Saint-Léger (Pas-de-Calais)

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Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Léger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes du Sud-Artois qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune située dans le canton de Croisilles, s'appelle aussi Saint-Léger-les-Croisilles, dans le club des communes avec Saint-Léger<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Saint-Léger - Entrée.jpg
Une entrée du village.

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:Saint-Léger - La sensée à sec en mars 2023.jpg
Le cours de la Sensée à sec à St-Léger en mars 2023.

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

C'est dans la commune que la rivière la Sensée, cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, prend sa source et se jette dans le canal du Nord au niveau de la commune d'Arleux<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Paysages

Modèle:Article connexe La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)<ref group=Note>La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent Modèle:Nobr.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce paysage régional, qui concerne Modèle:Nombre, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent Modèle:Pourcentage de la surface agricole utilisée (SAU)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Léger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,9 %), prairies (6,2 %), forêts (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones urbanisées (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Transport ferroviaire

Modèle:Article connexe

De 1880 à 1969, la commune est desservie par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Boisleux à Marquion.

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Sarcinio, Sarcingum (VIIIe siècle) ; Sorcin (XIe siècle) ; Sanctus Leodegarius (1154-1159) ; Saint Legier (1265) ; Saint Ligier (1290)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Saint-Léger est un hagiotoponyme.

Histoire

L'histoire de la commune peut être consultée dans le Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais paru en 1873, en cliquant sur le lien ci-après <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte de Cassini

Fichier:Saint-Léger Carte de Cassini.jpg
La carte de Cassini du secteur vers 1750.
Fichier:Saint-Léger Carte postale 1910.jpg
Le château de Saint-Léger avant sa destruction en 1917.

La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Léger était une paroisse située dans la vallée de la Sensée, le long du chemin de Cambrai à Bapaume. Le château est représenté à l'est du village. Au nord, un moulin à vent en bois aujourd'hui disparu était en activité à cette époque.

Avant la Révolution française, Saint-Léger était le siège d'une seigneurie. Par lettres données à Versailles en avril 1759, la terre de Saint-Léger, réunie à celle de Villerval (Willerval?) et Fontaine est érigée en marquisat sous le nom de marquisat de Languedoue du nom du seigneur du lieu. Saint-Léger relève de Borafle, appartenant au marquis de Mouchy. Beaucoup de fiefs sont liés aux terres de Villerval et de Fontaine qui possèdent toute la justice seigneuriale et relèvent du comte d'Oisy<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 90, lire en ligne.</ref>.

  • Louis Alexandre de Languedoue, seigneur de Saint-Léger par sa femme, Villerval, Fontaine, colonel d'infanterie, ancien commandant d'un bataillon du régiment d'infanterie du roi, chevalier de Saint-Louis, bénéficie en avril 1759, par lettres données à Versailles, du titre de marquis de Languedoue. Son épouse, Marie Reine de la Rosière, bénéficie également du titre. Elle est veuve de Marie Jacques Eustache, marquis d'Aoust, dame de Saint-Léger, Fontaine, Cuinchy-Prévôt, Cuinchy-Baudouin (Cuincy), Lambres, Rocoux, Wouaziers, Fersin, etc. Louis Alexandre a servi 38 ans dans le régiment d'infanterie du roi, y est devenu commandant de bataillon. Il a participé à 33 actions, sièges ou batailles, a été blessé de six coups de fusil et d'un coup de canon. Il appartient à une très ancienne famille noble. Parmi ses ancêtres, figure Jean de Languedoue, son septième aïeul, qui a montré sa valeur à la bataille de Montlhéry, ce qui lui a valu d'être nommé chevalier de Saint-Michel en 1470, etc<ref name=":0" />.

La commune a été le théâtre d'opération de la bataille de Bapaume durant la guerre franco-allemande de 1870.

Première Guerre mondiale

Après la bataille des Frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'État-Major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Dès le 28 août, les Allemands s'emparent du village de Saint-Léger et poursuivent leur route vers l'ouest. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'au début de 1917. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

En mars 1917, les Allemands décident de se retirer sur la Ligne Hindenburg, ligne fortifiée située à seulement 2 km à l'est devant Bullecourt. Avant leur départ, le village est évacué de ses habitants et toutes les constructions (église, mairie, maisons) sont systhématiquement dynamitées, tous les arbres sont coupés, les puits pollués avec du fumier.

Les troupes britanniques prennent alors possessions des ruines du village le 2 avril 1917. Saint-Léger repassera aux mains des Allemands en mars 1918 lors de l'Offensive du Kaiser jusqu'au Modèle:Date-, date à laquelle le village sera définitivement repris par les troupes du Commonwealth après de violents combats, attestés par la présence de nombreux cimetières britanniques ou allemands dans le secteur.

Après l'armistice, les habitants reviennent peu à peu au village. Alors commença une longue période de reconstruction.

Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf</ref>. Modèle:Saut

Des pistes d'aviation allemandes ont existé sur le village durant la Seconde Guerre mondiale. Modèle:Nobr des forces de la Luftwaffe occupaient le village à cette époque.

Politique et administration

Fichier:Saint-Léger - La mairie.jpg
La mairie.
Fichier:Saint-Léger - Boîte à livres.jpg
Une boîte à livres.

Découpage territorial

Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté de communes du Sud-Artois.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton de Bapaume.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Légerois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,00 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Saint-Léger - Monument aux morts 2.jpg
Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail