Rivière-Salée
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Rivière-Salée est une commune française, située dans le département d'Outre-Mer de la Martinique. Ses habitants sont appelés les Saléens. Rivière-Salée était nommée Cul-de-Sac-à-Vaches jusqu'en 1716.
Rivière-Salée est, de par sa position géographique stratégique, le second pôle administratif et économique du sud de la Martinique après Le Marin. Sur le territoire de la commune se trouvent des services administratifs importants comme une agence de la CGSS, de la CAF et du Pôle Emploi, le siège de la communauté d'agglomération de l'espace sud de la Martinique<ref>https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/les-services-de-la-communaute-d-agglomeration-de-l-espace-sud-sont-desormais-a-riviere-salee-1364538.html</ref>. On y trouve également deux ZAC, la Laugier et l'Espérance.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
La commune se situe sur la route des Anses.
Rivière-Salée est voisine de plusieurs communes, notamment des Trois-Ilets, Diamant, Sainte-Luce, Saint-Esprit, Rivière-Pilote et Ducos.
Urbanisme
Typologie
Rivière-Salée est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine du Robert, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fort-de-France, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Rivière-Salée compte deux bourgs, dits le Grand-Bourg et le Petit-Bourg.
Le nom de Cul-de-Sac-à-Vaches est utilisé dès le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }}. En 1716, le Cul-de-Sac-à-Vaches est divisé en deux paroisses : les Trois-Ilets et Rivière-Salée. De 1837 à 1849, les Trois-Ilets et Rivière-Salée sont de nouveau fusionnés sous le nom de Les Trois-Bourgs.
Histoire
La paroisse de Rivière-Salée a été fondée en 1716, car les habitants ne pouvaient suivre la messe qu’au Trois-Ilets, ou au Trou-au-Chat (Ducos). À cette époque, plusieurs familles étaient réparties sur des habitations. L’église fut construite sur un terrain donné par un certain Duval et la paroisse fut confiée aux capucins. Le Modèle:Date-, la Martinique est partagée en communes.
Rivière-Salée appartient aux trois Bourgs, Les Trois-Ilets et Rivière-Salée (Petit-Bourg et Grand-Bourg). Les Trois-Ilets deviendront autonomes un an après l’abolition de l’esclavage, le Modèle:Date-.
Les techniques changent :
- 1810 : premier moulin à vapeur sur l’habitation Maupeou, disparition des sucreries au profit des usines.
- 1845 : première usine. Les deux usines, celle de Rivière-Salée, Poirier, et celle de Petit-bourg La Guillot virent le jour.
- 1868 : les actionnaires se mirent en place
- 1870 : insurrection du Sud. Rivière-Salée fut directement concernée. Au quartier Régale, trois habitations furent incendiées.
- 1871 : achèvement des deux usines. Elles fonctionnèrent près d’un siècle.
À la veille de la Révolution française, c’était la production de sucre qui dominait. Sur 559 carrés de terre en plaine, 550 sont plantés en cannes qui sont traitées dans 16 sucreries.
Le café suivait la canne de très près. Il s’étendait sur 161 carrés situés sur les pentes des mornes. Rivière-Salée possédait cinq caféières. Le coton et le cacao étaient d’autres cultures faiblement représentées. 131 carrés étaient cependant consacrés aux vivres pour nourrir la population qui, toutes catégories confondues atteignait Modèle:Nombre. Le chiffre le plus élevé était celui des savanes qui représentaient 853 carrés ; il fallait prévoir la nourriture pour l’élevage de chevaux, mulets, bœufs, qui assuraient divers transports.
La traversée de la Rivière-Salée se faisait sur un bac et un arrêté du Modèle:Date- fixa les droits de péage selon les catégories. Plus tard, ce bac fut remplacé par un pont. Les marchands venant des communes avoisinantes arrivaient avec des légumes, les denrées de leurs jardins à dos de mulets bâtés, en cabrouets pour se rendre à Fort-de-France par le « yacht » à vapeur, départ 7 h, retour 15 h.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rivière-Salée appartient à l'arrondissement du Marin et vote pour les représentants de l'Assemblée de Martinique. Avant 2015, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton de Rivière-Salée, entité dont elle était le chef-lieu et unique commune.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription de la Martinique.
