Saint-Charles-Garnier
Modèle:Infobox Municipalité du Canada Saint-Charles-Garnier est une municipalité de paroisse de la province de Québec, au Canada, dans la municipalité régionale de comté de La Mitis, au Bas-Saint-Laurent.
Toponymie
Le nom de la municipalité reprend celui de la paroisse érigée canoniquement en 1954, Saint-Charles-Garnier<ref name="toponymie">Saint-Charles-Garnier sur Commission de toponymie du Québec, page consultée le 18 septembre 2010</ref>. Ce nom est en l'honneur de saint Charles Garnier, un jésuite qui arriva à Québec en 1636, qui apporta secours aux Hurons et qui finit martyrisé, comme plusieurs de ses compagnons, par les Iroquois<ref name="toponymie"/>. Ce martyr canadien fut canonisé en 1930<ref name="toponymie"/>.
Les gentilés sont nommés Charlois et Charloises<ref name=mamrot>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Municipalités limitrophes
Situation
Saint-Charles-Garnier est situé sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à Modèle:Unité au nord-est de Québec et à Modèle:Unité à l'ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Saint-Charles-Garnier sont Mont-Joli à Modèle:Unité au nord et Rimouski à Modèle:Unité à l'ouest. Le territoire de Saint-Charles-Garnier couvre une superficie de Modèle:Unité<ref name="mamrot"/>.
La municipalité de paroisse de Saint-Charles-Garnier est située dans le centre de la municipalité régionale de comté de La Mitis dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent<ref name="toponymie"/>. La paroisse éponyme de Saint-Charles-Garnier fait partie de l'Archidiocèse de Rimouski.
Hydrographie
Une dizaine de lacs parsèment le territoire de Saint-Charles-Garnier<ref name="toponymie"/>.
Démographie
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Selon Statistiques Canada, la population de Saint-Charles-Garnier était de 298 habitants en 2006. La tendance démographique des dernières années suit celle de l'Est du Québec, c'est-à-dire une décroissance. En effet, en 2001, la population était de 322 habitants. Cela correspond à un taux de décroissance de 7,5 % en cinq ans<ref name="statistiques">Modèle:Lien web</ref>. L'âge médian de la population charloise est de 44 ans<ref name="statistiques"/>.
Le nombre total de logements privés dans la paroisse est de 135. Cependant, seulement 119 de ces logements sont occupés par des résidents permanents<ref name="statistiques"/>. La majorité des logements de Saint-Charles-Garnier sont des maisons individuelles<ref name="statistiques"/>.
Statistiques Canada ne recense aucun immigrant à Saint-Charles-Garnier<ref name="statistiques"/>. Tous les habitants de Saint-Charles-Gernier ont le français comme langue maternelle<ref name="statistiques"/>. Personne ne maitrise l'anglais à Saint-Charles-Garnier<ref name="statistiques"/>.
Le taux de chômage dans la municipalité était de 32,1 % en 2006<ref name="statistiques"/>. Le revenu médian des Charlois est de Modèle:Unité en 2005 <ref name="statistiques"/>.
41,2 % de la population âgée de 15 ans et plus de Saint-Charles-Garnier n'a aucun diplôme d'éducation. 54,9 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles. Il n'y a personne qui possède un diplôme de niveau universitaire à Saint-Charles-Garnier<ref name="statistiques"/>. Tous les habitants de Saint-Charles-Garnier ont effectué leurs études à l'intérieur du Canada<ref name="statistiques"/>. Les deux domaines d'études principaux des Charlois sont le « génie, l'architecture et les services connexes » ainsi que les « services personnels, de protection et de transport »<ref name="statistiques"/>.
Histoire
Les colons commencèrent à arriver dans ce territoire à la fin de 1935<ref name="toponymie"/>. Ils arrivaient surtout de Price, Saint-Fabien, Sainte-Flavie, Saint-François-Xavier-des-Hauteurs et de Saint-Simon<ref name="toponymie"/>. Une desserte catholique est ouverte en 1937 et le premier curé est nommé<ref name="toponymie"/>. La paroisse Saint-Charles-Garnier fut érigé canoniquement en 1954<ref name="toponymie"/>. La municipalité de paroisse fut officiellement créée en 1966 et repris le nom de la paroisse<ref name="toponymie"/>.
Économie
L'économie de Saint-Charles-Garnier tourne principalement autour de l'agriculture et de l'industrie forestière<ref name="toponymie"/>.
Administration municipale
Les élections municipales ont lieu tous les quatre ans et s'effectuent en bloc sans division territoriale<ref name="mamrot"/>. Le conseil municipal est composé d'un maire et de six conseillers.
| mandat | fonction | nom |
|---|---|---|
| 2013 - 2017 | Maire | Jean-Pierre Bélanger |
| Conseillers | ||
| #1 | Marcel Nadeau | |
| #2 | Bruno Roy | |
| #3 | Nancy Pineault | |
| #4 | Rodrigue Ouellet | |
| #5 | Jeanne-Paule Beaulieu | |
| #6 | Bibiane Gagnon |
| Saint-Charles-Garnier Maires depuis 2001 | |||
| Élection | Maire | Qualité | Résultat |
|---|---|---|---|
| 2001 | Hervé Garon | Voir | |
| 2005 | Daniel Nadeau | Voir | |
| 2009 | Voir | ||
| n/d | Jean-Pierre Bélanger | n/d | |
| 2013 | Voir | ||
| 2017 | Voir | ||
| 2021 | Voir | ||
| Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises | |||
De plus, Josette Bouillon est la directrice-générale ainsi que la secrétaire-trésorière. Par ailleurs, madame Bouillon occupe également le poste de coordonnatrice des mesures d'urgence de la municipalité<ref name="mamrot"/>.
Représentations politiques
Modèle:Pays : Saint-Charles-Garnier fait partie de la circonscription provinciale de Matane-Matapédia. Cette circonscription est actuellement représentée par Pascal Bérubé, député du Parti québécois.
Modèle:Pays : Saint-Charles-Garnier fait partie de la circonscription fédérale de Haute-Gaspésie—La Mitis—Matane—Matapédia. Elle est représentée par Jean-François-Fortin, député du Bloc québécois.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
- La Mitis, une MRC
- Rivière Mitis, un cours d'eau
- Rivière Mercier, un cours d'eau
