Saint-Jean-de-Liversay
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jean-de-Liversay est une commune de l’ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Liversois et les Liversoises<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
Géographie
Située à 6 km au nord-ouest de Courçon, à 10 km à l'est du chef-lieu du canton, Marans, et à 25 km au nord de La Rochelle, la commune comprend notamment, outre le bourg, les villages de Luché, de Normandie, de Thairé-le-Fagnoux, de Choupeau, de Sourdon, et du Vanneau.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Liversay est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,6 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Liversay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 270 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom de Saint-Jean-de-Liversay est issu pour la première partie de Jean le Baptiste, à qui la paroisse avait été dédiée. Liversay provient du nom d'un propriétaire de l'époque romaine appelé Eberius, déformé en Ibersius, puis Ibersius, ainsi que du suffixe -acum, donnant le toponyme Iversay<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Luché a pour origine l'anthroponyme Lupius, suivi du suffixe -acum<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
Thairé-le-Fagnoux provient de l'anthroponyme gallo-romain Tarius, suivi du suffixe -acum<ref name=":0" />.
Histoire
Administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Équipements et services
Enseignement
La commune dispose d'un groupe scolaire rassemblant une école maternelle et une école primaire relevant de l'enseignement primaire public.
Services de la santé
Saint-Jean-de-Liversay a développé un certain nombre de services dans les secteurs médical, paramédical et médico-social<ref>Site de l'annuaire de la santé</ref> qui en font une des communes rurales parmi les mieux équipées dans ce domaine en Charente-Maritime.
- Les services médicaux
Saint-Jean-de-Liversay dispose de deux cabinets médicaux rassemblant quatre médecins généralistes et d'un cabinet en soins dentaires, tous situés dans le centre-bourg.
La commune ne dispose pas de médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux installés à La Rochelle.
La commune n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, elle dépend de La Rochelle pour ce type de prestation<ref group="Note">Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères</ref>.
Le centre hospitalier le plus proche est celui de La Rochelle, situé à 25 kilomètres au sud, offrant une palette très étendue de soins, étant le plus grand hôpital du département de la Charente-Maritime.
- Les services paramédicaux
Saint-Jean-de-Liversay est bien pourvue en services paramédicaux où se trouvent notamment deux centres en soins infirmiers, un kinésithérapeute et un pédicure-podologue. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Marans<ref group="Note">Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double saintongeaise.</ref>.
À cela s'ajoutent une pharmacie dotée d'un service en orthopédie générale et un prothésiste dentaire.
La commune est équipée d'un service d'ambulanciers agréé qui étend ses interventions sur les cantons de Courçon et de Marans.
Pour les services d'urgence médicale, Saint-Jean-de-Liveray dépend du centre de secours principal de La Rochelle.
- Les services médico-sociaux
Une résidence publique pour l'accueil de personnes âgées est implantée dans le bourg. Le foyer-logement La Chancelière de Saint-Jean-de-Liversay dispose de 80 chambres<ref>Site de présentation du Foyer-logement La Chancelière</ref>.
Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), la Résidence le Pays d'Aunis. Sa capacité est de 69 lits dont 31 en unité protégée pour personnes atteintes de démence type Alzheimer et apparentées. Cet établissement des Jardins de Cybèle a été ouvert en Modèle:Date-.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste.
Personnalités liées à la commune
- Jean René Constant Quoy, chirurgien de Marine et zoologiste.
- Marc Antoine Alexis Giraud (1748-1821), homme politique.
- Bernard COUTANT dit Abbé COUTANT-(1920-2008)-, prêtre peintre et guide historien de la Ville de LA ROCHELLE-(17)- de 1973 à 1990, y est né.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Charente-Maritime.
- Arrondissement de La Rochelle.
- Canton de Courçon.
- Géographie de l'Aunis.