les caractéristiques les plus distinctives du requin longimane sont ses longues nageoires pectorales et dorsales en forme d'ailes. Elles sont significativement plus larges que celles d'autres espèces de requins et sont nettement arrondies. Le nez du longimane est également arrondi et ses yeux sont circulaires et équipés d'une membrane nictitante<ref name="flmnh" />.

Le requin longimane a une forme typique des Carcharhinidae, bien que quelque peu aplatie, souvent avec un aspect légèrement bossu. Il a une couleur bronze, marron, bleutée ou grise sur le dos (la couleur varie en fonction des régions) et blanche sur le ventre, voire tirant parfois sur le jaune. Le requin océanique est un requin de taille moyenne. Le plus grand spécimen jamais capturé mesurait Modèle:Unité, une taille remarquablement grande étant donné que peu d'individus dépassent les Modèle:Unité. Le poids maximal répertorié du longimane est de Modèle:Unité. La femelle est généralement plus grande que le mâle de Modèle:Unité. Les requins longimanes atteignent la maturité sexuelle lorsqu'ils égalent ou dépassent les Modèle:Unité à Modèle:Unité pour les mâles et les Modèle:Unité à Modèle:Unité pour les femelles<ref name="flmnh" />,<ref name="FAO" />. Dans les années 1950, dans le golfe du Mexique, le poids moyen du requin longimane était de Modèle:Unité contre Modèle:Unité dans les années 1990<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

La plupart de ses nageoires (dorsales, pectorales, pelviennes et caudales) se finissent en pointes blanches. Certains individus peuvent néanmoins en être dépourvus. En plus des pointes blanches, les nageoires peuvent être tachetées et les jeunes spécimens peuvent présenter des marques noires. Un marquage en forme de selle peut être apparent entre la première et la deuxième nageoires dorsales<ref name="flmnh"/>. Le requin a plusieurs types de dents. Celles de la mandibule ont une extrémité fine, sont en dents de scie et sont relativement petites et triangulaires, un peu comme des crocs. Il y a entre 13 et 15 dents de chaque côté de la symphyse. Les dents de la mâchoire supérieure ont également une forme triangulaire, mais sont beaucoup plus grandes et plus larges, avec les bords entièrement dentelés. Il y en a entre 14 et 15 de chaque côté de la symphyse<ref name="flmnh"/>.

Les denticules cutanées sont plates, plus larges que longues, et ont généralement entre cinq et sept crêtes<ref name="flmnh" />.

Répartition et habitat

Fichier:Cypron-Range Carcharhinus longimanus.svg
Répartition géographique du Requin longimane.

Le requin longimane vit exclusivement dans les océans et mers ouverts, où il occupe les eaux d'une température supérieure à Modèle:Unité<ref name="fishbase">Modèle:En+fr Référence FishBase : Modèle:Trim espèce Carcharhinus longimanus (Poey, 1861) (Modèle:Trim + traduction) (Modèle:Trim + noms vernaculaires 1 Modèle:Trim & 2)Modèle:Consulté le</ref>. Néanmoins, il préfère les eaux entre Modèle:Unité et Modèle:Unité et a tendance à éviter les eaux plus froides ou plus chaudes<ref name="FAO" />. Dans le contexte d'un réchauffement climatique, une température supérieure à 28° des eaux de surface pourrait induire une modification de comportement (déplacement et nouvelle répartition dans un environnement plus favorable)<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Autrefois, les requins longimanes étaient extrêmement communs et largement répandus dans les mers et océans, et ils occupent encore aujourd'hui une large zone autour du globe, surtout entre les deux tropiques. Toutefois, des études récentes démontrent que leur nombre a considérablement chuté<ref name="baum">Modèle:Article</ref>. Selon le « registre des relevés à la palangre dans les zones pélagiques américaines » (couvrant la zone de l'Atlantique nord-ouest et centre-ouest), le déclin de la population de requins longimanes est estimé à 70 % sur la période 1992-2000<ref name="IUCN">Modèle:UICN</ref>.

