Sémiologie graphique
La sémiologie graphique est, de façon générale, l'ensemble des règles qui régissent la construction d'un système de signes ou langage permettant la traduction graphique d'une information<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Depuis la parution de la Sémiologie graphique de Jacques Bertin en 1967, elle désigne surtout un ensemble standardisé des règles et de pratiques inhérentes à la représentation cartographique au-delà des travaux réalisés par Bertin.
Dénomination
En français l'expression langage cartographique est aussi utilisée, comme design cartographique, qui permet une approche plus large que celle développée par Jacques Bertin<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Il existe en anglais plusieurs formulations :
- Modèle:Lang, après les travaux d'Arthur H. Robinson en 1952 ;
- Modèle:Lang<ref>Modèle:Harvsp</ref> ;
- Modèle:Lang (réduction de Modèle:Lang, utilisation marginale<ref group="Note">Les auteurs utilisant cette formulation sont presque uniquement Aleksander Volodtschenko et Hansgeorg Schlichtmann.</ref>) ;
- Modèle:Lang<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Jacques Bertin (cartographe) parle de Modèle:Citation graphique, système graphique contenant un ensemble d'éléments et signes monosémiques, c'est-à-dire dont chacun n'a qu'un seul sens, qui permet de réaliser des figures compréhensibles ; cette graphique au féminin ressemble aux légendes des cartes<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la production cartographique se limite presque exclusivement aux cartes topographiques qui utilisent des éléments visuels invariants (des figurés d'arbres pour les espaces forestiers, des quadrilatères rouges ou noirs pour les espaces bâtis, des lignes bleues ou noires pour les rivières et les routes...) et fortement lexicalisés (avec un recours très important aux descriptions et aux notes écrites)<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'utilité première de la carte topographique est la localisation exhaustive d'objets dans un référentiel spatial orthonormé qui rende compte des distances et des étendues<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'analyse en soi de phénomènes spatialisés n'est pas la priorité.
C'est avec les débuts de la cartographie thématique que les premières tentatives de création de règles de variables visuelles apparaissent.
Avec une représentation classique, comme une carte, la représentation correcte doit être complète et précise. Avec la sémiologie graphique, la meilleure représentation est celle qui permet la communication la plus efficace. L'efficacité d'un graphique se mesure par le temps d'observation nécessaire pour obtenir une réponse à une question donnée, plus ce temps est court et plus l'efficacité est meilleure. Il faut produire des Modèle:Citation, écrit Bertin dans son ouvrage. Le graphique est assimilé à un ensemble de questions auquel il répond. Voilà pourquoi la sémiologie graphique exprime une grammaire qui repose sur l'analyse de l'information et des moyens du système graphique<ref name=":0" />.
Un graphique, ici, n'est pas quelque chose de fixe, mais un ensemble de pièces que l'on manipule pour former un traitement graphique d'une information <ref name=":0" />:
Bibliographie
- Bertin Jacques, Sémiologie graphique, Paris, Mouton/Gauthier-Villars, 1967.
- Modèle:Plume Modèle:Article
- Modèle:Lien web
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article