Saigō Takamori

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Modèle:Nom japonais traditionnel Modèle:Infobox Biographie2 Modèle:Japonais est un samouraï japonais. Issu d'une modeste famille, il obtient une place importante auprès de Shimazu Nariakira, daimyō de Satsuma. Son opposition au shogunat, son obstination et sa position pro-occidentale lui valent d'être exilé en 1859. Mais il est rappelé en 1864 et entraîne des armées. Son frère est le maréchal et ministre d'État japonais Saigō Tsugumichi.

La guerre de Boshin (1868-1869)

Fichier:Monument of Satsu Do Toubaku no Mitsuyaku.jpg
Monument de Satsu Do Toubaku no Mitsuyaku
(Gion, Kyoto, Japon).

Il mène les troupes impériales lors de la guerre de Boshin et devient un des fervents meneurs de la restauration de Meiji. Avec d'autres généraux, il parvient à rendre le pouvoir à l'empereur.

Le débat du Seikanron (1873)

Cependant, il se retrouve plus tard opposé à la politique d'ouverture et de modernisation du pouvoir qu'il a contribué à mettre en place. En effet, ces changements annonçaient la fin du pouvoir des samouraïs, mettant en place des structures de gouvernement civiles. En 1873, pour canaliser les révoltes vers l'extérieur et « occuper » ses samouraïs, Saigō souhaitait lancer ses troupes à la conquête de la Corée (Seikanron). De plus, la Corée refusait de reconnaitre la légitimité de l'empereur et semblait une proie facile. Mais les conseillers impériaux, Itō Hirobumi, Ōkubo Toshimichi et Iwakura Tomomi jugent cette option trop coûteuse et s'y opposent.

La rébellion de Satsuma (1877)

Saigō démissionne alors pour rentrer dans son pays natal, Kagoshima, où il fonde une académie militaire privée<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (Modèle:Japonais). Ses « disciples » prennent alors le contrôle de cette région qui devient pratiquement indépendante.

Pour calmer la fronde, les conseillers gouvernementaux approchent Saigō pour lui proposer un retour à la capitale mais, au même moment (Modèle:Date-), ses partisans s'opposent violemment au désarmement d'un arsenal local du gouvernement considéré comme une tentative de désarmement de la région. L'insurrection, menée par les troupes de Saigō contre les forces impériales, comptait près de Modèle:Nombre hommes. Pour mater la Modèle:Japonais, Tōkyō mobilise Modèle:Unité hommes de l'armée de terre mais aussi des forces navales. La défaite qui s'ensuit sonne le glas des samouraïs. Acculé, Saigō est blessé au combat le Modèle:Date-. Il décide alors de faire seppuku (suicide rituel japonais) et demande à un de ses lieutenants de l'assister (kaishakunin).

Cette guerre a fait plus de Modèle:Unité, Modèle:Unité et coûté plus de 42 000 000 de yens.

C'est sa mort héroïque qui a fait la grande célébrité de Takamori Saigō. Ce dernier est reconnu comme la figure emblématique du « dernier samouraï ». Une fameuse statue en bronze de Saigō, exécutée en 1898 par Takamura Kōun, un célèbre sculpteur japonais, se trouve à Tōkyō à l'entrée sud du grand Parc d'Ueno.Un mémorial à Takamori Saigo existe également à Kagoshima, sa terre d'origine.

La fin de Takamori Saigō (1877)

Fichier:Saigo Takamori Portrait by Tokonami Masayoshi 1887.png
Portrait de Saigo Takamori, représentation fidèle par la connaissance Tokonami Masayoshi en 1887.
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La statue de Takamori Saigō à Tōkyō.

Henri Rieunier, au Japon, rendit compte de façon détaillée et suivit avec attention l’insurrection de Satsuma et des troupes de Takamori Saigō, et annonça aux autorités françaises depuis Nagasaki la fin de la guerre civile et la victoire finale des Impériaux : Modèle:Citation bloc

Culture populaire

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

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