Intercommunalité
La commune appartient à la communauté d'agglomération de l'Espace Sud de la Martinique.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
- 1837 : première école primaire de garçons.
- 1871 : deux autres voient le jour :
- Une école de filles qui s’ouvre à Grand–Bourg, gratuite et communale, elle est dirigée par les sœurs de Saint-Joseph de Cluny.
- Une école de garçons tenue par les frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel.
- 1882 : les écoles sont laïcisées. Les religieux sont remplacés par des instituteurs laïcs.
Rivière-Salée a été la seule commune à posséder une école dont le directeur, Alexis Venance, fût un créole.
Établissements scolaires de la commune :
- Collège Georges-Élisabeth ;
- Lycée polyvalent Joseph-Zobel ;
- CFA Centre de formation des apprentis.
Sports et loisirs
Équipements sportifs :
- Stade de Trénelle, bourg de Rivière-Salée.
- Stade Hermann-Panzo, quartier Petit-Bourg.
- Hall des Sports, bourg de Rivière-Salée.
Clubs sportifs :
- l'Éclair de Rivière-Salée, football, basket-ball, volley-ball, athlétisme. (L'équipe de football de l'Eclair de Rivière-Salée a été championne de la Martinique en 1969)
- Le New-Club de Petit-Bourg, football.
- ASC Hirondelle de la Haut, football, handball.
- Futsal Académie Martinique, futsal, football
- Athlétic Club Saléen, ACS, athlétisme.
- TVM (Team Vélo Matnik - Energizer - Martinique Cycle), cyclisme
- Le Roi Saléen, échecs.
Économie
En 2019, le taux de chômage à Rivière-Salée s'élevait à 15%<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis que la dette de la commune s'élevait à 10 517 500 €<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le revenu moyen par habitant y était de 2 273 € nets par mois, soit 27 274 € nets par an<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste de Rivière-Salée. L'église est dédiée à saint Jean le Baptiste.
- Église de Petit-Bourg.
Personnalités liées à la commune
- André Lesueur (1947-), maire de Rivière-Salée depuis 1989 et président de la communauté d'agglomération de l'espace sud de la Martinique depuis 2020. Il fut aussi député de la Martinique de 1993 à 1997, conseiller général de 1992 à 2010 et conseiller régional de 2010 à 2015 et cofondateur et président des Forces martiniquaises de progrès ;
- Betty Lise (1972-), ancienne athlète spécialiste du triple saut. En 1994, elle devient Championne de France du triple saut en établissant un nouveau record national avec 13,92 M.
- Hermann Panzo (1958-1999), athlète professionnel ; En son hommage, le stade football de Petit-Bourg porte son nom.
- Marc Pulvar (1936-2008), syndicaliste et nationaliste martiniquais ;
- Ludvy Vaillant (1995 -), athlète professionnel ;
- Edmond Valcin (1913-1997), avocat, sénateur de la Martinique de 1977 à 1986 ;
- Élie de Vassoigne (1811-1891), y est né ; il fit une carrière brillante dans l’armée et s'illustra durant la guerre de 1870 au siège de Bazeilles ;
- Vincent Vermignon (1983-), est un acteur français originaire de Rivière-Salée. Il joue notamment dans les séries Cut ! et Plus belle la vie.
- Joseph Zobel (1915-2006), écrivain, romancier, poète et auteur du roman La Rue Cases-Nègres se déroulant à Petit-Bourg, porté à l'écran en 1983. En 1994, le prix littéraire Frantz Fanon a été décerné à Joseph Zobel pour son ouvrage "D'amour et de silence" ; En son hommage, le lycée polyvalent de la commune a été nommé Lycée polyvalent Joseph Zobel.