Sic transit gloria mundi
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Modèle:Lang est une locution latine qui signifie : « Ainsi passe la gloire du monde ». Par son rappel des conditions éphémères de l'existence terrestre et son thème proche de celui des vanités, cette expression est à rapprocher de plusieurs autres locutions latines : Memento mori (« Garde à l'esprit que tu es mortel »), formule datant de la Rome antique ; Vanitas vanitatum et omnia vanitas (« Vanité des vanités et tout est vanité »), tirée du Livre de l'Ecclésiaste ; In ictu oculi (« En un clin d’œil ») tirée de la Première Épître aux Corinthiens.
Lors de la cérémonie d'intronisation d'un nouveau pape, il était de coutume qu'un moine se présentât par trois fois devant lui pour brûler à ses pieds une mèche d'étoupe et lui annoncer « Modèle:Lang » : « Saint Père, ainsi passe la gloire du monde ».
Historique
Les premières mentions de ce rituel au Vatican remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans les écrits du dominicain Étienne de Bourbon. Le prêtre et chroniqueur Modèle:Lien en parle également dans son Chronicon lors du couronnement d'Innocent VII (en 1404). Le rituel a cessé en 1978 avec le pape [[Jean-Paul Ier|Jean-Paul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], qui a également renoncé à la tiare et au couronnement.
Ce rite était là pour rappeler au souverain pontife qu'il n'était qu'un homme, et, de fait, qu'il devait se garder de tout orgueil ou vanité. Il s'inspire de l'Empire byzantin où, lors de la cérémonie d'intronisation d'un nouvel empereur, on lui apportait des os humains et des cendres. Il est également à rapprocher de l'antique pratique romaine où, lors du triomphe (parade) d'un général victorieux, un esclave se tenait à ses côtés pour lui murmurer « Modèle:Lang » (« Toi aussi tu n'es qu’un homme ») ou « Modèle:Lang » (« Rappelle-toi que tu mourras »).