Starsem
Starsem, The Soyuz Company, est une société russo-européenne, créée le Modèle:Date<ref name ="BFMVerif">Modèle:Lien web.</ref>. Son siège social est à Évry, en France<ref name ="Siège">Modèle:Lien web.</ref> (au voisinage immédiat du siège d'Arianespace).
À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, son activité est suspendue.
Lorsqu'elle était active, elle employait dix personnes<ref name ="Siège"/> chargées de la commercialisation et de l'exploitation sur le marché international, de lancements de satellites ou de sondes spatiales par le lanceur russe Soyouz depuis les cosmodromes russes de Baïkonour et Vostotchny<ref name ="Baikonur">Modèle:Lien web.</ref>.
À fin 2021, Starsem a réalisé 37 lancements dont ceux des sondes interplanétaires Mars Express et Venus Express, des satellites de télécommunication Globalstar, Galaxy 14 et OneWeb, des satellites de météorologie européens MetOp-A et MetOp-B, des satellites d'observation de la terre RADARSAT-2 et Cluster, du chercheur d'exoplanète CoRoT ainsi que des deux premiers satellites de validation du projet Galileo, GIOVE-A et GIOVE-B<ref name ="SoyuzLaunchlog">Modèle:Lien web.</ref>.
Actionnaires
Les actionnaires à 50 % européens et 50 % russes sont<ref name ="Actionnaires">Modèle:Lien web</ref>,<ref name ="aviationweek">Modèle:Lien web</ref> :
- ArianeGroup, qui détient 35 %
- L'agence spatiale fédérale russe Roscosmos, qui détient 25 %
- The Samara Space Center (TsSKB-Progress), qui détient 25 %
- Arianespace, qui détient 15 %
Historique
À sa création en 1996, Starsem bénéficie de l'exclusivité de la commercialisation (hors Russie) de lancements de satellites par le lanceur Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour. L'exclusivité sera reconduite si Starsem parvient à vendre au moins cinq lancements en cinq ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet objectif est atteint en 1999.
Pour accomplir les lancements de plusieurs satellites en même temps que Starsem ambitionne, Soyouz doit être équipé d'un étage supérieur réallumable. À cet effet seront développés les étages Ikar (pour les six premiers lancements), puis Fregat en 2000 qui est toujours utilisé en 2022.
Des accords entre la Russie et la France le Modèle:Date-, puis entre l'agence spatiale européenne et l'agence spatiale russe le Modèle:Date-, permettent à Arianespace d'opérer des lancements de Soyouz depuis le centre spatial guyanais sur un pas de tir qui sera construit par l'agence spatiale européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les équipements spécifiques à Soyouz seront fournis par l'agence spatiale russe et mis en œuvre par une centaine d'ingénieurs russes présents en Guyane. Les accords confirment également l'exclusivité commerciale partagée entre Starsem et Arianespace.
Le Modèle:Date-, le premier Soyouz est ainsi lancé depuis le Centre spatial guyanais à Sinnamary.
L'accord d'exclusivité commerciale conclu en 2003 n'ayant pas été renouvelé, il prend fin le Modèle:Date-. De ce fait, la Russie confie à Modèle:Lien (filiale de Roscosmos) la commercialisation des services de lancement Soyouz depuis les cosmodromes de Baïkonour et Vostotchny, en concurrence avec Starsem et Arianespace<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Entretien de Denis Lyskov, directeur général de Glavkosmos avec Kommersant le 19 juin 2017.
Modèle:Lien web,
et traduction Modèle:Lien web.</ref>.
Après sept années d'inactivité depuis 2013, Starsem reprend son service en 2020 pour honorer une commande de vingt et un lancements de OneWeb à Arianespace qui ne peut être exécutée par le Centre spatial guyanais seul<ref name ="ArianespaceST27"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis Modèle:Date-, Starsem opère également depuis le cosmodrome Vostotchny.
Conséquences du conflit russo-ukrainien (février 2022)
À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 et des sanctions contre la Russie prises en conséquence par les Occidentaux, l'agence spatiale russe Roscosmos riposte par ses propres mesures de représailles.
- Elle rapatrie le Modèle:Date-, les 87 employés russes qui travaillaient au centre spatial guyanais, rendant impossibles les lancements de Soyouz en cours de préparation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Elle refuse de lancer les satellites OneWeb du vol Starsem ST-38 alors que le lanceur est déjà sur le pas de tir, sauf si la société se plie aux exigences de la Russie, ce qu'elle refuse. Le lancement est donc annulé et le lanceur renvoyé dans son hangar<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Arianespace annonce alors la suspension de tous les vols de Soyouz qu'elle opère depuis le centre spatial guyanais ou via Starsem, sa filiale commune avec Roscosmos<ref name ="Suspension">Modèle:Lien web</ref>. Comme OneWeb décide de faire lancer ses satellites par SpaceX<ref>Modèle:Lien web</ref>, les six lancements restant à réaliser par des Soyouz, bien que payés d'avance, sont annulés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des vols
Articles connexes
Lien externe
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel