Saint-Marien

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Marien est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

La commune, située à l'extrême nord du département de la Creuse, est limitrophe du département du Cher et de la région Centre-Val de Loire (communes de Préveranges et de Saint-Priest-la-Marche).

Le territoire communal abrite les sources de la rivière Arnon, affluent du Cher. Modèle:Communes limitrophes Répartition de la population par village en 1892 :

  • Saint-Marien (bourg) : 181 habitants, 35 maisons
  • Nervaud : 18 habitants, 2 maisons
  • La Lande : 11 habitants, 3 maisons
  • Le Petit Bougnat : 37 habitants, 9 maisons
  • Le Lardoinat : 10 habitants, 3 maisons
  • La Maison Rouge : 21 habitants, 4 maisons
  • Les Coussières : 19 habitants, 3 maisons
  • Le Grand Bougnat : 48 habitants, 7 maisons
  • Le Moulin de la forge : 13 habitants, 4 maisons
  • La Forge : 40 habitants, 6 maisons
  • Le Landon : 6 habitants, 2 maisons
  • Le Mont : 32 habitants, 5 maisons
  • Planchat : 11 habitants, 2 maisons
  • Le Darot : 8 habitants, 1 maison
  • Jurigny : 27 habitants, 6 maisons

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Preveranges », sur la commune de Préveranges, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Marien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (40,2 %), terres arables (12,9 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Marien est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:23213-Saint-Marien-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Marien.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 7 sont en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

La commune doit son nom à saint Marien qui, né à Bourges, a vécu en ermite dans les bois de la Combraille, après avoir passé six ans dans le monastère du Grand-Pressigny.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Marat<ref name=Cassini/>.

Histoire

Modèle:…

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Une église existait déjà à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Raoul de Déols, Odo son fils et Gérard Litort de la Roche–Villebat donnèrent cette église à Sureil vers l'an 1080. Les archives de la Haute-Vienne possèdent une « Sauvegarde accordée par O. de Dolis aux habitants de Saint-Marien, en considération de l'église du lieu, vers 1091 ». L'église actuelle Modèle:Passage contradictoire. Elle présente une nef de trois travées, la dernière formant le chœur, ainsi que deux chapelles (nord et sud). La nef était voûtée d'ogives à nervure de profil tonique dont il reste quelques vestiges. Dans le chœur, une crédence double en tracé brisé, encadrée d'un tore et ornée d'un cordon avec crochets à hauteur de la naissance des arcs, imite un dispositif de portail. Le clocher, situé sur la première travée de la nef, héberge la cloche qui date de 1506.
  • Ancienne gare avec marquise et lampisterie.
  • Fontaine d'Arnon, près du village de Jurigny ; elle est située non loin des sources de l'Arnon. Un pèlerinage y était organisé le Modèle:Date- (le dernier remonterait à 1892).
  • Vestiges du « Château Breton », dans le bois du Breuil.
  • Dolmen, appelé la « Pierre Folle », et traces d'une ancienne voie romaine.

Patrimoine naturel

Les nombreux chemins de la commune sont très propices à la promenade ou à la randonnée<ref>Une rando-fiche nommée Le chemin du héron a été récemment éditée par l'IGN.</ref>. Le GR 46 passe dans la commune.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Portail