Shavkat Mirziyoyev

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Modèle:Infobox Politicien

Shavkat Miromonovich (Miromon o‘g‘li) Mirziyoyev (prononcé en ouzbek : Modèle:MSAPI ; en Modèle:Lang-ru, d'où la transcription occasionnelle en français<ref name="afp_lp"/> Chavkat Mirzioïev), né le Modèle:Date de naissance dans la province de Djizak, est un homme d'État ouzbek, président de la république d'Ouzbékistan depuis le Modèle:Date, après avoir été Premier ministre du Modèle:Date au Modèle:Date.

Biographie

Études et carrière

Il est ingénieur agronome de formation<ref name="Le Figaro">Modèle:Article.</ref>.

Gouverneur

Shavkat Mirzioïev est nommé gouverneur de la province de Djizak en 1996, puis de celle de Samarcande en 2001.

Premier ministre

Le Modèle:Date-, il est nommé Premier ministre par le président Islam Karimov. Confirmé dans ses fonctions par l'Assemblée suprême, il remplace à ce poste O‘tkir Sultonov.

Président de la République

Après la mort d'Islam Karimov, des suites d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 78 ans, ainsi que la démission de Nigʻmatilla Yoʻldoshev, président par intérim, Shavkat Mirzioïev est élu président de la République à titre provisoire par le Parlement le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors qu'une élection présidentielle anticipée est prévue dans un délai de trois mois<ref> Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, il se déclare candidat à l'élection présidentielle du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à l'issue de laquelle il est élu président avec 88,6 % des voix<ref name="afp_lp">Modèle:Lien web.</ref>. Il entre en fonction le Modèle:Date- et Abdulla Oripov lui succède comme Premier ministre.

Le nouveau président engage des réformes<ref>Modèle:Article</ref> : ouverture des frontières, libération de prisonniers politiques<ref>Modèle:Lien web</ref>, de même qu'ouverture économique, politique et religieuse. Le travail forcé pour la traditionnelle récolte annuelle du coton est aboli ; des acteurs privés émergent dans le secteur afin de produire du textile, au lieu de simplement exporter cette matière première<ref name="Le Figaro"/>. Les mosquées sont notamment autorisées à diffuser par microphone les appels à la prière, le président qualifiant la politique de son prédécesseur de Modèle:Citation, ajoutant que l'islam est Modèle:Citation. Enfin, les autorités demandent que les jeunes filles allant à l'école portent des jupes qui leur arrivent au-dessus du genou<ref>Modèle:Lien web</ref>. La démocratisation du régime reste limitée, le parti présidentiel continuant de dominer seul la vie politique, les autres formations autorisées étant maintenues dans un rôle de figurantes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article détaillé

Les années 2020-2021 sont ainsi plus contrastées : des blogueurs critiques sont inquiétés et l'opposant Khidirnazar Allakoulov est interdit d'enregistrer son parti, préalable pour être candidat, si bien que l'ONG Human Rights Watch déplore un Modèle:" du régime à l'égard des voix hostiles à Shavkat Mirziyoyev. Son bilan en matière d'économie, dans un pays où elle est très étatisée, pâtit aussi de la pandémie de Covid-19, qui affecte notamment le secteur du tourisme. Chose inhabituelle, des manifestations contre les pénuries d'énergie ont même lieu en 2020. Le népotisme et la corruption demeurent importants en Ouzbékistan ; le gendre du président, Otabek Oumarov, a été promu chef adjoint de la sécurité présidentielle<ref name="Le Figaro"/>.

Candidat à un second mandat, il est réélu le Modèle:Date- avec 80 % des voix<ref>Modèle:Lien web</ref> devant Maqsuda Vorisova du Parti démocratique populaire d'Ouzbékistan, qui arrive deuxième avec 6,6 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa victoire était attendue, ses rivaux sérieux ayant été empêchés de se présenter et les critiques à son égard réprimées<ref name="Le Figaro"/>.

Fin 2022, sa fille Saïda Mirzioïeva est nommée cheffe du service de la communication et de l’information du bureau exécutif de l'administration présidentielle. En 2019, son autre fille, Chakhnoza Mirzioïeva, avait été nommée au ministère de l'Éducation préscolaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candidat à sa réélection à l'élection présidentielle anticipée de 2023 pour un mandat de 7 ans, il est élu avec 87 % des suffrages exprimés<ref>Ouzbékistan : Chavkat Mirzioïev, président sortant, largement réélu à la tête du pays., Le Monde, 10 juillet 2023.</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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