Saint-Georges-le-Fléchard

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Georges-le-Fléchard est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie

Cette commune est situé à l'est du Massif armoricain. Sa géologie présente donc des faciès très variés et a permis l'ouverture de carrières et de mines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Comme un drapeau, la géologie présente trois bandes : au nord-est des rhyolites, au milieu le bourg est bâti sur les calcaires de Sablé, au sud-ouest on retrouve les schistes de Laval et des limons. Situé à Modèle:Nobr d'altitude, la Vaige(rivière) et l'Ouette (rivière) sont les principaux cours d'eau qui servent de limites communales. La commune est situé non loin de la route nationale Laval-Le Mans et depuis Modèle:Date- à peu de distance de l'autoroute A81 avec sa sortie à Vaiges.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Saint-Georges-le-Fléchard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58 %), prairies (41,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

le nom d'origine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est St George le Feschal qui est devenu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle St Georges le Fléchard, nous dit l'abbé Angot. Nom sans soute lié à la Famille de Feschal et de leurs terrains : les Feuchauds.

Le gentilé est Fléchardais.

Histoire

Les mines

De 1825 à 1896, les mines de charbon de La Bazouge-de-Chemeré et de Saint-Georges-le-Fléchard étaient florissantes et le maire était directeur de la mine. Elles extrayaient de l'anthracite pour les fours à chaux de la région. La chaux était achetée par les agriculteurs pour le chaulage de leurs terres mais à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les engrais sont arrivés, la chaux ne s'est plus vendue et les fours à chaux se sont arrêtés. Les mines ne fournissant qu'un anthracite ordinaire, le meilleur du département cependant, n'avaient pas d'autres débouchés et se sont brutalement arrêtées, créant une crise majeure dans les deux bourgs que racontent les instituteurs dans les monographies de leurs communes qu'ils ont rédigés en 1899.

Le chemin de fer

Saint-Georges-le-Fléchard était desservi par la ligne de chemin de fer départemental reliant Laval à Saint-Jean-sur-Erve. Cette ligne fut ouverte à l'exploitation le Modèle:Date-. À partir du Modèle:Date-, le service fut transféré sur route. En 1935, seuls vingt-quatre trains spéciaux circulèrent sur la ligne qui fut définitivement fermé le Modèle:1er 1935.

En 1902, la halte de Saint-Georges-le-Fléchard avait accueilli Modèle:Unité<ref>Un demi-siècle de petits trains en Mayenne, Pierre-Alain Menant, Éditions du Petit Pavé.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Saint-Georges-le-Fléchard a compté jusqu'à 600 habitants en 1851.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Le pic de population de 1825 à 1850 s'explique par le développement de l'activité minière qui n'était pas encore très mécanisée. Puis la mécanisation fit diminuer le nombre d'ouvriers. Enfin l'arrêt brutal des mines prolongea la diminution par le départ des ouvriers et la diminution des services. Ensuite l'exode rural se poursuivit se stabilisant entre les deux guerres puis s'effondrant dans les années 1970 et complètement inversé depuis 1980 (sortie de d'autoroute à Vaiges) et le retour à la campagne de travailleurs du bassin de Laval.

Économie

Les carrières (ardoise, porphyre) et les mines d'anthracite se sont arrêtées depuis longtemps. Mais à l'époque des mines cette industrie a permis au maire, directeur des mines, de financer la construction des écoles en passant des emprunts aidés par l'état, contrairement aux communes voisines qui ont utilisé des donations de riches propriétaires et de religieuses et ont construit de fait quatre écoles au lieu de deux. C'est ce qu'on peut lire dans les monographies des instituteurs écrites en 1899.

L'économie est aujourd'hui à 37% agricole, à 25% réparation automobiles, à 16% services publics, à 12% industrie et construction...

Lieux et monuments

Il ne reste que quelques souvenirs industriels des mines comme Mazagran ou le Chalet des mines

Activité et manifestations

Jumelages

Le jumelage de la communauté de communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie en ligne

Cartographie en ligne

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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