Saburo Teshigawara
Modèle:Infobox Musique classique (personnalité) Saburo Teshigawara (勅使川原三郎) né le Modèle:Date à Tokyo au Japon, est un chorégraphe et scénographe japonais de danse contemporaine<ref name="PanoBoisseau"/>,<ref>Les grands chorégraphes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Gérard Mannoni, éditions Buchet-Chastel, Paris, 2015, 397 pages, Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Émission Encore heureux du 10 octobre 2013], Nicolas Le Riche, qui est interviewé dans l'émission par Arthur Dreyfus.</ref>, dont les œuvres et l'approche scénique – impliquant parfois son corps jusqu'à l'extrême (enterrement, danse sur du verre cassé) – sont particulièrement personnelles et identifiables<ref name="PN14"/>,<ref name="tanzhaus">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Extrait de l'article « Der Atem tanzt den Körper », Akiko Tachiki, Tanz juillet 2011 quant à Mirror and Music de Saburo Teshigawara; (également) annonce du documentaire « Saburo Teshigawara, Dancing the invisible » par Elisabeth Coronel, 58 min.</ref>.
Biographie
Formé au mime et à la danse classique, Saburo Teshigawara fait des études de peinture, avant de s'orienter définitivement, à vingt ans, vers la danse<ref name="PanoBoisseau">Panorama de la danse contemporaine. 90 chorégraphes, Rosita Boisseau, Éditions Textuel, Paris, 2006, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref name=RB10>Rosita Boisseau, « Dessiner et danser, flux de vie pour Saburo Teshigawara », Le Monde, 6 novembre 2010.</ref>. Il est également photographe, cinéaste et poète<ref name=RB10/>.
Saburo Teshigawara réalise en 1981 ses premières créations chorégraphiques sous forme de solos. En 1985, il fonde sa compagnie, appelée Karas signifiant « corbeau » en japonais avec la danseuse Kei Miyata<ref name="PanoBoisseau"/>. Une année plus tard, en 1986, il fait des débuts remarqués lors du Concours de Bagnolet où il remporte un deuxième prix.
Il fonde en 1995 le « Saburo Teshigawara Education Project » (STEP) un projet pédagogique pour jeunes danseurs<ref>« Profil Saburo Teshigawara », Elle.</ref> et mène régulièrement des ateliers dans son studio de création Karas Apparatus à Tokyo depuis son ouverture en 2013. De 2006 à 2013, il devient professeur de l'université Rikkyō, et depuis 2013 à la Tama Art University.
Depuis 2020, il est directeur artistique du Théâtre des arts de la préfecture d'Aichi à Nagoya<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nouveau directeur artistique au Centre d’Art d’Aichi, Association of Asia Pacific Performing Arts Centres, 2020.</ref>.
Style
Saburo Teshigawara conçoit en général ses créations dans tous leurs aspects que ce soit la danse, la scénographie – proche de la performance plastique –, aux costumes, en attachant un soin particulier à l'aspect visuel et surtout aux lumières souvent très recherchées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mirror and Music - interview Saburo Teshigawara Chaillot 2012, sous-titrée en français, 26:01 min</ref>. Impliquant fortement le corps du danseur, jusqu'à la prise de risque physique, il accorde une place particulière à la respiration au centre de son travail<ref name="AB">« Mirror and Music au Théâtre des Champs-Élysées », Amélie Bertrand, 5 novembre 2015.</ref>. Il réalise souvent ses pièces dans des lieux insolites en rapport avec leurs sujets comme des sites industriels ou des musées<ref>Livret du spectacle « Miroku » donné au Théâtre de Chaillot en octobre 2009</ref>.
Invité des grandes compagnies
Saburo Teshigawara est invité des grandes compagnies de ballet telles que le Ballet de l'Opéra de Paris<ref name="Karas1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Darkness Is Hiding Black Horses sur le site de la compagnie Karas.</ref>, le Nederlands Dans Theater et le Ballet de Francfort.
À l'Opéra national de Paris, il a une collaboration étroite avec les danseurs étoiles Aurélie Dupont<ref name="PN14">Philippe Noisette, « La belle étoile d’Aurélie Dupont », Paris-Match, 17 juillet 2014.</ref>, Nicolas Le Riche<ref>Nicolas le Riche, Saburo Teshigawara - Solaris, Nicolas Le Riche explique la façon de Saburo Teshigawara, 3:47 min.</ref> et Jérémie Bélingard.
Chorégraphies
Créations pour l'opéra
- 1999 : Turandot de Giacomo Puccini, au Bunkamura Orchard Hall à Tokyo puis à la Playhouse lors du Festival international d'Édimbourg
- 2010 : Dido and Æneas d’Henry Purcell, à La Fenice de Venise
- 2011 : Acis and Galatea de Georg Friedrich, lors du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence
- 2015 : Solaris, d'après l'œuvre homonyme de Stanislas Lem, au théâtre des Champs-Élysées, musique de Dai Fujikura – livret, mise en scène, chorégraphie, décors, costumes et lumières de Saburo Teshigawara, Ulf Langheinrich, conception images 2D et 3D.
- 2016 : La Flûte enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart, au théâtre des arts de la Préfecture d’Aichi à Nagoya, lors de la Triennale d’Aichi.
- 2018 : Pygmalion de Jean-Philippe Rameau, au Théâtre du château de Drottningholm à Stockholm
- 2022 : Orfeo ed Euridice de Christoph Willibald Gluck
Prix et distinctions
Saburo Teshigawara remporte de nombreux prix internationaux, dont un Bessie Award à New York pour Bones in Pages en 2007, la médaille d'honneur décernée par l'Empereur du Japon pour sa contribution dans le domaine artistique en 2009 et il est fait officier dans l'Ordre des arts et des lettres en France en 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2022 il reçoit le Lion d'Or pour l'ensemble de son œuvre à la Biennale de danse de Venise.
Notes et références
Annexes
Documentaire
- « Saburo Teshigawara, Danser l'invisible » (58 min) par Élisabeth Coronel, 2005, Fiche
Liens externes
- Site officiel de la compagnie Karas de Saburo Teshigawara