Saint-Georges-des-Gardes

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Saint-Georges-des-Gardes est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Le Modèle:Date, elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou<ref name="creation" />.

Les Gardes, après avoir été une commune indépendante à partir de 1851, est rattachée à nouveau à Saint-Georges-des-Gardes en 1973.

Siège de la production des biscuits Saint-Georges, on y trouve également de nombreux producteurs de pommes.

Modèle:Sommaire

Géographie

Ce village angevin de l’ouest de la France se situe dans les Mauges, au sud de Chemillé, sur la route Modèle:Nobr qui traverse le village du nord (Chemillé) au sud (Trémentines puis Cholet)<ref name="geoportail">IGN et BRGM, Géoportail Saint-Georges-des-Gardes, consulté le 3 mai 2012.</ref>.

L'altitude de la commune varie de 77 à Modèle:UnitéModèle:Note, et elle s'étend sur plus de Modèle:Unité (3 249 hectares)<ref name=ign />.

La structure morphologique consiste principalement en une plaine descendante vers le nord se prolongeant jusqu'à La Chapelle-Rousselin et Chemillé. Le sud de la commune est, lui, principalement constitué du versant sud de la colline du Puy-de-la-Garde.

Toponymie et héraldique

Toponymie

C'est à travers les différentes versions du Cartulaire de Chemillé que l'on mesure l'évolution du nom de la paroisse : Sanctus Georgius de Podio Garde en 1107, Sanctus Georgius de Podio quod dicitur de Garda en 1120, Sanctus Georgius ad montem de la Guarde en 1231 puis Saint Georges du Puy de la Garde en 1476<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

On retrouve ce même nom de Saint Georges du Puy de la Garde en 1793 et 1801, pour devenir ensuite Saint-Georges-des-Gardes à la suite de son regroupement en 1973 avec Les Gardes<ref name="Cassini"/>,<ref group="Note">Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.</ref>,<ref name="cog-saintgeorges">Insee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.</ref>.

Formes anciennes du nom des Gardes : Les Gardes en 1851<ref name="cassini-lesgardes">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Histoire

En 1851 la commune, alors dénommée Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde cède Les Gardes, qui devient une commune<ref name="cassini-lesgardes" />. Le Modèle:1er janvier 1973 Les Gardes est à nouveau rattachée à Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde (fusion association), qui devient Saint-Georges-des-Gardes<ref name="Cassini" />,<ref name="cog-saintgeorges" />.

En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le 2 juillet 2015, les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 15 décembre 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Administration actuelle

Depuis le Modèle:Date-, Saint-Georges-des-Gardes constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué<ref name="creation">Préfecture de Maine-et-Loire, Modèle:Lien web, Arrêté DRCL/BCL/2015-58 du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Administration ancienne

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Ancienne situation administrative

La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé<ref>Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Chemillé (244900577), consulté le 25 août 2013</ref>, elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le Modèle:Date et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.

Population et société

Évolution démographique

Modèle:Introduction population d'article de commune de France

Le territoire de Saint-Georges-des-Gardes est divisé en deux communes de 1851 à 1972, Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde et Les Gardes<ref name="Cassini" />,<ref name="cassini-lesgardes" />.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 48 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,7 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 22,3 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 16,6 %) ;
  • 52 % de femmes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 16 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 23,5 %).

Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges

Vie locale

Modèle:...

Économie

Sur 134 établissements présents sur la commune à fin 2010, 40 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 11 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 32 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé<ref name="inseeeco">Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Georges-des-Gardes (49), consultées le 9 mai 2013.</ref>.

