Rue de Passy

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Modèle:Infobox Voie parisienne La rue de Passy se situe dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]].

Situation et accès

Elle mène de la chaussée de la Muette (près du jardin du Ranelagh) à la place de Costa-Rica (près du palais de Chaillot).

Elle est desservie par la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances, à la station Passy et par la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances, à la station La Muette<ref name="Le Parisien">Modèle:Lien web.</ref>.

Origine du nom

Elle porte ce nom car c'était la rue principale de l'ancienne commune de Passy.

Historique

La rue de Passy est l’une des deux plus anciennes rues de l’ancien village de Passy avec l’actuelle rue Raynouard. Le chemin qui contournait par le nord le village au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour gagner la forêt de Rouvray, ou bois de Boulogne, est à l'origine de la rue. Ce parcours de la haute société parisienne pour gagner le château de la Muette, dans le prolongement du cours la Reine, du quai de Chaillot (actuelle avenue de New-York) et de la rue de la Montagne (actuelle rue Beethoven) en pente très raide, devient la rue principale et prend le nom de « Grande rue » puis « rue Haute » (qui était celui de la rue Raynouard, plus importante jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la rue Raynouard prenant celui de « rue Basse », qu’elle conserve jusqu’en 1867.

La rue était bordée de plusieurs hôtels particuliers.

Au no 16, à l’emplacement de l’actuelle rue Claude-Chahu, l’hôtel de la Folie démoli en 1890 qui avait été loué par Louis XV à partir de 1761 pour une de ses maîtresses, Anne Couppier de Romans, mère de Louis-Aimé de Bourbon, seul enfant illégitime reconnu du roi. La rue Claude-Chahu et une partie de la rue Eugène-Manuel furent ouvertes à l'emplacement du jardin de cet ancien hôtel particulier<ref>Modèle:Article.</ref>.

Aux Modèle:Numéros, l'hôtel construit vers 1760, propriété de l’amiral d’Estaing. Un grand parc s’étendait à l’arrière de cet hôtel jusqu’à la rue de la Tour. Ce parc engloba la partie ouest de la rue des Carrières, qui rejoignait la rue de la Pompe. La propriété fut vendue en 1854 par les héritiers de son dernier propriétaire M. Guichard pour créer un lotissement sur lequel furent ouvertes les rues Guichard, Faustin Hélie et Desbordes-Valmore et Paul-Delaroche, la rue Cortambert et la partie de la rue Nicolo entre la rue Guichard et la rue de Tour.

Au no 80, l’hôtel de Bandeville, acheté vers 1763 par Anne-Marie Bigot de Graveron, veuve de Pierre-François Doublet, marquis de Bandeville. La propriété fut agrandie en 1774 et ses jardins s'étendaient jusqu'à des carrières. Après la mort de la marquise de Bandeville, cet hôtel eut plusieurs propriétaires successifs et fut démoli en 1912<ref>Modèle:Article.</ref>.

Au no 84, l’hôtel acheté en 1751 par Madame de Pompadour fut revendu en 1761 à Louis XV Modèle:Incise, qui le transforma en cabinet de physique et d'astronomie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec des instruments rassemblés par l’abbé Nollet, placés sous la garde d’un savant bénédictin, Dom Noël, dit « le père Noël ». En 1774, cette responsabilité fut confiée par Louis XVI, très intéressé par ces expérimentations scientifiques, à deux membres de l’Académie des sciences, Marie-Alexis Rochon et Jean-Baptiste Leroy. Ces instruments furent transférés à l’Observatoire en 1790. Le général de la Morlière fut propriétaire de cet hôtel, habité vers 1850 par le naturaliste JussieuModèle:Lequel. L’ hôtel fut détruit vers 1912 afin de permettre le percement de l’avenue Paul-Doumer<ref>Modèle:Article.</ref>.

La rue est de longue date l'une des deux principales voies commerçantes de Passy avec la rue de l'Annonciation. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au cours de la plus grande partie du siècle suivant, les biens et services disponibles étaient très diversifiés, couvrant l’essentiel des besoins quotidiens alimentaires et comprenant également dès le milieu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de nombreux commerces destinés à une population aisée, tels que des magasins d’habillement, de meubles, librairie, pharmacie, opticien, etc.
En 1860, les métiers de bouche ne représentaient que 36 % et les artisans 6 % de l'ensemble, contre respectivement 45 % et 25 % pour la rue de l'Annonciation.

Précédemment appelée « grande rue de Passy », cette voie de l'ancienne commune de Passy est annexée à la voirie de Paris par un décret du Modèle:Date- comme partie de la « route départementale no 2<ref>« Rue de Passy », www.v2asp.paris.fr.</ref> ».
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté Modèle:Date-<ref>Géraldine Texier-Rideau et Michäel Darin (dir.), Eric Alonzo (collab.), Places de Paris, {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}-{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }}, préface de Bertrand Delanoë, Action artistique de la ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », 2003, Modèle:Nb p..</ref>.

La rue est depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle très bien desservie par les transports, dès 1854 par la ligne d'Auteuil à la station Muette, par des lignes d'omnibus puis de tramways à fréquence élevée reliant les quartiers d'affaires de Paris. La station de métro Passy sur la ligne 2-Sud est l'une des premières ouvertes du réseau en 1903. La desserte est complétée en 1922 par la station La Muette de la ligne 9.

À partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ces commerces ont progressivement été remplacés par des boutiques franchisées de grandes marques de mode ou de luxe (habillement, chaussures, horlogerie, etc.), entraînant la fermeture des commerces spécialisés ou originaux qui avaient fait la réputation du quartier et de la plupart des commerces de bouche<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les commerces alimentaires sont concentrés à proximité, rue de l'Annonciation, au marché de Passy et au supermarché du centre commercial Passy Plaza<ref name="Le Parisien"/>.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Longue de Modèle:Unité, c'est une rue très commerçante où se trouve le seul cinéma de l'arrondissement. On y trouve aussi une grande galerie commerçante : Passy Plaza, d’une surface d’environ 8115 m²<ref> « Eurocommercial cède le centre commercial Passy Plaza à un assureur institutionnel », next-finance.net, juin 2013.</ref>, construite en 1994<ref name="Le Parisien"/>.

Notes et références

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Bibliographie

Articles connexes

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