Terpandre
Terpandre (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) est un musicien et poète natif de Lesbos, qui fleurit vers le milieu du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle
La chronique de Paros en fait un natif de l'île grecque de Lesbos<ref>Marbre de Paros, 40.</ref>, terre traditionnelle de la monodie dite éolienne. Plutarque en fait le plus grand citharède de son temps<ref name="InstLac">Institutions laconiennes, 17.</ref>. Selon la tradition, il ajoute trois cordes à la lyre, qui jusque-là n'en avait que quatre<ref>Modèle:Méta-modèle source, XIII, 2, 4.</ref>. Dans l'un de ses fragments, il s'exclame ainsi : « Pour te plaire, [ô déesse !] nous renoncerons désormais aux accents de notre lyre tétrachorde et ne chanterons plus tes louanges qu'en nous accompagnant des sept cordes de la lyre nouvelle<ref>Extrait de la traduction d'A. Tardieu, 1867.</ref>. » Suivant une autre tradition, il ajoute une corde à l'instrument et s'attire les foudres des éphores spartiates, réticents à toute innovation : sa lyre est clouée au mur<ref name="InstLac" />.
Il compose des nomes citharédiques, c'est-à-dire des chants accompagnés de la lyre et leur donne une nomenclature<ref>Plutarque, De la musique Modèle:Lire en ligne, 3-4</ref>. Il est également l'auteur de préludes (proooimia) citharédiques, une forme parente de celle du nome.
Philodème de Gadara note que son style plaît au jury des concours<ref>Philodème, De la musique, p. 87 Keil.</ref>. En effet, Terpandre est vainqueur quatre fois de suite aux Jeux pythiques et remporte les Karneia à Sparte<ref>Hellanicos cité par Modèle:AthDei, XIV, 635d.</ref>. Dans cette même cité, il réussit, dit-on, à apaiser une crise (stasis) par ses chants<ref>Cratinos, frag. 243k ; Aristote, frag. 545.</ref>.
Son œuvre a disparu à l'exception de quelques fragments, dont beaucoup sont contestés.
Notes
<references />