On y trouve les Biscuits Saint-Georges, filiale du groupe Bouvard<ref>L'Usine Nouvelle, Biscuits Saint-Gerorges, consulté le 27 mai 2013.</ref> ainsi que Les Vergers de La Blottière.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Section à sourcer

  • Chapelle de la Planche Grelet : vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en ce lieu de la Planche Grelet, le voyageur pouvait à peine se frayer un passage à travers les taillis et les champs de genêts. Les sentiers, e connus dans le pays sous le nom de chemins creux, étaient mauvais et, pour traverser le Pont aux Jars, ce ruisseau qui coule au fond de la vallée, il n'y avait qu'une planche ou plutôt un tronc d'arbre surmonté d'une rampe, aussi mal arrimés l'un que l'autre. C'est sur le pont primitif que l'on appelait la Planche Grelet. De plus, en ces lieux étranges, se trouve la pierre Bâl, celle-ci servait aux sacrifices druidiques. Ce monument inspirait l'horreur, soit par l'imagination, soit par superstition, ou par une réalité inexpliquée en laissant supposer que les esprits malins avaient pris possession de ce lieu lugubre, témoins d'ailleurs de plusieurs crimes, et où quiconque ne pouvait s'aventurer sans être saisi d'un terrible effroi. Quoi qu'il en soit, aux environs de 1697, en pleine nuit, un cultivateur, Michel Plessis, est saisi sur la Planche Grelet d'une peur effroyable. Il a été, selon ses propos, attaqué par une terrible bête qui lui serrait violemment la poitrine et menaçait de le jeter à l'eau. Pris d'épouvante face à cette incarnation du diable, il se voue à la sainte Vierge afin qu'elle apporte sa pureté et son implacable lumière en ce lieu plongé dans la plus impénétrable des ombres et lui promit de venir la prier en ce lieu s'il était délivré. Rassuré aussitôt, il peut entrer sain et sauf chez lui au village de la Bordellière situé non loin de là. Dès le lendemain, il tient parole et pratiquant une niche dans un ormeau, il y place une statuette qu'on invoque depuis lors contre la peur. En 1850, Dominique Plessis, arrière-petit-fils de Michel Plessis, fait construire un petit oratoire où est placée la Vierge. En 1858, cet édifice est augmenté d'un auvent pour protéger la Vierge de la pluie. En 1865, il est complété et prend la forme d'une chapelle qui dura jusqu'en 1892. Le 7 juillet 1861, une noble dame avait déposé, derrière la statue de Marie, un vœu, non signé, mais cacheté et scellé de ses armes. Plongée dans une extrême affliction, elle avait demandé pour tous les siens la protection de la Reine du Ciel et, promettait en retour, la somme de mille francs pour la construction d'une chapelle à la Planche Grelet. Ce billet fut trouvé par Monsieur le Curé des Gardes qui, après d'actives recherches, finit par découvrir le nom de la généreuse donatrice. Elle ne vivait plus mais ses vœux avaient été comblés. De ses nombreux enfants, deux s'étaient voués au service des autels et tous étaient restés fidèles à Dieu. Ils ont fait honneur à la parole de leur mère et grâce à eux, fut construite la chapelle actuelle de la Planche Grelet. Ce lieu reste encore aujourd'hui évocateur de peur. Ainsi ces lieux semblent encore et toujours habités d'une présence indescriptible qu'il est difficile de ne pas ressentir. Cependant cet endroit dorénavant sûr est un endroit idéal pour le randonneur et le petit aventurier qui peut flâner à travers les collines grâce à un des sentiers pédestres très bien balisés.
  • Colline des Gardes : Le Puy de la Garde est considéré par certains comme un ancien volcan dont le cratère serait, selon la légende, sous l'abbaye Notre-Dame des Gardes. Le puy possède des pentes moyennes de 12 % avec des variations très abruptes atteignant les 25 % sur le versant nord de la colline. La dénivellation entre le sommet et la plaine est de Modèle:Unité au maximum. Le village des Gardes, situé sur le sommet du puy, offre un panorama sur les Mauges, son bocage unique et typique de collines et de vallées. Un autre panorama est offert en montant les dizaines de marches qui mènent au clocher de l'abbaye (clés disponibles à l'auberge en face de l'abbaye). D'autre part, la colline est ponctuée de nombreux sites remarquables (chapelles, échassiers aux morts, croix, tables d'orientation, fontaine à l'âne...) accessibles par de pittoresques chemins de randonnée.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Références

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Modèle:Portail