Saint-Ulric
Modèle:Infobox Municipalité du Canada Saint-Ulric est une municipalité de la province du Québec, au Canada, située dans la municipalité régionale de comté de La Matanie, dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. La municipalité fait partie de la région touristique de la Gaspésie et donc de la péninsule gaspésienne. La municipalité actuelle est née de la fusion de la municipalité de village de Saint-Ulric et de la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane en 2000.
Toponymie
L'endroit est d'abord connu sous le nom de Rivière-Blanche<ref name="village"/>, dénomination ayant persisté après l'érection civile, à travers la dénomination Saint-Ulric-de-Rivière-Blanche<ref name="paroisse"/>,<ref name="toponymie" />.
Le toponyme de Saint-Ulric a été choisi afin d'honorer le juge et homme politique Ulric-Joseph Tessier<ref name="village"/>,<ref name="paroisse"/>,<ref name="historique"/>. Tessier et sa femme ont marqué le Bas-Saint-Laurent, régnant sur les seigneuries du Bic, de Trois-Pistoles, de Nicolas-Rioux et de Rimouski<ref name="village"/>. C'est lui qui a fait don du terrain abritant l'église et le presbytère de Saint-Ulric<ref name="village"/>. D'ailleurs, le bureau de poste local a porté le nom de Tessierville de 1860 à 1911<ref name="paroisse"/>. Saint Ulric était un prêtre qui fonda plusieurs monastères en Germanie au Moyen Âge<ref name="village"/>.
La municipalité reprend brièvement le nom de Rivèire-Blanche du Modèle:Date au Modèle:Date<ref name="village"/>,<ref name="paroisse"/>,<ref name="toponymie"/>. De son côté le nom de Rivière-Blanche était directement emprunté à la rivière Blanche<ref name="paroisse"/>. Celle-ci doit son nom aux brouillons blancs créés par les chutes et les cascades sur son cours<ref name="paroisse"/>.
Les habitants sont appelés Ulricois et Ulricoises<ref name="village"/>,<ref name="mamrot">Saint-Ulric dans le Répertoire des municipalités du Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, page consultée le 6 mars 2011</ref>,<ref name="portrait"/>.
Géographie
Modèle:Carte interactive MRC Saint-Ulric est situé au bord du fleuve Saint-Laurent sur son versant sud à Modèle:Unité au nord-est de Québec et à Modèle:Unité à l'ouest de Gaspé<ref name="portrait">Son portrait sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011</ref>. À cette hauteur, le fleuve est appelé « la mer » à cause de sa largeur et de son eau salée<ref name="portrait"/>. Les villes importantes près de Saint-Ulric sont Matane à Modèle:Unité au nord-est, Amqui à Modèle:Unité au sud-est ainsi que Mont-Joli à Modèle:Unité et Rimouski à Modèle:Unité au sud-ouest<ref name="paroisse"/>. Saint-Ulric est situé sur la route 132 dans sa boucle autour de la péninsule gaspésienne entre Baie-des-Sables au sud-ouest et Matane et nord-est<ref name="paroisse"/>.
La municipalité de Saint-Ulric fait partie de la municipalité régionale de comté de Matane dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent<ref name="mamrot"/>,<ref name="renseignements"/>. Elle fait partie de la région touristique de la Gaspésie. La paroisse catholique de Saint-Ulric fait partie de l'archidiocèse de Rimouski. Lors de sa création, la municipalité faisait partie du comté de Matane<ref name="paroisse"/>.
Le territoire de la municipalité couvre une superficie totale de Modèle:Unité, y compris une aire urbaine de Modèle:Unité<ref name="mamrot"/>,<ref name="renseignements">Renseignements généraux sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011</ref>,<ref name="portrait"/>. En plus de la rivière Blanche, elle comprend également les lacs Blanc, des Cabourons et des Îles<ref name="village"/>,<ref name="paroisse"/>. D'ailleurs, l'embouchure de la rivière Blanche sur le fleuve Saint-Laurent se situe à Saint-Ulric<ref name="paroisse"/>.
Municipalités limitrophes
Histoire
Les premiers colons arrivent à Saint-Ulric en 1844. La colonie adopte le nom de Rivière-Blanche puisqu'elle est établie autour du cours d'eau du même nom<ref name="historique">Son historique sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011</ref>. Une chapelle est construite en 1856 sur un terrain cédé par Ulric-Joseph Tessier. La mission catholique de Saint-Ulric est fondée l'année suivante<ref name="paroisse"/>,<ref name="historique"/>. La municipalité de canton de Matane est créée en 1860<ref name="paroisse"/>. Le bureau de poste est ouvert la même année sous le nom de Tessierville<ref name="paroisse"/>. La paroisse de Saint-Ulric-de-Matane est érigée canoniquement et civilement en Modèle:Date<ref name="paroisse"/>,<ref name="historique"/>,<ref name="renseignements"/>. Le territoire de la paroisse catholique est détaché des paroisses de Matane et de Saint-Damase<ref name="paroisse"/>. Une nouvelle église est construite pour remplacée la chapelle et elle est bénie le Modèle:Date<ref name="historique"/>.
En 1910, lors de l'inauguration du chemin de fer entre Mont-Joli et Matane, la gare de Rivière-Blanche permet la desserte des passagers. Le bâtiment sera déménagée à Mont-Joli en 1998.
La venue du chemin de fer facilite le service postal. En 1911, le bureau de poste adopte le nom de Saint-Ulric<ref name="paroisse"/>. La municipalité de village de Saint-Ulric se détache en 1921 de la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane<ref name="paroisse"/>,<ref name="historique"/>. Elle couvre une superficie de Modèle:Unité et est enclavée par la municipalité de canton et le fleuve Saint-Laurent<ref name="village"/>. Le Modèle:Date-, la municipalité de village de Saint-Ulric et la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane fusionnent sous le nom de Rivière-Blanche<ref name="village">Saint-Ulric (municipalité de village) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011</ref>,<ref name="paroisse">Saint-Ulric-de-Matane dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011</ref>,<ref name="toponymie">Saint-Ulric (municipalité) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011</ref>,<ref name="historique"/>. Le Modèle:Date- de la même année, la municipalité se dote du nom « Saint-Ulric » de nouveau<ref name="village"/>,<ref name="paroisse"/>,<ref name="toponymie"/>.
Démographie
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Selon Statistique Canada, la population de Saint-Ulric était de Modèle:Nombre en 2016, dont 595 dans le village<ref name="statistiques">Modèle:Lien web</ref>. La municipalité a connu un déclin démographique de 6,7 %<ref name="statistiques"/>. L'âge médian des Ulricois est de Modèle:Nobr<ref name="statistiques"/>.
Saint-Ulric accueille plusieurs villégiateurs; la municipalité compte 878 logements privés sur son territoire, mais 755 de ces logements sont habités par des résidents permanents<ref name="statistiques"/>. La quasi-totalité des logements de Saint-Ulric sont des maisons individuelles<ref name="statistiques"/>.
Selon Statistique Canada, 2,8 % de la population est issue de l'immigration ou n'a pas de statut de résidence<ref name="statistiques"/>. 98,8 % de la population a le français comme langue maternelle, et 18,0 % de la population maitrise les deux langues officielles et tout le monde maitrise le français<ref name="statistiques"/>. Selon Statistique Canada, 1,3 % de la population a une identité autochtone<ref name="statistiques"/>.
Le taux de chômage dans la municipalité était de 13,0 % en 2016<ref name="statistiques"/>. Le revenu médian des Ulricois était inférieur à la moyenne québécoise par 6,9 %, se chiffrant à Modèle:Unité en 2015<ref name="statistiques"/>.
25,2 % de la population de Modèle:Nobr et plus de Saint-Ulric n'a aucun diplôme d'éducation<ref name="statistiques"/>. 22,6 % de cette population a au plus un diplôme de niveau secondaire en poche<ref name="statistiques"/>. 12,0 % personnes ont obtenu diplôme de niveau universitaire<ref name="statistiques"/>. La plupart des Ulricois ont étudié dans les domaines de l'architecture, le génie et des services connexes<ref name="statistiques"/>.
