Sciences dures
Sciences dures est une expression populaire désignant dans un même ensemble les sciences de la nature et les sciences formelles. Elle est cependant sensiblement plus problématique que cette dernière expression, en particulier du fait de son caractère normatif. Elle peut être perçue comme implicitement dévalorisante :
- à l'endroit des sciences humaines et des sciences sociales (parfois appelées « sciences molles » ou, moins connoté négativement, « sciences douces ») ;
- à l'encontre des sciences exactes, qu'elle fait paraître comme inhumaines et rigides.
On trouve également le terme moins familier de Science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM, ou STEM en anglais)
Histoire de l'expression
Selon Philippe Cibois, secrétaire général de l’Association française de sociologie<ref name="Ferrette">« L’avenir de la recherche du point de vue des jeunes chercheurs », table ronde organisée par APIDOC et la confédération des jeunes chercheurs. Les SHS dans la recherche par Jean Ferrette [1]</ref> : Modèle:Citation bloc
Selon Thierry Rogel, professeur agrégé de sciences économiques et sociales<ref>Durcir les « sciences molles », mollir les « sciences dures » ?</ref> : Modèle:Citation
Selon Léna Soler, Modèle:Citation<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans le Modèle:N° de juin-Modèle:Date- de la revue Critique, intitulé Sciences dures ?, Françoise Balibar et Elie During, écrivent : Modèle:Citation
Toujours selon Léna Soler, l'expression « sciences dures » aurait donc une portée normative, par opposition aux « sciences molles »<ref>Transformer l’idée de science et l’idéologie liée à la science ? par Léna Soler.</ref>.
Selon Balibar et During, cette expression ferait apparaître les « sciences dures » comme autant de dogmes rigides : Modèle:Citation, écrivent-ils<ref>revue Critique, Sciences dures ?.</ref>.