Sainte-Gemme (Charente-Maritime)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Sainte-Gemme (prononcé {{#ifeq:1|0|[sɛ̃t.ʒɛm]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Sainte-Gemmois et les Sainte-Gemmoises<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
Géographie
La commune de Sainte-Gemme se situe dans le centre-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine. Appartenant au Midi atlantique<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984</ref>, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Sainte-Gemme est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), forêts (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), prairies (2,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %), zones urbanisées (1 %), mines, décharges et chantiers (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sainte-Gemme est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 79,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 582 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom de Sainte-Gemme fait référence à Gemma, vierge martyre légendaire, à qui la paroisse avait été dédiée.
En 1240-1241, on trouve une référence au bourg sous le nom de Sancta Gemma de Bacones dans un rouleau des morts de l'Abbaye de Soulignac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Modèle:Article connexeLe site de Sainte-Gemme semble occupé depuis le Néolithique. Modèle:Article connexe Au cœur de la forêt du Baconnais, un monastère est fondé vers le milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} siècle, sous le vocable de Sainte-Gemme. En 1074, il est confié aux Bénédictins de la Chaise-Dieu par Guillaume VIII, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine.
En 1568, la Saintonge est au cœur d'un conflit entre les partisans de l'Église réformée et ceux de l'Église catholique. Les Huguenots s'emparent du prieuré qui n'en sort pas indemne : les voûtes de l'église sont percées, le cœur, le transept et le clocher probablement abattus. Pendant la Révolution, le prieuré sont vendus à Saintes le 20 décembre 1791. François Yvonet, dernier syndic de la paroisse ; Garnier, premier maire de la commune ; Jean Choime, fermier du dernier prieur ; en sont acquéreurs.
Administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Gemme et prieuré bénédictin. Le monastère semble exister depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1074, il est donné aux Bénédictins de la Chaise-Dieu. Il est reconstruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque à laquelle remonte l'église, qui connaît également des travaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le couvent semble avoir été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église fait l'objet d'un classement aux Monuments Historiques en 1862 mais il faut attendre le Modèle:Date- pour voir le prieuré rejoindre l'église dans ce classement.
- Lac de Cadeuil.
Personnalités liées à la commune
Galerie d'images
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Le calvaire de la Belle-Croix.
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Les bâtiments du prieuré.
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La mairie.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes