Roussette d'Égypte
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La Roussette d'Égypte (Rousettus aegyptiacus, quelquefois écrit sous la forme Rousettus egyptiacus) est une espèce de chauve-souris frugivore.
C'est une espèce commune en Afrique sud-sahélienne et dans la vallée du Nil. Lorsqu'elle déploie ses ailes, elle atteint Modèle:Unité d'envergure.
Cette espèce a été identifiée comme le réservoir naturel du virus de Marburg<ref>Marburg Virus Infection Detected in a Common African Bat dans PLoS One</ref>,<ref>Pourrut, X., Souris, M., Towner, J. S., Rollin, P. E., Nichol, S. T., Gonzalez, J. P., & Leroy, E. (2009). Large serological survey showing cocirculation of Ebola and Marburg viruses in Gabonese bat populations, and a high seroprevalence of both viruses in Rousettus aegyptiacus. BMC infectious diseases, 9(1), 159.</ref> en 2007.
Un certain nombre de sous-espèces existent<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Description
Elle est de taille moyenne, et la tête ressemble à celle d’un petit renard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les mâles sont généralement plus gros que les femelles avec une longueur totale du corps allant de 14 à 20 cm, contre 12 à 17 cm pour les femelles<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Les adultes peuvent peser de 80 à 170 g et avoir une envergure proche de 60 cm<ref name=":0" />. Le pelage dorsal va du brun foncé au gris moyen. Celui ventral est davantage clair, avec souvent un col de fourrure jaune pâle ou orangé autour du cou<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Une fourrure courte recouvre complètement la tête presque jusqu'au bout du museau, à l'exception du front, où la fourrure est légèrement plus longue<ref name=":1" />. Les oreilles ont leur pointe émoussée et une coloration légèrement plus foncée que le dos. Les yeux sont grands. Frugivores, elles aiment particulièrement la pulpe et le jus de fruits très mûrs et sucrés<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.
Les mâles sont plus grands que les femelles et peuvent être facilement distingués des femelles par leur scrotumModèle:Référence nécessaire.
Répartition et habitat
R. aegyptiacus est présente dans toute l'Afrique au sud du Sahara, en Égypte et sur les côtes de la péninsule arabique<ref name=":2" />. Elle est aussi observée dans les îles Canaries et celles du Golfe de Guinée. Si son habitat favoris est une forêt tropicale riche en nourriture et avec un réel couvert forestier (pour s'abriter et se reposer entre autres), on la retrouve aussi en forêts clairsemées, en savane et même dans certaines zones pseudo arides. Elle s’abrite dans les grottes et les ruines aussi bien qu'elle se suspend aux arbres.
Comportement
Comme beaucoup de chauves-souris, les roussettes égyptiennes sont nocturnes, mais elles ne passent pas non plus toute la journée à dormir : Perchées sur des arbres ou au plafond de grottes, elles poursuivent leur vie sociale, notamment en échangeant vocalement, avec un vocabulaire complexe des informations sur la nourriture, les dispositions de couchage et les tentatives d'accouplement<ref name=Skibb2016/>.
Cette espèce serait l'une des rares connues à diriger ses appels vers des individus spécifiques (autres que leurs petits) dans la colonie<ref name=Skibb2016/>. Les échanges vocaux d'une colonie sont bruyants et évoquent une cacophonie, mais grâce à des micros et outils logiciels de reconnaissance vocale des éthologues, on put analyser environ 15 000 vocalisations recueillies durant plusieurs mois, de manière couplée à l'image vidéo <ref>Yosef Prat, Mor Taub & Yossi Yovel (2016) Everyday bat vocalizations contain information about emitter, addressee, context, and behavior ; Scientific Reports 6, at.n°39419, mis en ligne le 22 décembre 2016 ; Doi:10.1038/srep39419</ref>. Le programme a pu relier certaines vocalises à des interactions sociales capturées en vidéo (par exemple quand deux individus se disputent de la nourriture). 60 % des sons émis ont été classés dans quatre contextes : compétition pour de la nourriture, pour la position dans leur groupe, cris de protestation contre des tentatives d'accouplement et discussions entre voisins. Un algorithme a permis de détecter qui parlait à qui et montré que les sons émis différaient légèrement selon les interlocuteurs, notamment quand un individu s'adresse à un autre du sexe opposé - Modèle:Citation<ref name=Skibb2016/>. L'équipe scientifique veut poursuivre ce travail et mieux comprendre dans quelle mesure des chauves-souris réagissent et répondent aux différents types d'appels. Elle suggère que les chercheurs en communication animale devraient mieux étudier le Modèle:Citation des animaux sociaux, Modèle:Citation, voire dans ce cas aussi complexes que celui qu'on cherche à décrypter dans les chants de mammifères marin et le langage des grands singes<ref name=Skibb2016>Skibba R (2016) Bat banter is surprisingly nuanced ; The racket that Egyptian fruit bats make when jammed next to each other contains information about food, sleeping arrangements and mating attempts ; 22 December 2016 ; Nature ; doi:10.1038/nature.2016.21215 </ref>.
Reproduction
Elles atteignent leur maturité sexuelle à 9 mois. Les femelles donnent naissance à un seul petit par an après une période de gestation de 115 à 120 jours. Fait surprenant, il n’y aurait qu’un accouplement tous les 2 ans<ref name=":1" />.
Immunité
Certaines chauve-souris se montrent capables de maintenir leurs infections virales à bas bruit<ref name=":1" />, par des voies qui n'existent pas chez l'Homme ou de nombreux autres mammifères (sans réponse inflammatoire nocive). C'est le cas de la Roussette d'Égypte, qui dispose d'une hyper-vigilance antivirale dite Modèle:Citation. Les chauves-souris semblent avoir perdu certains gènes favorisant l'inflammation. On explore depuis peu Modèle:Citation, dont sur des cellules de chauve-souris cultivées in vitro<ref name=BrookAl3Fev2020>Modèle:Article</ref>.
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Rousettus egyptiacus (E. Geoffroy, 1810){{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:ADW
- Modèle:UICN
- Modèle:NCBI