Administration
Le conseil municipal de Saint-Ulric est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale<ref name="mamrot"/>,<ref name="renseignements"/>,<ref name="conseil">Membres du conseil sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011</ref>.
| Saint-Ulric Maires depuis 2001 | |||
| Élection | Maire | Qualité | Résultat |
|---|---|---|---|
| 2001 | Éva Robichaud | Voir | |
| 2005 | Aucun candidat à la mairie | Voir | |
| n/d | Serge Gendron | Second mandat | Voir |
| 2009 | Pierre Thibodeau | Préfèt de La Matanie | Voir |
| 2013 | Voir | ||
| 2015 | Serge Gendron | Troisième mandat | Voir |
| 2017 | Pierre Lagacé | Voir | |
| 2021 | Michel Caron | Voir | |
| Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises | |||
De plus, Louise Coll est la directrice-générale, la secrétaire-trésorière et la coordonnatrice en mesures d'urgences de la municipalité<ref name="mamrot"/>.
Personnalités
- Germain Beaulieu, avocat, homme de lettres et scientifique
- Loraine Lagacé, femme politique et écrivaine
- Arthur-Joseph Lapointe, homme politique
- David Ouellet, homme politique
- Joseph-Alphonse Pelletier, entrepreneur et homme politique
- Jean-Claude Watts, maire de la paroisse de Saint-Ulric de 1986 à 1997.
Services
Saint-Ulric est dotée d'une école primaire et secondaire, Monseigneur-Belzile<ref name="portrait"/>. Les services financiers sont assurés par une caisse populaire Desjardins<ref name="portrait"/>. La municipalité était dotée d'un service d'incendie assuré par 15 pompiers volontaires à la caserne 17<ref>Service d'incendie et d'urgence 9-1-1 sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011</ref>. En 2017, la caserne est fermée dans le cadre d’un plan d’optimisation du service des incendies de La Matanie. La municipalité est depuis desservie par la caserne de Matane et les pompiers autrefois employés de la municipalité sont désormais employés de la ville de Matane<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Les activités économiques principales de Saint-Ulric sont l'agriculture et le tourisme<ref name="paroisse"/>,<ref name="portrait"/>. Le tourisme local est surtout dû à l'attrait du fleuve Saint-Laurent pour la villégiature<ref name="paroisse"/>,<ref name="portrait"/>. La municipalité comprend également des exploitations bovines, laitières, ovines et porcines<ref name="portrait"/>. La tourbe y est aussi exploitée<ref name="portrait"/>. Plusieurs commerces sont aussi présents<ref name="portrait"/>.
Un important parc d'éoliennes est implanté à Saint-Ulric. Le Jardin d'Éole, opéré par Northland Power, compte 24 éoliennes en sol ulricois produisant Modèle:Unité de puissance<ref name="portrait"/>,<ref name="Northland">Modèle:Lien web</ref>. L'électricité est vendue à Hydro-Québec<ref name="portrait"/>.
Culture
Représentations politiques
Modèle:Pays : Saint-Ulric fait partie de la circonscription provinciale de Matane-Matapédia. Cette circonscription est actuellement représentée par Pascal Bérubé, député du Parti québécois.
Modèle:Pays : Saint-Ulric fait partie de la circonscription fédérale de Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia. Elle est représentée par Kristina Michaud, députée du Bloc québécois.
Notes et références
Notes
<references group="N" />
Références
Annexes
Articles connexes
- Rivière Blanche (canton de Matane), un cours d'eau
- Rivière Blanche Sud (canton de Matane), un cours d'eau
- Rivière Alex, un cours d'eau
- Petite rivière Blanche (canton de Matane), un cours d'eau
- La Matanie
- Gaspésie
- Bas-Saint-Laurent
- Matane-Matapédia
- Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia
- Fleuve Saint-Laurent
