Saint-Exupéry-les-Roches
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Exupéry-les-Roches (Sent-Spière [ʃɛ̃ ˡʃpjɜrә] en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont les Saint-Spiérois(es).
Géographie
Incluse dans l'aire urbaine d'Ussel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la commune de Saint-Exupéry-les-Roches se situe dans le Massif central, au nord-est du département de la Corrèze. Elle est bordée à l'ouest par la Diège qui la sépare de Mestes, et arrosée par son affluent la Gane (également appelée la Dozanne ou le ruisseau d'Ozange).
L'altitude minimale, Modèle:Unité, se trouve au sud-ouest, au niveau du lac de retenue du barrage des Chaumettes, là où la Diège quitte la commune pour servir de limite entre celles de Chirac-Bellevue et Saint-Victour. L'altitude maximale avec 760 ou Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref group=Note>Deux données contradictoires selon le Géoportail : Modèle:Unité sur la carte et 760 pour la boîte « Communes ».</ref> est localisée à l'extrême nord-est, au lieu-dit la Champ, à l'ouest de l'aérodrome d'Ussel - Thalamy.
À quelques kilomètres des échangeurs Modèle:Numéros « Ussel-Ouest » et 24 « Ussel-Est » de l'autoroute A89, le territoire communal est desservi par les routes départementales (RD) 45, 49E3, 63, 105 et 138.
Sur un vaste plateau que dominent de leurs Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail.</ref> « les Roches », rochers quartzeux remarquables, le bourg de Saint-Exupéry-les-Roches, au croisement des RD 49E3, 63 et 138, se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-est d'Ussel. Le méridien de Paris traverse l'ouest de la commune, passant notamment au hameau de Villardeix.
Communes limitrophes
Saint-Exupéry-les-Roches est limitrophe de huit autres communes, dont Chirac-Bellevue au sud-ouest sur environ Modèle:Unité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ussel-Lamartine », sur la commune d'Ussel, mise en service en 1937<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Exupéry-les-Roches est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,4 %), prairies (36 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Exupéry-les-Roches est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 22 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage d'Enchanet, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le Cantal et disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Exupéry-les-Roches est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
L'origine du nom de la commune vient de saint Exupère, compagnon de saint Maurice, tous deux légionnaires thébains, mis à mort, sous le règne de Maximien, par Dioclétien.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
La plus grande saboterie de France créée en 1873 et disparue vers 1960 était installée à Saint-Exupéry-les-Roches.
L'aérodrome d'Ussel - Thalamy, géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel, porte le nom de la commune de Thalamy mais ne s'y trouve pas. Il se situe au nord-ouest du bourg de Thalamy à cheval sur les communes de Saint-Exupéry-les-Roches et de Saint-Bonnet-près-Bort<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII
}}, remaniée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle présente un chœur gothique avec des parois peintes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dans le mobilier de l’église, se trouve une hampe de croix processionnelle en bois recouvert de cuivre argenté (classée monument historique<ref>Arrêté du 28 juillet 1970, de la Base Mérimée, consultée le 27 août 2008</ref>), une mesure à grains armoriée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, provenant du château de Charlus-Le-Pailhoux (ou Pailloux), transformée en bénitier (également classée monument historique en 1973<ref>Arrêté du 24 mai 1973, notice de la Base Mérimée, consultée le 27 août 2008</ref>).
- Croix de carrefour (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) près de l’ancien presbytère.
- Fontaine Saint-Maurice au bord de la D 63, à la sortie du village.
- Promenades sur les bords de la Gane (la Dozanne ou le ruisseau d'Ozange).
- Château de la Gane {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} (inscrit aux monuments historiques<ref>Arrêté du 26 décembre 1980, notice de la Base Mérimée, consultée le 27 août 2008</ref>).
- Ruines féodales des châteaux de Charlus-le-Pailhoux et de Charlus-Chabanne surplombant les gorges de la Diège.
- Ruines du Moulin de la Bessette.
- Site des Roches.
-
L'église dédiée à saint Maurice et saint Exupère. -
Mesure à grains devenue un bénitier. -
La table d'orientation du site des roches. -
La fontaine Saint-Maurice. -
La croix du carrefour de 1657.
Personnalités liées à la commune
- Le capitaine brigand Perrot le Béarnais s'installa sur le site jusqu'en 1388, avant de prendre la forteresse du château de Chalucet (1381-1394)<ref>Laurent Bourdelas, Crime à Châlucet, 2015.</ref>.
- Noël Baudry, rugbyman.
- Jean Mezerat, fils de Jean Mezerat et de Françoise Crouset, est né le Modèle:Date à Saint Exupéry en Corrèze.