De nos jours, ils fréquentent les régions tout autour du globe entre les latitudes [[45e parallèle nord|Modèle:45e]] et [[43e parallèle sud|Modèle:43e]]<ref name="ITIS" />,<ref name="fishbase" />. En 2004, un requin longimane a été retrouvé mort sur la côte ouest suédoise, bien au-delà de la limite nord de son aire de répartition connue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Les longimanes préfèrent les zones au large des côtes et passent le plus clair de leur temps dans la couche supérieure des océans profonds (à environ Modèle:Unité<ref name="fishbase" />) . Il oscille dans sa colonne d'eau en fonction de la température océanique, en été (eau de surface plus chaude) il se trouve le plus souvent en profondeur jusqu'à 200 mètres, en hiver sa marge est plus étroite et il se situe dans la couche supérieure des 50 mètres<ref name=":0" />.

Selon les « données de capture à la palangre », les requins longimanes sont plus nombreux au large des côtes qu'à proximité<ref name="flmnh" />. Ils peuvent s'approcher occasionnellement des côtes, dans des eaux peu profondes (jusqu'à Modèle:Unité), principalement autour d'îles au milieu de l'océan, telles que Hawaï, ou dans des zones où le plateau continental est étroit, et où il y a donc un accès à l'eau profonde à proximité. Le requin longimane est une espèce solitaire, bien que des rassemblements aient été observés, là où la nourriture abonde<ref name="FAO" />.

Contrairement à de nombreux autres animaux, il n'a pas de cycle diurne et est actif le jour et la nuit<ref name="flmnh" />. Sa nage est lente mais il utilise ses nageoires pectorales pour faire de larges et rapides mouvements. Bien qu'ils soient solitaires envers les autres membres de leur espèce, les requins longimanes peuvent être accompagnés de poissons-pilotes, de dorades coryphènes et de rémoras<ref name="flmnh" />. En 1988, Jeremy Stafford-Deitsch rapporta avoir vu un individu accompagné d'une baleine pilote<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Biologie et écologie

Un requin longimane accompagné d'un groupe de poissons ayant des rayures verticales noires et blanches et une nageoire caudale coupée en deux.
Un requin océanique photographié au récif d'Elphinstone, en mer Rouge, au large de l'Égypte, accompagné de poissons-pilotes.

Le requin longimane est habituellement solitaire et lent. Il a tendance à nager au plus haut de la colonne d'eau sur de vastes étendues à la recherche de nourriture<ref name="flmnh"/>.

Animal ectotherme, ses performances physiologiques dépendent de la température de l'eau. En tant que prédateur il doit maintenir une température interne dans un intervalle stable optimal (éviter une « surchauffe »), tout en adaptant ses stratégies de déplacement (recherche de proies) en fonction d'un rendement énergétique. Comme pour tout prédateur, y compris terrestre, la survie dépend d'un rendement positif<ref name=":0" /> (la proie doit fournir une énergie supérieure à celle dépensée pour l'obtenir).

Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, les marins surnommaient les requins « chiens de mer »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le longimane est l'espèce de requin qui suit le plus souvent les navires<ref name="FAO" />. Il manifeste alors un comportement ressemblant à celui d'un chien quand son intérêt est éveillé : lorsqu'il est attiré par quelque chose qui semble être de la nourriture, ses mouvements deviennent plus vifs. Il s'en approchera alors, prudemment mais obstinément, tout en restant sur ses gardes mais aussi demeurant à l'affût. Le longimane se déplace lentement, mais il est capable de surprenantes pointes de vitesse. Il rivalise généralement avec les requins soyeux lorsqu'il chasse. Il compense alors son style de nage relativement lent par des élans de vitesse<ref name="FAO" />.

Des groupes se forment souvent quand des individus convergent vers une même source de nourriture, après quoi une frénésie alimentaire peut avoir lieu. Cela semble être déclenché non pas par l'odeur de sang dans l'eau, ni par la soif de sang des requins, mais plutôt par leur nature tendue et allant droit au but (ils conservent en effet leur énergie entre les rares occasions de s'alimenter quand ils ne sillonnent pas lentement l'océan). Le requin océanique est un prédateur compétitif et opportuniste qui exploite les ressources proches et immédiates, plutôt que de se dépenser longuement à la recherche d'un repas futur plus facile<ref name="FAO" />.

Il ne semble pas y avoir de séparation en fonction du sexe et de la taille parmi l'espèce lors de regroupements de requins longimanes. Les requins océaniques suivent les bancs de thons ou de calmars, et pistent les groupes de cétacés tels que les dauphins et les baleines pilotes afin de piéger leurs proies. Leur instinct leur dicte de suivre les poissons-appâts qui suivent les navires de haute mer. Quand la chasse à la baleine avait encore lieu dans les eaux chaudes, les requins longimanes s'attaquaient très souvent aux carcasses flottantes des baleines<ref name="FAO" />.

Alimentation

Le requin longimane se nourrit principalement de céphalopodes pélagiques et de poissons osseux<ref name="fishbase" />. Cependant, son régime alimentaire peut être bien plus varié et moins sélectif. Le longimane peut en effet se nourrir de polynemidae, de raies pastenagues, de tortues marines, d'oiseaux, de gastéropodes, de crustacés et des restes de mammifères. Les poissons osseux dont il se nourrit comprennent les cavalos, les regalecidae, les barracudas, les carangidae, les dorades coryphènes, les marlins, les thons et les maquereaux. Sa méthode de chasse consiste à mordre dans des bancs de poissons et de nager la gueule ouverte au sein de bancs de thons. L'observation de blessures typiques de ventouses de calmar géant sur un requin longimane amène à se demander s'il ne peut pas, dans de très rares cas, s'attaquer à des calmars géants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quand il chasse en même temps que d'autres prédateurs, il devient agressif<ref name="FAO" />. Peter Benchley, auteur du roman Les Dents de la mer, raconte avoir observé des requins longimanes nager parmi des globicephales et manger leurs excréments<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Reproduction

Dans l'océan Atlantique nord-ouest et Indien sud-ouest, la saison des amours se déroule au début de l'été. Pourtant, des femelles gravides sont pêchées dans le Pacifique toute l'année. Cela suggère que la saison des amours dure plus longtemps dans l'océan Pacifique<ref name="FAO" />. Le requin longimane est vivipare, c'est-à-dire que l'embryon se développe in utero et est nourri par une poche placentaire. La période de gestation dure un an. Les portées peuvent varier de un à quinze individus. À la naissance, les requins mesurent environ Modèle:Unité<ref name="IUCN" />. La maturité sexuelle est atteinte quand les individus atteignent une taille d'environ Modèle:Unité pour les mâles et Modèle:Unité pour les femelles<ref name="IUCN" />.

Taxinomie

Le Requin longimane a été décrit la première fois par le naturaliste René Primevère Lesson. Lesson faisait alors un voyage autour du monde avec Louis Isidore Duperrey sur la corvette Coquille entre 1822 et 1825. Il décrivit alors deux spécimens rencontrés dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française, et nomma ce requin Squalus maou, un nom qui tient son origine du tahitien ma'o signifiant « requin ». Cependant, la description et le nom donné par Lesson furent par la suite oubliés<ref name="ITIS">Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Carcharhinus longimanus (Poey, 1861){{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le</ref>.

Le longimane fut ensuite décrit par le cubain Felipe Poey en 1861 en tant que Squalus longimanus<ref name="ITIS"/>. La dénomination Pterolamiops longimanus fut aussi utilisée. L'adjectif longimanus fait référence à la taille de ses nageoires pectorales (longimanus signifie en latin « mains longues »)<ref name="flmnh">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le requin longimane a de nombreuses dénominations en français : rameur, requin à aileron blanc, requin blanc et requin canal<ref name="flmnh"/>.

Selon les règles de la commission internationale de nomenclature zoologique, la dénomination prioritaire est celle qui a été publiée en premier. Par conséquent, le nom scientifique du requin longimane devrait être Carcharhinus maou. Pourtant, le nom donné par Lesson fut oublié pendant si longtemps que la dénomination Carcharhinus longimanus reste la plus usitée et acceptée<ref name="FAO">Modèle:Ouvrage</ref>.

L'espèce connaît de nombreux synonymes<ref name="fishbase"/> :

  • Squalus maou Lesson, 1831
  • Carcharhinus maou Lesson, 1831
  • Squalus longimanus Poey, 1861
  • Pterolamiops longimanus Poey, 1861
  • Carcharhinus obtusus Garman, 1881
  • Carcharhinus insularum Snyder, 1904
  • Pterolamiops magnipinnis Smith, 1958
  • Pterolamiops budkeri Fourmanoir, 1961

Le Requin longimane et l'homme

Pêche

Photo d'un requin accompagné de poissons ayant des rayures noires et blanches.
Un requin longimane accompagné d'un petit banc de poissons-pilotes (Naucrates ductor).

Pour le commerce, le requin longimane est une espèce importante pour ses nageoires, sa viande et son huile. Sa viande se déguste fraîche, fumée, séchée et salée. Sa peau est utilisée pour le cuir<ref name="FAO" />. Il est soumis à la pression de la pêche sur presque toute sa chaîne alimentaire, aussi bien sur ses proies que sur lui-même<ref name="IUCN" />. Il est néanmoins pêché plus souvent accidentellement, car il est attiré par les appâts à la palangre destinés à d'autres espèces<ref name="FAO" />.

Attaques

Le célèbre océanographe Jacques-Yves Cousteau a décrit le requin océanique comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Malgré l'immense notoriété du grand requin blanc et d'autres requins habituellement trouvés plus près des côtes, le requin longimane est suspecté d'être responsable d'un plus grand nombre d'attaques fatales sur l'homme, étant donné qu'il s'attaque aux rescapés de naufrages et de crashs aériens<ref name="nova">Bass, A.J., J.D. D'Aubrey & N. Kistnasamy (1973). « Sharks of the east coast of southern Africa. 1. The genus Carcharhinus (Carcharhinidae). » Invest. Rep. Oceanogr. Res. Inst., Durban, no. 33.</ref>,<ref name="RQ">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. De telles attaques ne sont pas incluses dans les relevés habituels d'attaques de requins pour les {{#switch: XXI

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}}. Par conséquent, le requin océanique n'est officiellement pas le requin qui a le plus attaqué l'homme. Jusqu'en 2009, cinq attaques de longimanes ont été comptabilisées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="hsw">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Lors du naufrage de l'Modèle:USS, torpillé le Modèle:Date, le longimane fut tenu responsable de nombreuses attaques sur les marins ayant survécu au naufrage<ref name="RQ"/> bien que la plupart d'entre eux seraient morts en raison des effets des éléments (froid, eau, sel, soleil) plus qu'à cause des requins<ref name=DougStanton>Modèle:Ouvrage</ref>.

Également pendant la seconde Guerre mondiale, le Nova Scotia, un navire à vapeur transportant environ 1 000 passagers fut coulé par un sous-marin allemand près de l'Afrique du Sud. Seulement 192 passagers survécurent. Un bon nombre de morts fut alors attribué au requin longimane<ref name="nova" />.

Vu son habitat, les attaques à proximité directe des côtes sont rares<ref>Lagraulet J. et al. (1972). Les morsures de requins en Polynésie française. Bulletin de la Société de pathologie exotique, Modèle:Pp.592-604, Tous les requins du monde Modèle:Op. cit. Modèle:P.254, relève l'attaque d'un pêcheur en Polynésie française, et quelques attaques assez graves sur des touristes à Charm el-Cheikh lui ont été attribuées (voir cet article)</ref>.

En 2010, un seul et même requin longimane fut impliqué dans de nombreuses attaques sur des touristes en mer Rouge, près de Charm el-Cheikh en Égypte. Cet individu fut l'objet d'un épisode de l'émission Shark Week appelé Rogue Sharks. Les biologistes qui menaient l'enquête sur ces attaques reconnaissaient l'individu grâce à une marque de morsure sur le lobe supérieur de sa queue. L'enquête menée révéla que ce requin avait été habitué à être nourri à la main. Il associait donc les plongeurs à une source facile de nourriture et attaquait les filets, transportés par les pêcheurs, dans lesquels les poissons pêchés étaient placés. Cela poussait le requin à attaquer le derrière et les cuisses des plongeurs dans l'espoir d'obtenir un repas. Les attaques empirèrent en raison de la surpêche en mer Rouge. La rareté des proies en haute mer forçait ainsi le requin à se rapprocher des côtes<ref>Rogue Sharks</ref>.

En Modèle:Date-, une attaque de requin océanique coûte la vie à un touriste allemand, nageant au large de Marsa Alam, une station balnéaire égyptienne. La victime, 52 ans, a succombé après que le squale lui eut arraché la jambe droite, au-dessus du genou<ref>[1]</ref>. En Modèle:Date-, une touriste française a été attaquée sur les côtes polynésiennes.

Captivité

Comme le mako ou le requin bleu, le requin longimane est une espèce qui nécessite de grands espaces pour subsister et qui donc survit difficilement en captivité. Actuellement, un seul individu est détenu dans le bassin extérieur de l'aquarium de la baie de Monterey aux États-Unis, faisant de cette institution la seule au monde à posséder un requin longimane vivant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il a fait, à ce titre, l'objet d'un numéro spécial de Shark Week, Sharks Under Glass<ref>Sharks Under Glass</ref>.

Statut de conservation

Vidéo d'un plongeur à proximité d'un requin.
Un plongeur nage auprès de requins longimanes dans la mer Rouge.

En 1969, Lineaweaver et Backus écrivaient que le requin longimane Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. De plus amples études ont eu lieu jusqu'en 2003 pour estimer la population de requins océaniques. Les chercheurs ont alors estimé que leur population avait chuté de 70 % entre 1992 et 2000 dans l'océan atlantique nord-ouest et centre-ouest<ref name="IUCN" />. Une autre étude se concentrant cette fois sur le golfe du Mexique, utilisant des données des relevés à la palangre des zones pélagiques américaines, datant du milieu des années 1950, et des observations datant de la fin des années 1990, révèle que le nombre de longimanes aurait diminué dans cette zone de 99,3 % sur cette période<ref name="baum" />. Néanmoins, les changements dans les pratiques de pêche et dans les méthodes de rassemblement des données compliquent les estimations<ref>Modèle:Article</ref>.

Cette espèce est principalement menacée par la surpêche<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite de ces découvertes, le statut du longimane sur la liste rouge de l'UICN a été changé de « risque le plus bas »/« quasi menacé » à « vulnérable » mondialement et à « en danger critique d'extinction » pour l'Atlantique nord-ouest et centre-ouest<ref name="IUCN" />.

Selon l'accord de l'ONU de 1995 sur « la conservation et la gestion des stocks de poissons chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs » (UNFSA), les États côtiers et pratiquant la pêche sont expressément requis d'adopter des mesures pour préserver les espèces présentes sur la liste de l'UICN. Mais l'avancée est lente en ce qui concerne les mesures pour la préservation du requin océanique<ref name="IUCN" />.

Depuis début 2013, le requin longimane bénéficie d'une protection complète dans les eaux territoriales de la Nouvelle-Zélande en accord avec le Wildlife Act de 1953<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, trois sortes de requins en danger ayant un intérêt commercial, le requin-marteau, le requin longimane et le requin-taupe commun sont ajoutés à l'annexe II de la CITES, et dès lors, la pêche et le commerce de ces requins nécessitent une autorisation, et ces activités sont strictement règlementées<ref name="MCGrath">Modèle:Lien web</ref>.

Sources

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard H. Backus, Stewart Springer et Edgar L. Arnold, Jr. A contribution to the natural history of the white-tip shark, Pterolamiops longimanus (Poey), 1956, Deep-Sea Research vol. 3
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leonard J. V. Compagno, FAO Species Catalogue, Vol. 4, Parts 1 and 2, Sharks of the World, 1984, Rome, FAO
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leonard J. V. Compagno, Sharks of the Order Carcharhiniformes, Princeton University Press, 1988, Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Ellis, The Book of Sharks, 1976, New York, Grosset & Dunlap
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William N. Eschmeyer, Special Publication of the Center for Biodiversity Research and Information, no. 1, vol 1–3, California Academy of Sciences, 1998, Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Reader's Digest, Sharks: Silent Hunters of the Deep, 1989, Sydney, Reader's Digest

Références taxinomiques

Liens externes

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