Sous le régime de la convention montagnarde et du Comité de salut public, il s’engage le Modèle:Date- dans le 7e bataillon de volontaires de la Drôme, affecté à la Modèle:203e de ligne, puis dans la Modèle:100e, devenue [[100e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:100e d'infanterie de ligne]] et qui fait partie de l’Armée du Rhin puis de l’armée Rhin et Moselle.
Nommé caporal le Modèle:Date-, il est blessé d’un coup de feu au genou droit le Modèle:Date- (5 Nivôse de l’An II) vraisemblablement dans la seconde bataille de Wissembourg remportée par le général Hoche qui sauve l’Alsace en dégageant Landau et Strasbourg.
Il est nommé fourrier le Modèle:Date- (Modèle:1er Fructidor de l’An III) au moment où est votée la Constitution de l’An III et la création du conseil des Anciens et le Conseil des 500.
Il prend le grade de sergent le Modèle:Date-, puis de sergent-major le Modèle:Date-. Il participe à la campagne d'Helvétie en 1800-1801. Le Modèle:Date-, il passe sous-officier avec le grade d’adjudant pendant la campagne de Hanovre.
Après la prise d'Ulm par les Français le Modèle:Date-, le maréchal Mortier prend le commandement d’un nouveau corps d’armée auquel appartenait le Modèle:100e de Ligne de l’adjudant Mezerat. Le Modèle:Date-, sur la rive gauche du Danube, à Diernstein, le maréchal Mortier se heurte à l’armée russe du maréchal Koutouzov et se trouve en difficulté (4000 Français contre 30 000 Russes). Le Modèle:Date-, Mortier, encerclé, lance le Modèle:100e de ligne dans une charge désespérée à la baïonnette qui surprend et terrorise les Russes qui reculent et permettent aux Français de se dégager. Jean Mezerat est blessé par un coup de feu au côté droit. Il est élevé au grade de sous-lieutenant 10 jours après la bataille. Jean Mezerat appartient à la Grande Armée de Napoléon Modèle:1er lors de la campagne qu’il mène contre l’armée prussienne.
Il devient membre de la Légion d'honneur le Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, Napoléon rencontre l’armée prussienne sur le plateau d’Iéna. Après un pilonnage d’artillerie qui oblige les Prussiens à se replier, Napoléon lance deux attaques sur les ailes, profitant de l’écran des vignes, la surprise est totale et la cavalerie de Murat lui donne la victoire. Jean Mezerat est blessé d'un coup de « biscaïen » au bras gauche (le biscaïen est une balle sphérique lancée par les boîtes à mitraille).
Le Modèle:Date- il accède au grade de lieutenant.
En 1808, il participe à la campagne d’Espagne pour rétablir Joseph sur le trône d’Espagne. Il restera en Espagne pendant 6 ans, et participe à la bataille d'Albuera à la frontière du Portugal, en Modèle:Date-, où Wellington avec l’armée anglaise arrête l’avance des troupes françaises du général Soult. Jean Mezerat y est blessé le Modèle:Date-, de deux coups de feu à la jambe gauche.
Il est nommé capitaine le Modèle:Date-. À ce titre, il a sous ses ordres : 1 lieutenant, 2 sous-lieutenants, 1 maréchal des logis chef, 4 maréchaux des logis, huit caporaux, 80 hommes de troupe, 2 tambours.
On le retrouve en Espagne jusqu’en 1813. Il est blessé assez gravement le Modèle:Date- lors du combat du col de Maya en Navarre à la frontière espagnole. Il rentre en France, mais Napoléon abdique le Modèle:Date-.
Jean Mezerat quitte l’armée pour blessures le Modèle:Date-, avant le retour de Napoléon de l’île d'Elbe ; de ce fait, il ne participe pas aux « Cent-Jours » jusqu’à Waterloo.
Le Modèle:Date-, le roi Louis XVIII, « voulant donner une preuve de sa satisfaction royale au sieur Mezerat Jean, capitaine d’infanterie de ligne en retraite, pour les services qu’il nous a rendus et à l’État », le nomme chevalier de l’Ordre royal de la Légion d'honneur à compter du Modèle:Date-. - La famille de Saint-Exupéry est originaire du Limousin, probablement du petit village Saint-Exupéry, près d'Ussel<ref>Notice généalogique sur la famille de Saint-Exupéry, 1878, sur Gallica.</ref> qui tire son nom d'Exupère, évêque de Toulouse.
- Clément Monjanel (2001) kayakiste, vice champion d'Europe 2022, vice champion du monde 2019 a grandi à Saint Exupéry les roches
Héraldique
Vie pratique
Activités sportives
Pour les marcheurs ou en VTT, Saint-Exupéry-les-Roches propose un sentier<ref>Clap Clap Clop sur le site de la communauté de communes Ussel - Meymac - Haute-Corrèze, consulté le 11 mai 2014.</ref> divisé en quatre tronçons sans difficultés majeures. Ces parcours permettant de découvrir le bocage environnant, et quelques sommets du Massif central.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes